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Flügel der Freiheit ? - 7ème étage

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Dés de combat
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Dés de combat
Mer 12 Sep - 22:58
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Ven 14 Sep - 17:12

(PNJ présent(s) dans la scène :  Monroe Snicket, frère de Melody et Eddie, un subalterne des Snicket)




Touché. La bête noire prend des tirs au torse, quand bien même la majeure partie de la rafale la rate. Eddie laisse échapper un juron tandis que la créature se redresse et hurle. Elle en avait dans le ventre, cette saloperie. C’était quel genre d’alter, ça ? Même Hans aurait du mal à se remettre d’un truc pareil. C’était plus que surhumain, c’était monstrueux à ce stade.

"Je vais te..."

Un bruit, derrière. Il aurait raté des intrus ? Putain d’angle mort, il était trop concentré sur la saleté noirâtre pour y prêter attention. Et maintenant, il n’avait plus le temps de se mettre à une bonne distance de tir. Il devait tenter de bloquer la furie rousse qui se jetait sur lui. Campé sur ses positions, il se prépara à dévier un coup. Allait-elle sortir un couteau ? Un pistolet, peut-être ? Elle ne pouvait pas être aussi bien équipée que lui, elle devrait forcément viser la gorge si elle espérait en finir rapidement. Eddie était prêt à riposter en l’envoyant valser dès qu’elle lancerait son coup.

Il avait mal calculé. Son adversaire avait moins d’honneur que ce qu’il pensait. Ou peut-être était-elle juste plus futée ? Toujours était-il que son entrejambe venait d’être pulvérisé par un coup de pied bien placé. La douleur était inhumaine. Cela faisait bien une décennie qu’il ne s’était pas pris un coup là-dedans. Il avait oublié à quel point c’était violent. L’espace d’une seconde, il vit flou. Et, sans le réaliser, il fit tomber son fusil au sol dans un grand bruit métallique.

"Putain de pouffiasse !"

Il porta prestement la main au holster situé à son flanc droit et en sortit un Beretta flambant neuf qu’il pointa sur la créature de l’ombre. Dans le même mouvement, il sortit de son étui le couteau de combat attaché à sa cuisse gauche et adopta une garde défensive, la lame pointée vers la femme aux lunettes rouges. Sa respiration s’était accélérée. Le sang dans ses oreilles ne lui faisait plus aucun effet. Il était pleinement concentré sur ses deux adversaires. Il avait raté son coup avec l’enchaînement flashbang/FAMAS, il n’avais plus le droit à l’erreur.

Derrière la femme, il eut le temps d’apercevoir un troisième intrus s’engouffrer dans la brèche. Il n’allait pas la poursuivre. Il était déjà seul contre deux, pas besoin de s’attirer plus d’emmerdes. De toute façon, Monroe était dans le couloir. Personne ne passerait.




Elle était passée. Elle était passée sans aucun problème. Et il n’avait rien pu faire. Ce poison… Il ne pouvait pas bouger un muscle. Petit à petit, il le sentait se dissiper. Mais voilà, il avait raté sa chance. Cette gamine avait foncé et maintenant elle partait avec Melody. Cette gamine, d’ailleurs… C’était Aslinn Mac Megido. La brebis du tournoi. Celle-là même qui avait vaincu Melody. Qu’est-ce que c’était que ce foutoir ? Elle n’était même pas dans son école ! Elles étaient adversaires ! Et, surtout, au-delà de tout cela, la présence d’Aslinn ici voulait dire que ceux qui menaient l’assaut étaient… Des putains de lycéens ? Des lycéens avaient retrouvés leur trace et s’étaient dit qu’il serait futile d’appeler la police ? La gamine portait des habits pratiques, mais des habits civils. Ce ne pouvait pas être une intervention officielle. Qu’est-ce qu’il se passait ce soir ? On venait tabasser ses gardes, et lui retirer sa sœur et lui… Il était paralysé. Obligé de regarder s’enfuir cette gamine imprudente qui lui tournait le dos alors qu’il était armé. Il arrivait à peine à l’insulter de manière cohérente.

"Reviens… Putain de mouton..."

Rien à faire, il ne pouvait pas lever son bras et tirer. Encore moins avancer. C’était dramatique. Il était obligé de contempler un échec absolument ridicule et…

"Alu… Card..."

Et le vampire surgit, véritable éclair blanc dans le couloir. Il avait pris son temps. Mais lui… Lui il arrêterait les fugitives. Il était puissant. Il était plus que capable d’intercepter deux gamines dans un couloir. Sans compter Eddie, lui aussi fort compétent. Monroe grimaça alors qu’il sentait la paralysie se lever. Si vraiment tout le monde échouait… Il avait encore sa botte secrète. Celle dont personne n’était au courant. Il rechignait à l’employer devant Melody, mais vieux valait cela que de se la faire piquer par la première gamine un peu cinglée venue.

Ne restait plus qu’une question qui le taraudait. Depuis qu’il avait vu le vampire dans le couloir se jeter à la poursuite des gosses, il ne pouvait s’empêcher de s’interroger sur ce point.

"Pourquoi… Est-ce que… Tu as… Retiré ta chemise ?"




Le vampire venait de se joindre à la mêlée.

"Alucard ? Pourquoi est-ce que t’as retiré ta chemise ?"

Il était immaculé, aucun signe de combat. Il s’était déjà débarrassé de la gamine ? Non, Eddie l’aperçut un peu plus loin derrière la femme aux lunettes, portant Melody. Mais qu’est-ce que le vampire foutait ? Il les laissait passer ? Alors qu’il se posait cette question, Eddie put admirer un splendide coup de pied d’Alucard, qui se déplaçait à une vitesse hallucinante. Parfait. Qu’importe le résultat du combat opposant l’homme pâle au machin noir, il n’avait désormais plus qu’à se concentrer sur la femme. Il braqua son arme sur elle tout en gardant son couteau pointé dans sa direction. Qu’elle essaie de bouger, pour voir. Il allait s’amuser. L’escalier était encombré par le vampire et la bête noire. Il y avait peu de chances que quiconque puisse s’enfuir ou venir les interrompre. Tout se jouait entre lui et la femme, désormais.

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Dés de combat
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Ven 14 Sep - 17:12
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Dés de combat
Dim 16 Sep - 23:17
EDIT : 10/01/2019
Réécriture du post de Léo Oxton, suite à une suppression accidentelle.

_________________________________________________



Aslinn, Coy… Léo savait très bien ce qu’ils comptaient faire ce soir-là. Le mutant pangolin en avait déjà parlé à toute la classe apparemment, y compris au garçon aux cheveux verts. Partir à l’inconnu et être certain que ça se passe bien… Ils s’étaient pris la tête là-dessus d’ailleurs, cette prise de risque semblait inutile aux yeux de Léo, voire idiote. Pourquoi vouloir faire ça soi-même quand des professionnels existent pour cela ? Si ce n’était pour faire grossir son ego. Certes ils sont aspirants héros, mais ils ne sont qu’en première année, il fallait être réaliste… Bien qu’en contrepartie, il comprenait la volonté d’Aslinn de sauver son amie. Mais l’important était que Melody soit sauvée, peu importe par qui, non ? Et quid de l’état de l’étudiante de Yuei si cela venait à échouer ? D’après l’irlandaise, la personne qui avait fourni ces informations à Coy ne pouvait révéler tout cela à la police. Quelque chose qui échappait au britannique, il y avait sûrement une raison à cela mais… ça ne pouvait l’empêcher de le travailler.


Au final, Léo était perdu entre plusieurs sentiments. Celui de la compréhension d’une amie qui veut
sauver celle qui lui est proche. À l’inverse celui de l’incompréhension, du conflit d’idéaux avec ses propres camarades. Mais aussi celui de la grande peur de perdre ses amis. Il pourrait pourtant les sauver, appeler les forces de l’ordre ne devrait que les aider, non ? C’est d’ailleurs ce qu’Iku lui avait suggéré. Mais il avait décidé de leur faire confiance. Enfin… il était parti sur cette idée, au début. Erreur ou pas ? Il l’ignorait. Il ne faisait que remettre son choix en question, ne sachant quoi faire. Il avait passé sa journée à se tourmenter, il n’avait même pas été attentif en classe. Takiiro-sensei l’avait d’ailleurs réprimandé à ce sujet, il n’avait pas l’air malin lorsque le professeur lui avait posé une question, dont il n’avait pas écouté l’énoncé. Le poulpe avait compris par la même occasion que quelque chose le tracassait, mais l’étudiant avait répondu comme n’importe qui l’aurait fait : « Non, ça va… ». Convaincant.

Il était assis en tailleur sur son lit, téléphone portable posé devant lui. Arrivera-t-il à dormir sans connaitre l’issue de leur mission ? Sûrement pas. Devrait-il l’interrompre pour s’assurer de leur survie ? Ou faisait-il bien de leur faire confiance ? Il savait qu’ils couraient un danger, et il était là, dans sa chambre, à ne rien faire et attendre que ça se passe.

Les héros sont des professionnels formés. Nous ça fait 4 mois à tout casser qu'on suit une formation et qu'on s'entraîne vraiment. On n'a pas de licence provisoire et on n'a même pas fait le moindre de stage. On n'est pas comparable.
Et voilà ! Ça c'est l'image d'un Héros que le monde nous montre, quelqu'un de formé, fort, officiel et au centre de l'attention ! Mais un Héros ce n'est pas juste une licence ou un entrainement, c'est avant tout un cœur, un courage et un sens du sacrifice, putain ! Désolé si je vais loin mais l'image que tu as du Héros m'énerve.

Cet échange de message avec Coy lui trottait aussi beaucoup dans la tête. Mais il avait tort. Enfin… peut-être ? Ou partiellement ? Un héros n’est pas un débile qui se jette dans la gueule du loup à chaque SOS. Léo voulait-il devenir héros, sans avoir ce cœur ? En avait-il rien à secouer des autres, était-ce de l’égoïsme ? Non, bien sûr que non, il craignait le pire pour eux ! Voulait-il devenir héros sans avoir le courage d’affronter les grosses difficultés ? Non il n’y a pas de mal à être réticent à l’idée d’affronter plus fort que ça ! Voulait-il devenir héros sans avoir ce cœur, ce courage, et ce sens du sacrifice ? Avait-il… trop peur ? Pas seulement pour ses amis, mais aussi pour lui ? Non, cela ne change rien, ce n’était pas à eux de faire ça !

Et si… et si c’était à lui de faire ça… ? Dans ses réflexions, il ne sentait pas que de petites larmes coulaient sur ses joues. Qu’est-ce qu’il foutait putain ? Il chialait d’indécision ? Bravo le héros, bravo ! Time Breaker, les héros qui défie l’écoulement du temps de mon cul sur la commode. Il ne défie rien du tout ouais, il ne sait même pas se défier lui-même ! Il commençait à se lever, et saisit sa planche. C’est donc ta décision ? Mais c’est illégal ce que tu vas faire Léo, tu risques de te faire renvoyer ! Es-tu stupide ? Et si t’y restes, tu n’auras rien arrangé à l’affaire, tu auras même tout empiré ! Mais là, une personne avait besoin d’aide. Et il pouvait la sauver. Pouvait-il seulement se regarder dans une glace en disant « Je veux devenir un héros » s’il abandonnait des personnes en danger ? Non.
… Très bien.
Soyons stupide et illégal.

Il ne savait pas où avaient lieu les festivités. Coy avait proposé un rendez-vous à la gare pour se diriger vers Yokohama. Par contre, l’endroit précis lui était inconnu. Mais… peut-être avait-il moyen de le savoir.

Salut Haru, désolé de te déranger, mais j’ai vraiment besoin de toi. Est-ce que tu saurais me tracer le téléphone de Coy s’il-te-plait ? Ou celui d’Aslinn si tu la connais. C’est super urgent !

En attendant la réponse, il quitta déjà sa chambre et se précipita vers la porte d’entrée. Sa mère l’aperçut depuis le salon et l’interpela en se demandant ce qu’il allait faire.

« Désolé j’avais oublié de te dire que j’avais une sortie ce soir, je reviendrai tard, à plus ! »

Il ferma la porte derrière lui sans laisser le temps de répondre, et cela avec un pincement au cœur. Il dépréciait fortement son inquiétude à l’écart de ses camarades, qui foncent vers le danger. Et lui, il était en train de faire la même chose, par rapport à sa famille. Vivement que tout cela soit derrière lui, ces sensations étaient insupportables. Une fois dehors, il se dirigea vers la gare, alors qu’il reçut une réponse de l’étudiant support.

Salut gamin. Devrait pas y avoir de problème, t'as qu'à me passer l'un des numéros. Coy c'est votre crocodile domestique de Shiketsu ça ?

Toujours avec le gamin… mais peu importe, il était heureux de cette réponse positive. La relation entre Coy et Haru ne lui semblait pas géniale. Alors désolé Aslinn, mais ce sera ton numéro qui sera donné. C’est pour le bien de tous…

Super, merci beaucoup ! Tiens, voilà celui d'Aslinn. Et non Coy c'est un pangolin, on n'a pas de crocodile à Shiketsu je crois.
Pareil.

Il était très buté sur ses idées lui… mais peu importe, il lui avait fourni une grande aide.

Tu es en filière assistance, mais ce soir tu es mon héros ! lui répondit-il sincèrement.
Tu me devras une pizza.
Ça marche !

À présent, il n’y avait plus qu’à rester en vie, pour lui offrir cette pizza. Il faisait peut-être une connerie, quelque chose de très imprudent, mais il était soutenu. Est-ce que c’était ça l’héroïsme ?




Maintenant qu’il arrivait là où le signal du téléphone d’Aslinn s’était immobilisé, il pouvait appeler la police pour donner le lieu exact. Était-ce une bonne chose ? Il l’ignorait, mais sa décision ne changeait pas : il allait faire confiance à sa classe, et à lui-même. Il fallait assumer jusqu’au bout, à présent. Les hostilités avaient sûrement commencé, mais il ne savait pas si jusque-là, le bruit était assez fort pour faire sonner une alerte. Il n’y avait pas de voisinage proche on dirait, ce qui facilitait la discrétion de l’assaut. Les rues n’étaient pas agitées, bon point. Pourvu qu’ils aillent tous bien…

Bref, il fallait qu’il songe à sa propre infiltration. Il s’était approché discrètement pour observer l’entrée. Ça se bagarrait déjà il semblerait. Néanmoins, il ne distinguait le typique physique d’Aslinn, mais pensait reconnaitre Coy et ses écailles blanches. Peut-être était-elle à l’intérieur… Mais Léo ne voulait pas attirer l’attention, sinon il ne pourrait jamais passer. Il allait contourner, il trouvera bien une entrée par l’arrière. Les fenêtres de l’immeuble ne semblaient plus être que des trous béants, c’était parfait. Contournant discrètement la structure qu’il le pouvait, il se retrouva de l’autre côté. Il laissa sa planche ici et sortit Little Ben, son yo-yo made by Oroshine. Il le lança dans l’un des trous du premier étage et le cala dans un angle droit. Il enroula la corde autour de son poignet pour plus de consistance dans sa poigne, puis il commença son ascension, jambe après l’autre contre la façade. Ici, ses séances d’escalade n’ont jamais été aussi utiles. Arrivé en-haut, il regardait discrètement dans toutes les directions, vérifiant l’absence de quelconques gardes. Il n’y avait pas d’éclairage, mais la lueur de la lune permettait un minimum de visibilité. La voie semblait libre. Il détacha ses cheveux pour éviter de se faire trahir par sa touffe, et glissa son élastique dans sa poche. Il chercha donc les escaliers et gravit les étages les uns après les autres, gardant son yo-yo dans la main droite au cas où. Pourvu qu’elle ne lui soit rien arrivée…

Le voilà maintenant au sixième étage. Il entendait des bruits, qui se faisaient de plus en plus fort, signes qu’il y avait une bagarre toute proche. Il arrivait vers les escaliers pour l’étage supérieur, discrètement. Le combat commençait déjà au sommet de la cage. Il fallait y aller.
Il s’élança dans les marches, dévoilant ainsi sa présence. Il vit d’abord deux personnes. Une première au sol… il la reconnaissait ! C’était le type bizarre qui discutait avec Coy à la plage. Est-ce que c’était lui son fameux indic ? L’autre personne semblait lui être opposée… ce sera la première cible ! D’un geste de la main, Léo déploya son yo-yo et le balaya au-dessus du corps de son supposé allié au sol, tentant d’attraper cet homme plutôt bien habillé.

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Ryou Hanazawa
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Feuille de personnage
Titre: Lady Moriarty
Expérience: 335/900
Alter: split second
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Ryou Hanazawa
Rang C+
Dim 16 Sep - 23:41
Le temps que mon genoux trouve sa cible, la situation a pris un cours encore plus bordélique, en un instant. Le crétin surarmé à commencer à se plier de douleur à peu près au moment où la gamine disparaissait par la porte, m'arrachant un début de grognement frustré. Il restait au moins le mec noir invisible, mais après avoir pris plusieurs balles en plein ventre, il n'avait pas l'air en état de bouger pour l'instant. Au moins j'avais fait lâcher son Famas à mon adversaire, réduisant grandement sa dangerosité. J'ai d'ailleurs profité que l'arme tombait pour déplier ma jambe, la repoussant vers l'escalier et les étages inférieurs, histoire que jamais il ne puisse la ramasser, et ce quitte à ralentir un peu mon retour en garde ou mon enchaînement.

Enchaînement que j'ai de toute façon interrompu quand un grand gaillard à la peau aussi blanche qu'une feuille de papier déboule à son tour, de l'intérieur de l'étage. Difficile de ne pas deviner qu'il était dans le camp d'en face, donc j'ai arrêté le coup de poing qui se préparait à partir, choisissant plutôt de me remettre en garde pendant que mon pied regagnait le sol aussi vite que possible et que le grognement commençait enfin à ressembler à quelque chose, un cri primal qui montait vers les aigus. Il ne s'intéressa cependant pas un instant à moi, choqué autant que fasciné par le truc noir dans l'escalier. Ils se sont même parler, prouvant qu'ils se connaissaient, avant que le nouveau mafieux se jette sur lui.

Mon propre adversaire finissait juste de hurler une insulte quand il remarqua à son tour le nouveau venu, achevant le geste dans lequel il dégainait de nouvelles armes. Beretta et couteau, une combinaison moins intimidante que le fusil qu'il avait juste avant mais pas inoffensif pour autant. J'aurais sans doute pu l'empêcher d'en prendre un sur deux si le nouveau venu ne m'avais pas mise sur la défensive. Au moins son arrivée n'avait pas perturbé que moi. Le fana d'armes tourna son regard à droite, observant son allié peut-être providentiel un instant alors qu'il frappait sans succès mon allié à moi, puis à gauche, réalisant que la fille-mouton revenait déjà vers nous – je ne la voyais que du coin de l’œil, trop floue donc pour réaliser qu'elle portait la petite Melody qui était donc bien là et bien vivante, quoique bien amochée – avant d'enfin se rappeler qu'il était en plein combat et pointer son canon dans ma direction.

Dommage pour lui, j'avais enregistré les informations importantes plus vite que lui et donc réorienté toute mon attention sur la cible à abattre la première. Le temps qu'il raffermisse la prise sur la crosse de son arme et lui fasse faire tout l'arc de cercle depuis sa cible initiale jusqu'à moi, mon talon avait presque fini de voler jusqu'à son menton.


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Je rentre dans votre tête en #cc0000


Dernière édition par Ryou Hanazawa le Dim 16 Sep - 23:59, édité 1 fois
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Dés de combat
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Dim 16 Sep - 23:41
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David Matsui
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Titre: Maraudeur
Expérience: 345/700
Alter: Wendigo
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David Matsui
Rang C
Lun 17 Sep - 21:38
Wendigo est figé sur place. Tous ses sens lui hurlent de fuir alors que le sang d'Alucard semble transpercer ma gorge. Une autre rasade de bile viens agrandir la flaque de vomi. Les sueurs froides la suivent de près. Putain de merde, c'est pas bon. Mon Alter... mon Alter ne doit pas rester ici. JE ne dois pas rester ici. Partir. Je dois partir loin, très loin, le plus loin possible. M'enterrer. Je dois m'enterrer dans les égouts. Et ne plus jamais en sortir. Plus jamais...

J'ai peur.

Mes poils se dressent en une seconde alors qu'un autre soubresaut me fais cracher de la bile sur le sol. Mon fusil à pompe commence à puer la merde. Est ce que j'ai déjà eu Peur comme ça depuis l'accident ? Pas une fois. Pas une fois dans la rue, pas une fois dans les égouts, pas une fois sur les toits, pas une fois dans les fusillades. PAS. UNE. FOIS. Des petites peurs oui, des absences oui. Mais ça... ça non non NON ! Je ne me suis pas fait une terreur pareil une seule fois depuis que j'ai commencé à... à dévorer des...

"Mourir. Je veut pas mourir. Pas mourir... Je veut pas..."

Tais toi. Arrête de penser.

Concentrer.
Je dois me concentrer.
Arrêter de penser.

L'instinct. Je dois faire réagir Wendigo à l'instinct. Je dois... je dois survivre. Je dois fuir, élève de Yuei en détresse ou pas je dois survivre. Analyse rapide : Lady Moriarty, Mac Megido et sa camarade, un mercenaire avec un beretta, Lui.

Un yoyo.

Léo Oxton, élève de Yuei et ami de la Biquette, viens de sortir de nulle part. Et de tenter de L'agresser avec un Yoyo. Ce qui a loupé. Et maintenant il est seul. Seul avec le regard du Vampire qui se tourne vers lui. Vers lui. Vers lui. Vers lui et personne d'autre. Des entrailles sur le sol. IL va mettre des entrailles partout sur le sol. Si je ne fait rien Léo Oxton va mourir. Il va mourir alors que ses entrailles s'écraseront sur le sol.

L'impulsion est plus forte que moi.

Je ne veut pas. Je ne veut pas d'entrailles sur le sol. Wendigo plonge. Wendigo plonge vers le petit être avec tout ce qu'il peut. Sa main agrippe son vêtement. Puis le tir. Le tir vers la sortie. Le petit être suit. Un rapide mouvement permet à mon Alter de le plaquer sur son torse.

"Pas comme ça... pas laisser mourir comme ça..."

Le sprint. Le coup de feu viens de donner le départ du sprint. Un regard d'animal blessé parcours les regards de Wendigo alors que sa gueule grande ouverte fait pleuvoir de la bave sur Léo Oxton. De la bave et du sang. SON sang. Plus rien. Mon Alter n'entend plus rien tandis qu'il tente de passer les escaliers. De rejoindre le rez de chaussé.
Pas encore. Pas comme ça. Je veut pas mourir comme ça.



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Dernière édition par David Matsui le Sam 22 Sep - 14:23, édité 1 fois
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Aslinn Mc Megido
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Titre: Curly Locks
Expérience: 390/700
Alter: Mouton électrique
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Aslinn Mc Megido
Rang C
Ven 21 Sep - 14:53
What a fuckin’ mess.

Tout le monde se massacrait allègrement dans tous les sens. L’Ombre et le mec au fusil. Le mec au fusil et la Dame Rouge. Et voilà que, semblable à une bourrasque, un individu plus pâle qu’elle (fait notable en soi) venait de se joindre à la fête. Cet homme… Pour une raison mystérieuse, il était torse nu, alors même qu’il n’avait pas vraiment l’air de sortir de la douche. Non pas que cela pose problème. Il était fort bien bâti et Aslinn avait un goût prononcé pour les musculatures apparentes et… Ce n’était pas du tout le moment de penser à ça. Ils étaient théoriquement en supériorité numérique mais, dans les faits, elle ne pouvait pas se battre et le type au flingue qui se tenait devant la pièce où Melody était retenue ne tarderait pas à arriver (qu’est-ce qu’il faisait au juste ? Était-il affecté par le poison de son amie?). Elle devait passer, et maintenant. Elle n’aurait pas d’autre occasion.

Elle restait en mouvement, cherchant un moyen de passer, à gauche, à droite. Un espace suffisamment large entre deux combattants. Un chemin qui lui permettrait de ne pas passer devant le calibre d’une arme. Quelque chose… Oh, hey, it’s Léo. Curieux ça. Elle était certaine qu’il ne viendrait pas. Pourtant, elle était soulagée de le voir. Probablement que, de la même manière qu’elle ne réalisait pas complètement qu’elle tenait contre elle le corps chaud de Melody, elle avait du mal à croire que son ami se tenait vraiment dans l’escalier. C’était une sensation très étrange. Elle avait en quelque sorte mis ses sentiments sur pause, et se retrouvait face à des faits purs et durs. En un éclair, elle passa en revue ses objectifs et les facteurs qui pouvaient avoir une influence sur leur accomplissement ou leur échec.

-Elle voulait sauver Melody. Melody était avec elle.
-Léo était là. Léo ne devait pas être blessé.
-Igaki n’était pas là. Donc il se battait à l’entrée. Il devait survivre pour qu’elle puisse le frapper.
-Elle tenait Melody. Donc elle ne pouvait pas se permettre de se battre.
-La Dame Rouge semblait gagner. Peut-être n’aurait-elle pas besoin d’aide ? Mais elle l’avait aidée et était une amie de Melody, elle devait la remercier et pour cela il fallait qu’elle s’en sorte.
-L’Ombre était là, elle aussi, mais pouvait se permettre de crever. Tant qu’elle était là, ça voulait dire que son maître était encore capable de se battre.
-L’homme au fusil se concentrait sur la Dame, l’homme pâle était face à l’Ombre et Léo, l’homme au pistolet allait arriver.

Conclusion : elle devait s’enfuir avec ses camarades sans abandonner Melody, puis appeler la police. Éventuellement, elle reviendrait pour aider la Dame Rouge. Bien. Plus qu’à quitter cette espèce de zone de guerre improvisée. On commençait à y être sérieusement à l’étroit.

Ce fut l’Ombre qui lui donna une chance. En prenant la fuite, elle aussi, en embarquant Léo, même ! C’était trop beau pour être vrai. Alors même que la créature ne connaissait pas son plan, elle était en train de le suivre à la lettre. Comme quoi même quand on est profondément dans la merde, il y a des hauts et des bas. Aslinn fonça à la suite de la bestiole. Comble du bonheur : l’homme pâle ne bougea pas. Que demander de plus ?

Alors qu’elle s’engageait dans l’escalier, elle tourna très légèrement la tête vers la Dame, en plein combat, avant de l’interpeller.

"Hang on just a little longer, Miss !"

Elle reviendrait. Mais d’abord, elle devait mettre Melody en sûreté. Quand à Léo, toujours porté par l’Ombre, elle venait d’arriver à son niveau.

" ‘sup."

L’Irlandaise était vraiment dans un état second et elle le réalisait pleinement. Elle priait pour qu’une fois tout ceci terminé, elle ne subisse pas trop violemment la retombée de stress.



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Aslinn sauve le monde et casse des bouches avec le sourire en #ff00cc.
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Alucard Dracula
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Titre: Alucard
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Alter: Vampirisme
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Alucard Dracula
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Sam 22 Sep - 20:13
Le Yoyo tombe sur le sol avec en tintement alors que le Vampire se décalait le plus vite possible. Il se réceptionna en glissant sur le sol, ses chaussures de luxe couinant sur le carrelage. Un rapide retour de tête vers l'attaquant offre à la créature d'All For One la vision d'une énorme touffe verte. Un autre élève de Yuei peut être ? Non... pas de Yuei. Léo Oxton. Intéressant. Un étudiant de Shiketsu pas si puissant que ça, juste dans la moyenne. Son arrivé surprise sur le champs de bataille fait sans doute parti d'un plan. Entre ça et l'amie de Melody, la deuxième école héroique du Japon avait de quoi en revendre. Enfin, si ses élèves ne se limitait pas au lancer de yoyo.

Et bien, si tout cela est un plan de sauvetage, mieux valait ne pas le faire échouer.

"Léo Oxton and Aslinn Mac Megido. What a waste of time !"

La jeune femme jette un rapide regard en ma direction, Melody sur le dos. Son petit regard, exprimant parfaitement la satisfaction de me voir immobile. Tout l'Alter du petit David qui, après avoir attrapé son camarade étudiant, est en train de s'enfuir aussi vite que possible. Eddie, quand à lui, etait coincé au corps à corps avec Lady Moriarty. La situation semblait complètement dépasser le contrôle de la petite bande de mercenaire rassemblé par Monroe. Une vilaine, deux étudiants et un ancien patient d'asile c’était donc trop pour la redoutable famille Snicket. Ce serait navrant si cela n’arrangeait pas les plans de la Ligue. Mais bon, autant faire en sorte d'avoir l'air productif. Et de couvrir les arrières d'une certaine jeune fille.

"Mais toi Lady Moriarty... toi tu es loin d'être une perte de temps !"

Des lances de sang sortirent du corps du Vampire à toute vitesse en direction des pieds de la demoiselle. Voila un adversaire intéressant, voila un obstacle qui mérite d'être supprimé. Cette vilaine n'était pas de la Ligue, et il n'était pas question de laisser la concurrence mettre la main sur la fille de Ludwig. Pas alors qu'elle était devenue un outil aussi utile qu’intéressant. Et pas alors qu'elle était peut être sur le point de devenir plus que ça. Une arme à feu ne pas être utilisé par deux personnes en même temps. Les jeunes filles en détresse c'est la même chose. Si on veut pouvoir en user librement il faut être prêt à se salir les mains.

Et Lady Moriarty était le genre de Femme sur qui Alucard aimait se salir les mains.



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Dernière édition par Alucard Dracula le Sam 22 Sep - 20:42, édité 3 fois
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Sam 22 Sep - 20:13
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'Attaque Rang C' :
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Sam 22 Sep - 20:46

(PNJ présent(s) dans la scène :  Monroe Snicket, frère de Melody et Eddie, un subalterne des Snicket)




"Bon sang… !"

Que faire ? Dans tous les sens, ça s’agitait. Un nouveau venu à gauche. La fille Snicket plus loin devant. Face à lui, une femme qui en avait dans le ventre. Et Monroe qui ne venait pas ! Heureusement qu’Alucard était là pour le soutenir et…

"Léo Oxton and Aslinn Mac Megido. What a waste of time !"

Il était sérieux ce fils de chien ? Il laissait passer la sœur du boss sans sourciller ? C’était quoi, une trahison sur le tard ? Si oui, alors il leur avait mis bien profond. Bien joué. Mais il n’allait pas laisser passer ça. Le nouveau gosse, avec sa tignasse débile, porté par le monstre noir… Il allait payer. La chèvre était déjà hors de vue. Eddie pointa son arme et tira, sans pour autant détourner le regard de la Femme. Il put entendre sa balle ricocher contre un mur. Raté. Tant pis, il devait désormais gérer son adversaire principal. Non sans réprimander le traître présumé au passage.

"Hey, Alucard, tu fous quoi au juste ? Je peux gérer cette…"

Impossible de retranscrire exactement à l’écrit le bruit qui s’ensuivit. Un mélange entre le son d’un hurlement de douleur, d’os brisés, d’un giclement sinistre de sang, et d’une phrase coupée dans son élan. Un son bien peu glamour, en somme. La douleur est insupportable. Eddie n’avait pas du tout vu le coup venir, trop occupé qu’il était à gérer plusieurs adversaires et à se plaindre. Se battre ou geindre, il faut choisir.

Le coup à la mâchoire de la Femme projette contre le mur l’aficionado des armes, qui lâche son arsenal tout en glissant lentement au sol. Sa bouche est couverte de sang, son regard est absent, son menton est ballant. Eddie est hors d’état de nuire.




"RHAAAAAAAAA !"

Il se met en marche. Lentement, ses muscles se remettent à fonctionner. Un pas. Puis un autre. Il resserre son emprise sur son arme. Crocs dehors, griffes étendues, Monroe Snicket traverse le couloir, de plus en plus vite à mesure que le poison paralysant s’estompe. Il est fou de rage. Comme il ne l’avait jamais été auparavant. Même après avoir perdu son œil. Même après les remontrances de son père. Même après l’insolence de Melody. Tout cela n’était rien par rapport au fait de voir sa sœur prise sous ses yeux par une pisseuse sortie de nulle part.

"Je peux gérer cette…"

L’homme aux crocs de serpents pénètre juste à temps dans la pièce pour voir son deuxième meilleur combattant être étalé d’un seul coup de pied. Par… Lady Moriarty. Sur laquelle Alucard se jette. Monroe siffle. Un vaisseau sanguin dans son œil droit a explosé. Cet enfoiré ne perdait rien pour attendre. Mais pour l’heure, seule Melody comptait.

L’héritier des Snicket se dirigea vers l’escalier menant aux étages inférieurs. Sa bouche, légèrement entrouverte, laissait passer une légère fumée bleutée. Il était loin d’en avoir fini. Il ne les laisserait pas s’en tirer ainsi. Il allait tous les massacrer. La gamine-mouton. Lady Moriarty. Peut-être même Alucard, tiens. Et même Melody. Oui. Si vraiment il n’y avait pas d’autre choix, il prendrait sa vie. Personne d’autre ne pouvait l’avoir. Ni Ludwig, ni Alucard, ni Yuei, ni Moriarty, ni Mc Megido. Personne. Personne.

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Dés de combat
Sam 22 Sep - 20:46
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#1 'Attaque Rang C' :
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#2 'Esquive Rang D' :
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