C’était après tout une journée ensoleillée qui attendait Jonathan, celui-ci s’empressa de se préparer en enfilant son uniforme à toute vitesse pour rejoindre le lycée sans même prendre de petit déjeuner tout cela avec le sourire aux lèvres. Il le savait aujourd’hui serait un jour spécial pour lui, il allait enfin pouvoir annoncer aux membres du club de Baseball qu’ils allaient enfin pouvoir participer à leurs premiers matchs officiels.
Jonathan avait fini par devenir capitaine du club sans même s’en rendre compte, après tout c’était un club abandonné à la base qui fut repris par Jonathan et remis sur pied par lui-même. Il avait réussi à faire beaucoup de recrutement que ce soit auprès des premières années ou bien de ses aînées de seconde ou troisième année. Avant toute chose il fallait pour lui finir la journée qui l’attendait, c’est bien en sortant son emploi du temps qu’il comprit que s’il arrivait à survivre au parcours de titan qui l’attend ce ne serait qu’un miracle parmi tant d'autres.
Ce que Jonathan préférait plus que tout au monde était bien évidemment les cours physiques, ou les élèves doivent exercer leurs alters lors de simulation et il a fallu pour lui qu’il tombe sur le jour des cours théoriques… Il n’avait pas spécialement de problème avec les cours théoriques malgré que ceux-ci avait le don de faire somnoler le jeune homme facilement.
Le jeune homme étaient arrivés tout sourire en salle de classe auprès de ses camarades de classe qui était étonnement tous excités. Le moins étonnant dans tout ça ? C’était bien que ses camarades masculins parlaient d’une certaine fille qu’ils n’avaient jamais vu qui était à l’intérieur de l’établissement cette fille était donc à l'origine de toute cette excitation, mais Jonathan lui était préoccupé par autre chose. Il savait très bien que les premières heures de cours seraient comme un combat face à un world boss dans un MMORPG et qu’il fallait tenir le plus longtemps possible. Résultat des courses ? Jonathan prit un coup critique et les premières heures sont venues à bout de lui. La chose qui lui permettait de complètement se réveiller était bien évidemment la sonnerie.
- J’ai rien suivi du cours…
Une chose qui interpella Jonathan était le boucan qui se trouvait dans les couloirs du lycée, c’était extrêmement rare qu’il y ait autant d’agitation dans les couloirs que se passait-il ? Le jeune homme n’était pas spécialement curieux de savoir ce qui se passait. Il pensait que c’était sûrement une histoire de couple qui avait fini par se régler dans les couloirs un peu comme dans les mangas qu’il voyait à la télé, ou l’on voyait le héros se faire gifler dans le couloir par sa copine. Il sortit donc de sa classe pour rejoindre le toit, mais malheureusement, le bouchon qui avait été créé dans les couloirs était tellement énorme qu’il ne pouvait pas se frayer un chemin. La situation avait le don d'agacer Jonathan qui ne comprenait pas le pourquoi du comment.
Jonathan cria dans les couloirs, il ne souhaitait qu’une seule chose, c'était de rejoindre son toit pour aller dormir. Le seul problème de ça, c’est que malheureusement il avait attiré tous les regards sur lui, il ne passait déjà pas inaperçu dans les couloirs avec sa couleur de peau ainsi que sa taille, mais en ajoutant à cela ce cri digne d’un lion dans la savane. Il se sentait comme un animal en plein milieu d’un zoo, il ne connaissait même pas l’origine de cet attroupement et il allait finir par le découvrir.
Dernière édition par Jonathan Kirk le Jeu 1 Juil - 22:02, édité 1 fois
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Feuille de personnage Titre: Miss Usagi Jr. N°2 Expérience: 75/500 Alter: Lapin de Garenne
Kaza Nousagi
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Jeu 1 Juil - 19:43
C’était ce genre de journée où j’avais l’impression de ne pas être du tout à ma place.
Le réveil avait déjà été quelque peu mouvementé. La nuit, courte déjà, avait été interrompue par la sonnerie de mon téléphone, laissant un tintamarre résonner dans une chambre sombre seulement éclairée par les quelques rayons qui passaient les rideaux. Et si j’avais plaqué dans un réflexe un oreiller dessus, je fus bien obligée de répondre au troisième appel consécutif…
Et quel appel. A l’autre bout du fil, ma mère, qui ne manqua pas de me lancer une ardente série de reproches sur le fait que j’avais osé ne pas décrocher dans la seconde qui suivait. Et ma voix encore endormie n’était semble-t-il pas une raison sur le pourquoi j’avais tardé à décrocher. De son côté, au moins elle semblait aller. Elle n’avait pas arrêtée de se plaindre de l’hopital et de l’inconfort de son lit, au point où elle avait passé une nuit blanche juste à réfléchir et envoyer des messages. Ce fut à peu près à ce moment là qu’elle m’annonça que j’avais rendez-vous dans quelques dizaines de minutes à l’autre bout de la ville, dans l’une des écoles les plus prestigieuses du pays : Shiketsu.
Honnêtement, je savais pas comment elle avait fait. Surement via quelques relations, des contacts et compagnie. Le monde des héros devait surement être plus petit que je ne le pensais. Mais ma réaction ne fut pas vraiment l’explosion de joie. Plutôt la surprise, et un peu d’agacement. Sur le coup, j’avais un peu envie de faire autre chose de cette journée que l’on m’imposait, mais cette frustration fut tût, dissimulée au fond de moi. Ce n’était pas vraiment le moment pour répondre à ceci.
Et ce fut donc ainsi que je m’étais retrouvée dans ces couloirs. J’étais surement un peu mal coiffée, pressée par le temps et j’avais à vrai dire le ventre trop vide pour mon goût. La journée allait être longue… D’autant que, déjà, j’avais eu le don de me faire remarquer. La raison ? Mon apparence. Comme d’habitude… Les gens s’étaient immédiatement empressés de voir le phénomène de foire qui passait ici. Entre ma taille, mes oreilles, mon teint de peau, ma queue et j’en passe, bref. Toujours ces mêmes regards. Il fallait croire que même « l’élite » restait intriguée.
Et pour être honnête, toute cette ambiance commençait à être anxiogène, au point où avancer dans les couloirs était stressant. J’entendais les messes basses, j’entendais les sifflements, j’entendais les compliments parfois grossiers… C’était comme à mon lycée en fait, à l’exception que j’étais ici « l’étrangère », et que je n’avais pas du tout l’uniforme que tous arboraient fièrement.
Ce qui fit qu’à la première distraction, je fila sans demander mon reste. L’origine ? Eh bien… Un type qui commençait à crier dans les couloirs. Le pourquoi me restait obscur hein, mais je n’étais pas ici pour apprendre tous les mystères du lycée, juste pour observer et apprendre un peu sur le rythme qu’il pouvait y avoir dans ce genre d’endroit. Mais pour le moment, j’étais plus préoccupée par les autres que par vraiment les cours.
Bref, fuir, mais vers où ? Si j’allais dans d’autres couloirs, les choses ne feraient que se répéter, et la cour serait probablement la pire chose. A défaut, tant pis. Ce serait vers le toit. Au moins, il ne devrait pas y avoir trop de personnes là haut, et j’allais avoir quelques minutes pour souffler dans ce qui se présentait comme une journée de folie.
Il avait bien compris qu’il avait sûrement “casser” l’ambiance en criant dans le couloir, mais selon lui il fallait bien que ses camarades comprennent que les personnes comme lui qui étaient fatiguées avaient pour objectif de rejoindre le toit. Il comprit en observant le visage de certains, qu’il y avait était peut-être un peu trop fort. La situation était bien évidemment spéciale pour lui, c’était sûrement la première fois qu’il se retrouvait dans une situation pareille.
Sans même laisser le temps à ses camarades de classe de prendre la parole ou bien de réagir, il reprit sa route sans hésiter pour rejoindre le toit bien évidemment tout en sifflotant en faisant mine de rien. Il n’avait aucun doute au sujet du petit incident qu’il venait de provoquer, il savait fortement que cela ferait sûrement parler de lui, mais il n’avait que son objectif du jour en tête.
Au moment même où il arriva à rejoindre le toit, il découvrit un paysage incroyable. Ce n’était pas la première fois qu’il admirait ce paysage, mais cela avait toujours le don de l’impressionner, le vent léger, le ciel bleu ainsi que les nuages le tout couplé au bruit environnant des élèves de Shiketsu qui sont sur le terrain de sport. Le toit était selon lui le havre de paix idéal qu’il cherchait, personne pour vérifier si quelqu’un s’était décidé à sécher les cours, mais surtout très peu d’élèves mettaient les pieds sur le toit. Bien évidemment, surtout dû à l’emploi du temps qui était donné aux élèves, il était vraiment très rare de voir des élèves comme Jonathan procrastiner sur le toit.
Jonathan ne réfléchit pas plus longtemps, et s’installa sur la plateforme au-dessus de la porte donnant l’accès sur le toit, de cette façon même si une personne venait à rentrer personne ne se douterait que quelqu’un serait installé au-dessus de la porte. Il sortit donc sans attendre ses écouteurs, les brancha à son téléphone pour ensuite les mettre dans ses oreilles pour au final entendre de douces notes d’un genre de musique traditionnelle, plus communément appelé le RAP. Les minutes passaient gentiment, pendant que Jonathan écoutait sa musique tranquillement, jusqu’à ce qu’un bruit vienne l’interpeller. Il le savait très bien ce bruit n’était pas signe de bon augure, c’était le bruit de la porte qui venait de s’ouvrir
- Holy shit.
Avant même qu’il puisse s’enfuir, il vit une jeune femme qui s’avança et prit place sur le toit. Le plus étonnant dans tout cela pour Jonathan, c’était bien que son plan avait marché la jeune femme n’avait même pas prit la peine de vérifier au-dessus de sa tête, mais la chose qui l’interpella était bien évidemment que cette jeune femme ne portait pas l’uniforme du lycée et n’avait pas l’air de faire partit du corps enseignait. Il prit donc le risque de s’adresser à elle sans prendre garde, après tout c’était sûrement une personne qui cherchait refuge sur le toit, mais pourquoi sans uniforme ?
- Hello Miss ! What are you doing here ?
Jonathan s’était décidé à s'adresser à elle de manière très enthousiaste, il ne savait pas du tout comme celle-ci pourrait réagir face à cette approche, après tout Jonathan était au-dessus d’elle, elle aurait sûrement pu prendre peur au vu de la situation.
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Kaza Nousagi
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Ven 2 Juil - 13:09
Me rendre sur le toit… Plus facile à dire qu’à faire. Ne pas connaître l’endroit était un désavantage certain, d’autant que j’essayais d’être pour le moins discrète. Je ne souhaitais pas recréer un attroupement trois couloirs plus loin, juste car j’avais demandé à quelqu’un où se trouvaient les escaliers les plus proches. Je me retrouvais donc livrée à moi-même, cherchant un peu à l’aveugle où pourrait se trouver ma future cachette. D’ordinaire, j’aurais peut-être pu utiliser le son du vent ou l’odeur fraiche qu’il pouvait y avoir, mais avec les bruits de fonds et de couloirs, c’était peine perdue.
Mais au bout de quelques minutes, je vins à faire la bonne pioche, et à enfin gagner la sortie tant espérée. Elle sonnait vraiment comme une délivrance celle-là, et j’espérais sincèrement pouvoir rester ici durant quelques temps. Certes, ce n’était pas comme ça que ma mère voyait les choses, mais j’avais comme qui dirait besoin d’une pause. Ce n’était pas inintéressant tout de même, mais… Vraiment, je ne me sentais pas à ma place. Je savais de toute façon que je n’étais pas prête pour ça, que je devais grandir avant de passer cette étape, si jamais j’en serais un jour capable.
Je soupirais un peu, alors que j’approchais du grillage. Evidemment d’ici, toutes les personnes étaient toutes petites, et ce malgré le fait qu’ils représentaient le futur du japon. Dans cette vue d’ensemble que j’avais, combien de futur prétendant au top 10 des héros pouvaient se voir, se distinguer ? Délicat à dire évidemment. Mais ce fut une voix derrière moi qui vint à me surprendre, me faisant bondir et dressant complètement mes oreilles sur ma tête ! ‘’Q-Que ?!’’
Je me retournais brusquement, directement sur la défensive, pour voir qu’au dessus de l’entrée vers le toit un type se trouvait là ! Evidemment, un lycéen d’ici, mais… Il m’avait mit la chair de poule ! Un comble tout de même… ‘’Qu’est-ce qui vous prend ?! J’aurais pu tomber à cause de votre surprise !’’
Bon, j’exagérais surement énormément là. Vu la taille du grillage, il m’aurait fallu un saut olympique pour arriver à passer au dessus. Clairement pas quelque chose qui pouvait se faire par réflexe. Mais tout de même, il m’avait fait vraiment sursauter ! J’étais obligée de poser ma main sur mon cœur, et de souffler assez lourdement pour essayer de me calmer. Cette journée devenait vraiment de plus en plus malaisante. Cependant, il m’avait dit quelques mots, et à y repenser… Il avait parlé en anglais. Super. Bon, je n’étais pas la pire de la classe, loin de là, mais ça restait tout de même quelque chose de nettement moins naturel pour moi. Toutefois, j’ignorais s’il parlait Japonais, donc j’allais devoir faire cet effort. ‘’Hum… Can you repeat ? You scared me.’’
Et pas qu’un peu. Mais je n’allais pas non plus lui faire la morale ou toutes autres choses. Je n’étais pas là pour me faire des ennemis, et je doutais très sincèrement qu’un étudiant dans l’une des plus prestigieuses écoles du pays accepterait de se prendre gratuitement des reproches. Probablement qu’un paquet devaient avoir l’égo qui suivait de toute façon, même si je ne faisais pas une généralité non plus. Surtout que bon, s’il restait sur son promontoire, la conversation allait être pour moins… Difficile. Et bizarre aussi, mais bon. Cette journée l’était.
Jonathan s’était mis à rire face à la réaction de la jeune femme suite à son apparition soudaine. Il se disait que la réaction était sûrement un peu excessive au vu de ce qu’il venait de se passer. Il était encore en train de rire jusqu’à ce qu’ils entendent la jeune femme tenter de parler en anglais, il n’avait pas encore totalement l’habitude de parler japonais, ses réactions naturelles sortaient en anglais malgré lui.
- D’ailleurs je parle japonais pas besoin de se tracasser.
Autant faciliter la conversation après tout, c’est sûrement ce qu’il aurait dû dire depuis le début pour pouvoir communiquer plus simplement avec la jeune femme. Il prit donc également la décision de descendre de son nid pour rejoindre la jeune femme qui se trouvait sur le toit. À sa plus grande surprise, il vit enfin clairement le visage de celle-ci. Il fut surpris par son physique, la jeune femme était plutôt grande pour une Japonaise ce fut une énorme surprise de voir une femme aussi grande, mais le plus surprenant pour lui et la chose qu’il avait fini par remarquer avant toute chose était bien son teint de peau.
- C’est la première fois que je vois quelqu’un avec un teint presque aussi foncé que le mien au Japon, ça fait plaisir je me sens moins seul.
C’était sûrement la première chose qu’il put remarquer chez elle, il avait l'habitude d’être la seule personne avec un teint comme le sien dans ce lycée ce qui lui permettait de ne pas passer inaperçu. Chose plutôt appréciable pour quelqu’un comme lui ayant un amour du bling-bling, il avait fini par garder ses habitudes vestimentaires américaines, il portait encore ses boucles d’oreilles en diamant aux oreilles, le tout avec sa chaîne autour du cou. Jonathan avait le don de passer pour le cliché même du rappeur américain sans même le vouloir. C’est en continuant son observation de la jeune femme qu’il remarquait, qu’elle possédait également des oreilles de lapin, sûrement dû à son alter. Ça n’avait pas surpris autant que ça Jonathan il avait déjà vu des alters en tout genre surtout dans son lycée, mais il se demandait toujours qui était cette jeune femme.
- J’en oublie presque les bonnes manières, sorry. Je suis Jonathan Kirk étudiant du toit de Shiketsu et vous ?
Après tout, ils n’allaient sûrement pas continuer leurs conversations sans même échanger les règles de politesse basique telles qu’échanger leurs identités. Il voulait surtout éviter de paraître impoli, mais l’objectif était clairement raté dès sa première approche.
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Kaza Nousagi
Rang D+
Sam 3 Juil - 13:08
Actuellement, j’avais vraiment l’impression qu’on se moquait de moi. Ce guet-apens, cette embuscade sur le toit... Habituellement, je les sentais venir, que cela soit dû à quelques rires camouflés de ceux qui s’imaginaient pouvoir me prendre par surprise ou à leurs odeurs que je commençaient à reconnaître. Mais là, avec toutes les choses que je ne connaissais pas, me concentrer était une tâche bien plus difficile… Ou alors, lui non plus ne s’attendait pas à me voir débouler ici.
Face à sa réaction, mes bras se croisèrent tandis qu’un regard un peu sévère se fit sur mes traits. Allez, qu’il se marre un bon coup face au fait qu’il avait réussi à me surprendre. C’était un mauvais moment à passer. Mais bon, entre me faire moquer ici et être comme une alien dans les couloirs de ce lycée, je crois que mon choix était fait. Au moins, ici, il n’y en avait qu’un, et j’allais peut-être pouvoir réussir l’ignorer.
Mais bon, une difficulté de moins déjà, il parlait japonais. Au moins, cela allait faciliter la communication, quand bien même je pensais être capable d’assurer une conversation dans cette langue. Peut-être pas d’une manière fluide, mais au moins répondre à des questions et en poser. Cependant, les choses étaient bien plus naturelles dans la langue de l’archipel. De plus, il vint à descendre à ma hauteur. Avec sa taille, la langue qu’il utilisait et son teint de peau, c’était plus que probable qu’il vienne d’un autre pays, mais qu’il ne fasse sa scolarité ici, à Shiketsu. Autrement, comment aurait-il eu un uniforme ?
Toutefois, la première chose qu’il regarda, et qu’il remarqua à voix haute, était la mienne de couleur de peau. Au moins, ce n’était pas les oreilles pour une fois. Et sur ce point là, c’était une longue histoire. ‘’J’ai ça de mon père. C’est surement la seule chose que je sais de lui.’’
Je détournais un peu mon regard, roulant rapidement des yeux sur cette affaire. Celle de ma vie, mais bon, c’était une autre histoire. Dans tous les cas, il vint à se présenter, sous le nom de Jonathan Kirk. Etudiant du toit ? Eh bien, il semblait que j’avais pénétré sur son territoire. ‘’Kaza Nousagi. On m’a autorisé à faire une journée d’observation ici, mais… Ça se passe surement moins bien qu’ils l’avaient prévu. Entre l’absence d’uniforme et les oreilles. Et j’en passe.’’
J’avais bien vu que certains regards ne s’étaient pas arrêté qu’à ça. Evidemment, il y en avait eu pour mes formes. A croire qu’il y avait vraiment des lycéens en chien ici. Mais bon, c’était le cas partout ça. Mais c’était d’autant plus pénible de devoir supporter de tels regards. Tant que ça en restait là. ‘’J’avais besoin de prendre l’air. C’est vraiment anxiogène d’être au centre de l’attention, surtout dans un endroit si… Si… Comment dire…’’
Je réfléchissais un peu, me tournant en direction du grillage, et observant les immeubles qui se multipliaient au lointain. A en perdre l’horizon et la raison. ‘’Si spécial.’’
Jonathan venait donc de comprendre le pourquoi du comment au sujet du raffut créé dans le lycée, c’était après tout anodin de voir une jeune fille sortir de l’ordinaire sans uniforme et avec des oreilles de lapin énorme. Il comprenait le point de vue de ses camarades, mais il se demandait surtout si tout ce boucan était nécessaire, après tout elle était en journée d’observation, pour le moment elle avait sûrement dû voir les pires facettes du lycée même si les conditions de son arrivée n'étaient pas totalement bonnes. Cette situation où il attirait les regards, il la connaissait très bien et l’avait vécu lors de son arrivée, mais cela ne l’avait pas dérangé plus que ça, il comprenait que cela pouvait être dur à vivre pour certains, cela pouvait même parfois virer au malaise sans que certains s’en rendent compte. Kaza avait utilisé le mot spécial pour décrire le lycée, si on devait lui demander comment décrire l’établissement, il aurait sûrement utilisé les mêmes termes.
- Hmmmm, je suis d’accord spécial c’est le terme.
Après tout le jeune homme dès son arrivée l’avait compris, il était arrivé dans un univers différent, ce changement brutal de monde est effrayant. Il était après tout passé des rues de Chicago à un lycée héroïque, sa vie avait réussi à changer du tout au tout, et ce du jour au lendemain. Même si le changement de monde était surprenant, on y retrouvait quand même de bons points, on pouvait rencontrer beaucoup de personnes tous possédant une vision de la vie différente surtout à Shiketsu. On retrouvait une mixité culturelle énorme, des élèves de partout dans le monde faisaient partie du lycée que ce soit des Irlandais, des Français et également des Australiens. Finalement, même si pour lui cet endroit était très spécial et différent des cadres qu’ils connaissaient, le jeune homme avait l’air d’apprécier sa nouvelle vie d’étudiant au sein de Shiketsu.
- Dis, tu es venu faire cette journée d’observation pour rejoindre notre lycée ?
Au final la curiosité de Jonathan avait vaincu, cette jeune femme qui avait l’air d’être très tourmentée dû au fait qu’elle soit au centre de l’attention, elle garderait sûrement un mauvais souvenir de son passage en journée d’observation. Le jeune homme ne voulait pas qu’une étiquette soit collée dans la tête de la jeune femme au sujet de Shiketsu. Il réfléchit donc à un plan pour changer cela et une idée lui vient en tête.
- I have an idea. Tu préfères continuer à aller en cours et être le centre d’attention du lycée pour la journée ou découvrir le lycée avec un étudiant pas très futé ?
Jonathan savait très bien qu’il avait quelque chose à faire de l’après-midi, et c’était bien de secher les cours sans se faire prendre, mais il avait dorénavant une mission plus importante c’était de faire découvrir Shiketsu à Kaza, il ne savait pas si elle serait d’accord pour faire le mur avec lui, il pensait que ce serait sûrement le meilleur moyen pour elle d’évacuer cette pression et de découvrir calmement le lycée.
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Kaza Nousagi
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Dim 4 Juil - 22:20
Spécial. J’espérais ne froisser personne en disant ce mot là. Ce n’était pas que c’était mauvais hein ! Surement que les nombreuses personnes qui étaient dedans devaient trouver bien plus que leur compte et espéraient arriver au sommet à force de labeur, d’étude et d’héroïsme. Juste que pour moi, cet endroit était véritablement un autre monde dans son fonctionnement. La moindre personne semblait être importante en fait. Mais d’autres choses ne changeaient pas. Au fond, tous étaient humains non, et chacun avait son regard sur les étrangetés des autres.
Le fait d’être parfois dévisagée comme un animal de foire aidait surement un peu à être un peu plus tolérante. Après tout, quelle hypocrisie ça serait de ma part de juger les autres alors que je n’appréciais guère les recevoir. Mais n’allez pas croire que j’étais parfaite à ce niveau là. J’avais mes défauts, comme tout le monde.
Mais bref, il acquiesçait le fait que spécial était le meilleur terme pour définir Shiketsu, avant de me demander le sens de cette visite. Evidemment que cela pouvait intriguer, une personne venant faire une journée d’observation n’était probablement pas là pour juste pour faire joli. Il y avait un intérêt derrière, même s’il s’agissait plus dans le cas précis d’un arrangement. ‘’On va dire ça. Ma mère a joué de quelques contacts pour m’obtenir cette journée, pour que je vois comment fonctionnent les formations héroïques, pour que je sache à quoi m’attendre lorsque je postulerais.’’
C’était la théorie tout du moins, après, entre ça et la pratique, il y avait une grande étape. Et j’étais bien consciente que c’était véritablement une chance exceptionnelle que j’avais là. Il y avait bien des personnes qui ne devaient se fier qu’aux « on dit » et aux brochures publicitaires. J’avais cette opportunité là, la version deluxe des présentations, et j’en étais reconnaissante tout de même. Seulement, la motivation n’était pas vraiment derrière, tout comme le moral. Je n’irais pas à dire que c’était à contrecoeur que j’étais là, mais… Enfin bon, si ça pouvait faire plaisir à ma mère, c’était l’essentiel. J’espérais juste que ça ne se lise pas trop sur mon visage.
Et pour ça, quoi de mieux que de changer de sujet ! Tout du moins, lui avait une idée derrière la tête. Une proposition un peu saugrenue certes, mais tentante. J’avais le choix entre rester en tant qu’observatrice sur des cours qui me perdaient grandement, étant donné que je n’avais ni le contexte, ni les informations, ni les documents pour suivre, ou bien faire une visite nettement moins formelle… ‘’Hum… C’est tentant.’’ Je croisais les bras, réfléchissant à cette proposition. Vraiment, le fait d’être en plus petit comité serait au moins une meilleure expérience, d’autant que lui, malgré la frousse qu’il m’avait fait, ne semblait pas trop s’attarder sur mes attributs. Après, de là à passer quelques heures avec lui… Bon, au pire je prendrais sur moi. J’avais l’habitude de toute façon. ‘’Très bien, j’imagine que ce sera plus simple de découvrir Shiketsu avec quelqu’un qui étudie ici. Je vous suis donc !’’
Il n’avait aucune idée de l’identité de la mère de la jeune femme, il ne connaissait pas encore totalement tout les héros japonais qui étaient en activité. Cela faisait quelques mois qu’il était arrivé au Japon, il n’eut pas encore le temps de s’intéresser à l’histoire héroïque japonaise. En parlant d’influence, Jonathan lâcha un petit rire nerveux, il venait de parler de l’influence de la mère de Kaza alors que lui-même en a profité, c’était bien l’agence Aegis qui l’avait envoyée à Shiketsu. Si Jonathan n’avait pas rencontré l’agent Lincoln, il serait sûrement encore en train de traîner dans les rues tout en se battant sans rien faire de sa vie.
- Je pense qu’on peut se tutoyer sachant qu’on va passer le reste de la journée ensemble, ça serait un peu gênant que tu continues de me vouvoyer.
Jonathan était un peu gêné, après tout Kaza continuait de le vouvoyer alors qu’ils avaient sûrement un âge rapproché sachant que celle-ci allait bientôt postuler et ils n’y avaient pas besoin d’autant de formalités entre eux. Ils allaient sûrement vivre une courte aventure tout en découvrant le lycée ensemble. Le jeune homme se demandait donc ce qu’il aurait pu montrer en premier à la jeune femme pour lui faire changer sa vision de Shiketsu, le lycée était quand même immense et possédait plusieurs infrastructures. La première chose qui lui vint en tête fut sûrement les terrains d’entraînement, on pouvait souvent y observer différents clubs ou différentes classes s’y exercer.
- So, let’s go.
Jonathan s’approcha donc de la porte du toit tout en l’ouvrant en indiquant délicatement tel un gentleman la sortie à la jeune femme. C’était sûrement l’une des premières fois depuis son arrivée au Japon qu’il devait jouer le rôle de guide alors que pour lui-même cet environnement était nouveau, cette situation était vraiment très cocasse pour lui, mais il y trouvait une part d’amusement. C’est bien en continuant leurs chemins dans les couloirs qu’il se disait, qu’il fallait briser la glace et faire disparaître cette sorte de tension palpable. Il réfléchissait à tout prix quel sujet aborder avec une jeune femme, il ne savait pas quoi dire dans ces situations-là et se trouvait bloqué, il remua ses méninges en utilisant toute sa matière grise pour arriver à une question basique.
- Dis, tu rêves de faire quoi dans la vie ?
Le prix de la question idiote du jour venait d’être décerné à Jonathan, une jeune femme en journée d’observation dans un lycée héroïque quel pouvait-être son rêve ? Il n’en avait pas la moindre idée, finalement Kaza avait mentionné le fait que l’initiative venait de sa mère, peu de personnes avaient la chance de pouvoir participer à une journée d’observation comme celle-ci, elle devait sûrement posséder une mère qui tient à tout prix à la réussite de ses enfants, mais était-ce en accord avec les ambitions de sa fille ? Jonathan n’en avait aucune idée et n’avait aucun moyen de le deviner. Pendant leurs discussions sur leurs rêves, ils avaient la chance que les couloirs étaient complètement vide, les cours avaient finalement repris cela leur permettaient donc de discuter dans le silence pendant qu’ils s’approchaient du terrain d’entraînement petit à petit.
Feuille de personnage Titre: Miss Usagi Jr. N°2 Expérience: 75/500 Alter: Lapin de Garenne
Kaza Nousagi
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Mar 6 Juil - 15:38
‘’Hum… Je ne sais pas si c’est parce qu’elle a de l’influence. Je dirais plutôt qu’elle a réussit à arranger ça car elle est du milieu. Enfin, était plutôt.’’
Cela avait été ma réponse à sa première réaction. Autant écarter tout de suite les potentielles hypothèses qu’il aurait pu avoir : non, je n’étais pas la fille d’un ministre, d’un ambassadeur ou d’une célébrité. Enfin, d’une certaine manière un peu, ma mère étant une héroïne et avait la renommée en conséquence. Mais elle était loin du top 10 des héros japonais, qui servaient d’idoles majeures à celles et ceux qui avaient besoin d’icônes pour dicter leurs vies. Enfin, je ne voulais pas non plus penser du mal des héros, mais plutôt de ceux qui ne vivaient que pour les célébrer. Et des fans assidu comme ça, il y en avait de toutes les sortes, et pas mal de particulièrement perturbant. Il suffisait de voir certaines news circuler…
Cependant, il vint à proposer que l’on se tutoie. Ce n’était pas forcément dans mes habitudes, mais cette journée ne l’était pas non plus, donc autant poursuivre dans cette étape. J’haussais donc un peu des épaules, avant de répondre : ‘’Très bien, si tu veux.’’
Non pas que cela me dérangeait trop. Je commençais à avoir l’habitude que des gens me demande de les tutoyer. Même dans mon ancien lycée, certains se permettaient d’être plus familiers avec leurs amis, voir avec les autres en général. Au début, cela me dérangeait, mais le temps et les années vinrent à rendre ça plus habituel.
Bref, ce fut ainsi que ce périple légèrement coupable vint à débuter. J’essayais de me faire discrète, préférant éviter qu’un nouvel attroupement ne démarre à cause de moi. Mais par chance, les couloirs étaient plutôt vides. Des cours avaient dû rapidement reprendre, ou bien d’autres étaient partis en direction de la cafétéria pour prendre une pause. En espérant que la zone soit dégagée d’ici à ce qu’on y passe, étant donné que cela semblait être une étape indispensable pour toutes visites.
Toutefois, il vint à relancer la discussion par une question… Un peu idiote. Et part un peu, on pouvait dire que c’était plutôt pas mal. Au moins n’avait-il pas menti sur la brochure en se présentant lui-même comme « un étudiant pas très futé ». Mais cela me fit sourire un peu. Il ne semblait pas se tracasser, et probablement ne souhaitait-il que de lancer la conversation. ‘’A tout hasard, héroïne ?’’ Fis-je, en roulant des yeux, avant reprendre : ‘’Je compte prendre la relève de ma mère, même si je ne me suis pas encore vraiment faite à l’idée. A l’origine, c’était l’une de mes sœurs qui aspirait à ça, mais… Longue histoire.’’
Une longue histoire oui, et probablement personne ici n’en avait entendu parler. Il y eut quelques titres, articles et autres, mais bien loin des grandes bravades et escarmouches des plus connus. Je devais admettre être parfois un peu frustrée et jalouse de voir que les journalistes se bataillaient pour savoir chez quel coiffeur irait ce héros là plutôt que de parler des faits plus graves, comme l’attaque de ma mère. Mais bon, peut-être était-ce juste de la jalousie mal placée. ‘’Et toi ? Qu’est-ce qui t’as amené jusqu’ici ?’’
La réponse qu’elle venait de donner à la question de Jonathan paraissait tout à fait logique et lui faisait sentir qu’il devenait de plus en plus bête sans qu’il puisse y remédier. Jonathan était venu à se dire que Kaza devait sûrement porter quelque chose de lourd, elle devait non seulement prendre la relève de sa mère qui travaille dans l’héroïsme, mais en plus de cela elle n’avait pas l’air d’aspirer à cela de base. Il comprenait qu’elle ne souhaitait pas en dire plus, c'était de simple inconnu il n’y avait aucune raison pour elle de dévoiler sa vie du jour au lendemain au premier inconnu.
- Moi ?
Jonathan était à vrai dire était étonné et surpris.
J’ai rencontré une personne qui m’a fait venir ici pour suivre ses traces, de base je ne me serais jamais vu ici, mais comme tu dis longue histoire.
Jonathan préférait cacher le fait qu’il soit un membre d’Aegis en formation pour éviter toute confusion, après tout il était venu pour suivre les traces de l’Agent Lincoln. Grâce à Aegis sa vie avait totalement changé, il n’avait plus à traîner dans les rues de Chicago et il pouvait petit à petit subvenir à ses besoins et aux besoins des personnes vivant dans les ghettos de Chicago. Son ambition principale était l’argent et surtout l’influence que lui apporterait son statut de Héro pour changer la situation de son quartier qui était gangréné par la guerre des gangs sans même que les autorités ne bougent le petit doigt. Il savait pertinemment que s’il disait à haute voix qu’il souhaite devenir héros pour l’argent ainsi que l’influence, certains le verraient sûrement d’un oeil différent
En expliquant cela Jonathan jeta un œil à l’extérieur, ils arrivèrent enfin à la sortie du bâtiment principal et pouvaient déjà apercevoir les terrains d’entraînement qui étaient occupés par les secondes et troisièmes années, qui était en simulation de combat réel avec leurs professeurs. La légère brise qui se faisait sentir sur le toit se faisait également sentir près des terrains d’entraînement, ces terrains étaient immenses et donnaient l’impression de ne jamais s’arrêter. Jonathan invita donc Kaza à s’installer dans les tribunes des terrains d’entraînement, pour observer pendant quelques minutes l’entraînement des élèves seniors de Shiketsu. Il décida également par précaution de bien enfoncer sa casquette sur sa tête de manière à bien cacher son visage.
- Ici on peut observer tranquillement leurs entraînements, personne ne nous dérangera tout le monde à l’air concentré. Devant nous on a sûrement les futurs grands héros Japonais. Je viens parfois pour regarder leurs entraînements pour essayer de comprendre le fossé qui nous sépare d’eux à part l’âge.
Jonathan le savait très bien, ce n’était pas l’âge qui le séparait de ses aînés, mais bien l’expérience et le contrôle de leurs alter qu’ils possédaient. En quelques années ceux-ci étaient devenus très forts, il espérait en s’entraînant à Shiketsu qu’il obtiendrait également un tel niveau, mais il ne savait pas comment cela se déroulerait. C’est en voyant les différents alter que possédaient leurs ainées qu’il décida de poser une énième question idiote à Kaza, tout en lui proposant une brique de jus de pomme.
- So, c’est quoi ton alter ?
Jonathan avait le luxe de poser les questions idiotes aujourd’hui, il aurait sûrement pu déduire cela juste en voyant les oreilles de Kaza, il finit par comprendre que sa question n’était pas très intelligente et finit par rire de son imbécilité.
Dernière édition par Jonathan Kirk le Jeu 8 Juil - 16:05, édité 1 fois
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Feuille de personnage Titre: Miss Usagi Jr. N°2 Expérience: 75/500 Alter: Lapin de Garenne
Kaza Nousagi
Rang D+
Jeu 8 Juil - 10:45
Pour être honnête, je ne savais pas forcément à quoi m’attendre dans cette exploration légèrement interdite du lycée de Shiketsu. Tant qu’il ne me faisait pas faire le pèlerinage de l’ensemble des machines à café des différents bâtiments en leur attribuant à toute une note sur cinq juste en fonction du nombre fois où elles étaient en panne… Enfin, peut-être que ça intéressait des gens hein ! Mais pas moi.
Concernant ce pourquoi il était là… Il vint à m’expliquer que c’était dû à une personne qu’il avait rencontrée, et dont il suivait les traces. C’était… Un peu flou, mais probablement que ma réponse devait l’être également. Dans tous les cas, les deux avaient un certain point commun, et c’était que nous suivions les traces d’une personne, même si dans mon cas, c’était un choix qui m’était un peu imposé. ‘’J’imagine que ça doit être une personne remarquable pour qu’elle t’ai amenée ici et que tu ait décidé de marcher dans ses pas.’’
Mais bon, autant que nous passions à autre chose. Au moins, les couloirs étaient plus vides, et les seules voix que j’entendais étaient étouffées derrière les portes des différentes salles. La tranquillité, qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire pour l’avoir… Cependant, au fil des marches et des couloirs, l’extérieur vint à être gagné, et montrant même d’ici quelques… Alters ? En tout cas, il se passait quelque chose plus loin, quelque chose qui, chaque seconde, soulevait des nuages de poussières.
Et donc il s’agissait des terrains d’entrainement. C’était déjà plus que la piste régulièrement humide et recouverte de feuilles mortes que l’on avait là où j’étais avant. Ici, c’était comme si le lycée avait son propre stade, avec tout ce qu’il fallait et surement plus ! Et rien que d’être assise dans les gradin donnait vraiment l’impression d’être ridicule dans tout ce que pouvait être un lycée de première classe.
Et donc, il s’agissait de ses ainés. Du moins, c’était ce que je comprenais. Les futurs grands héros Japonais… Encore une fois, cela avait de quoi donner le vertige, et le simple fait de les voir enchainer plusieurs attaques en continu donnait une véritable idée de ce qu’ils étaient capables. Déjà que de mon côté, je n’étais même pas en mesure de donner deux coups sans trembler et sans l’effet de surprise, une telle confrontation était d’un niveau beeaaaauuucoup trop haut. ‘’C’est… Vraiment impressionnant. Et aussi un peu vertigineux. Je ne sais pas si je pourrais atteindre un tel niveau un jour.’’
Je savais que cela n’allait pas être avec cette mentalité que j’allais l’atteindre en tout cas, mais il fallait être réaliste : dans le tas, il y avait surement des personnes qui s’entrainaient depuis leur plus jeune âge pour accéder à ce statut tant envié de héros, alors que de mon côté, cela ne faisait que depuis peu que j’envisageais ça. Alors de là à m’entrainer à combattre…
Mais alors que j’étais perdu dans mes pensées qui commençaient à m’envahir, il vint à poser une nouvelle question qui… Avait au moins le mérite de me faire penser à autre chose certes. Cependant, la discrétion n’était pas là, et lui-même se rendit compte de la stupidité de celle-ci ! C’était pourtant le premier truc que l’on voyait chez moi, et, avec un sourire, je mimais de mes mains mes oreilles de lapin : ‘’Tu ne devineras jamais, mon alter est complètement invisible !’’ Je ramenais toutefois mes mains, avant de reprendre : ‘’Plus sérieusement, ce sont mes oreilles. Et ma queue aussi. J’ai hérité de l’alter de ma mère, comme toutes mes sœurs. C’est pratique, mais les gens ont tellement tendance à s’arrêter qu’à ça… Et toi ?’’
