Welcome to Japan - PV Enya Mc Megido

Quatorze heures du matin... Non, sans plaisanterie ! La pauvre se lève tard, mais elle a une bonne raison ! Ils ont utilisé sont alter pour déplacer certains éléments fragiles et sensibles du laboratoire du doc. Du coup, elle a été envahie de la fameuse enzyme du sommeil et... Ah eu le droit à une journée sabbatique pour des raisons évidentes pour tous. En réalité, ils avaient tous quelques jours pour s'installer, leur tuteur s'étant occupé lui-même du plus gros des démarches administratives pour ses pupilles, mais expliquer à Enya le concept de ne rien faire des heures durant est parfois plus fatiguant que le travail en soit. Bref ! Il ne peut pas non plus forcer celle-ci à accélérer, du coup la demoiselle est encore en forfait international, n'a pas de carte d'identité, juste son passeport et un visa.

On lui a expliquée qu'elle devrait faire avec des gardes du corps surtout aux évènements principaux et si elle doit se déplacer dans des zones à risques, comme ses petits camarades, qu'ils arriveraient dans la journée pour qu'ils établissent le contact et se mettent d'accord sur les règles de conduite. Elle a alors demandé docilement la permission de se balader dans le quartier, précisant qu'elle a une puce GPS sur son portable et une seconde sur son sac à main... On n'est jamais trop prudent ! C'est donc avec ces deux moyens assurés de la trouver au plus tôt en cas de problème qu'elle peut vagabondé.

Étant arrivé depuis peu et sachant que le choc des cultures peut être un peu rude, elle préfère tâter un peu l'humeur et les moeurs du quartier avant d'aller trop loin, déjà que sa mère à déjà réussi a faire grincer quelques dents dans l'immeuble d'habitation. Ah oui, elle était sérieuse quand elle a dit qu'elle partagerait le même appartement et que ce serait Enya qui payerait le loyer. Bon, par contre en contrepartie elle s'occupe des courses et des tâches domestiques... Je vais devoir créer un robot ménagé humanoïde pour qu'il puisse faire même par-dessus les meuble et les soulever pour faire en dessous, a retenir.

En tout cas, une fois tous les produits de soin appliqué, des coups de brosses par centaines et tout ce qui va bien, plusieurs heures sont passés. Propre, fraiche, dans une tenue plutôt sage avec une grosse touche de rouge bien évidement, elle enfile ses escarpins et va faire un tour en dehors de la tour justement, un dernier bisou pour la route à sa mère, puis deux autres parce qu'il n'y a pas de raison !  C'est un énorme immeuble de style très moderne, neuf, les apprentis ont convenu pour une bonne partie de louer un appartement dans le même et en passant par la même agence du coup pour faciliter le covoiturage et l'esprit d'équipe. D'ailleurs en croisant Léon Reno, un collègue qui était aussi dans son groupe en attendant le Sea Phoenix elle le salut, c'est un des rares qui n'écorche pas son nom ou ne se trompe pas, elle bavasse un peu puis le laisse tranquille, elle ne va pas lui tenir la jambe toute la journée le pauvre !

"Liberté ! Bon en même temps, je n'étais pas vraiment enfermé."

Ah les étrangers... Bon, les gens autour ne font même plus attention, bon, elle n'échappe pas à quelques chasseurs et chasseuses de gaijin, venant la voir d'un air amical pour se faire des selfies avec et tenter d'avoir son numéro pour l'inviter à des soirées. On l'avait prévenu, elle s'en moque pas mal tant que ça ne lui prend pas trop de temps et très sociable elle se prend même au jeu même s'ils parlent trop vite et qu'elle n'a pas compris la moitié de ce qu'ils disaient.

Enfin plus ou moins tranquille, elle essaye de se remémorer ces guides qu'elle a consultés pour éviter les pièges à touristes, les arnaques les plus répandus qui cible plus spécifiquement les idiotes comme elle qui ne parles pas ou mal la langue et qui se retrouve un peu seul et au dépourvu. Ce n'est pas comme si elle pouvait ou voulais se défendre, tout ce qu'elle a c'est un sifflet d'alarme un peu comme les enfants japonais. Au cas où, elle a placé un peu de laine sur ses coudes pour pouvoir en sortir facilement son porte-monnaie et quelques affaires, c'est mieux de ne pas se promener avec un gros sac ça attirerait les voleurs.

Bon, par contre immanquablement, alors qu'elle se promène, une étrangère un peu perdue, aux yeux pleins d'étoiles en observant autour d'elle, impeccable, avec une belle robe et tout le tralala, c'est comme mettre un immense panneau victime sur sa tête et l'appeau à malfrat à la petite sauvette a rapidement fonctionné. Quand un homme, compensant d'ailleurs un physique plutôt banal par une confiance en lui pousser au maximum et un bagout rafraîchissant, l'aborde. Il parle vite et de manière légèrement argotique et en glissant des termes en anglais exprès pour l'embrouiller. Elle comprend quelques mots comme frangine, affaires ou autre, mais entre le vocabulaire, l'accent exagérer le tout emmailloté dans une combine très rodée.

"Désolé... Je pas comprendre."

Il se retient de glousser avant de prendre un air vexer exagérément encore, se mettant à crier comme quoi les étrangers se croient chez eux, qu'on ne refuse pas une invitation polie d'un ami et tout un baratin forgé par l'expérience. Cela pourrait être une simple anecdote pour plus tard, enfin, cela passerait pour une simple vilaine expérience si le monsieur n'avait pas un tatouage qui dépasse légèrement d'un d'une manche. Cela ressemble beaucoup à une simple arnaque, mais il se pourrait que ce soit autrement plus complexe et dangereux, le côté très organisé et fignolé de la démarche du monsieur qui en plus d'être expérimenté, à une aura, une présence particulièrement grande qui lui donne encore plus l'ascendant pourrait mener à une situation très ennuyeuse.

Bravo Enya, tu te mets dans le purin en un temps record, si tu n’appelles pas rapidement de l'aide tu pourrais bien le regretter amèrement, après tout, les secours ne vont pas se manifester d'eux-mêmes ? Si ?

C'est donc en belle étrangère, à la peau cendrée, aux cornes iridescentes et avec un accent irlandais à coupé non plus au couteau, mais au minimum à la hache voir à la tronçonneuse qui était dans de beaux draps ! Alors qu'elle était sur le point de céder et le suivre sans demander son reste et surtout ne pas comprendre tout ce qui peut bien lui arriver.

Il arrive !

Qui ? Heu... Ah oui c'est... Il l'a reconnu, elle va bien réussir à en faire de même, bon certes avec son alter il a plus de facilité, mais tout de même ? La vérité, c'est que c'est un inconnu au bataillon, mais ça elle ne peut pas le deviner elle.

"Monsieur Sato ! Enfin je crois... Désolé en vérité je n'ai pas retenu votre nom, milles excuses !"

L'escroc parle anglais au moins un minimum comme beaucoup de gens, mais vu la vitesse de la phrase, de l'élocution étrange et en rajoutant par déçues une pincée d'Irlande même un anglais pure souche y aurait réfléchi à deux fois pour être sûr d'avoir bien compris, alors une personne dont ce n'est pas la langue maternelle ? Par contre, le Monsieur Sato, jusque là ça va et si elle le nomme, c'est qu'elle le connaît et donc qu'il vaudrait mieux éviter de trop perdre de temps. Il trouvera bien une autre occasion et surtout d'autre pigeon dans le quartier.

En tout cas, caméra ou carrure... Donc le fait qu'il  ya des témoins faits partir le malandrin et laisses donc les deux l'un en face de l'autre. Soulagée et ayant à peu près autant de manières qu'une enfant, Enya vient décocher un bisou sur la joue de son sauveur plus vite que son ombre. Une fois que le personnage problématique à bien quitter la scène, elle parle en articulant ses mots, les séparant sans donner non plus l'impression de parler à un attardé ou un gamin et en essayant d'être la plus intelligible possible.

"Vous m'avez sauvé ! Oh ! Ça y est je vous remets, vous êtes un programmeur ?"

Un programmeur avec des lunettes, un petit bouc si on n'est pas plongé dans le stéréotype le plus complet, oh ça va ! Elle a certainement des raisons de... Elle est idiote, ça suffira comme excuse, et puis c'est lui qui a commencé ! C'est quoi les chances qu'un Japonais puisse deviner son prénom au hasard dans la rue comme ça ? Cela reste plus cohérent pour elle de se dire que c'est un des multiples employés du fameux Ivo Robotto dont elle n'aurait pas eu le temps de mémoriser le visage.  

En tout cas, elle vient s'accrocher à son bras comme une moule à son rocher ou une femme en perdition à une bouée de sauvetage. Oh ça va, hein ?! Pour une fois qu'un homme qui semble intéressant, prévenant et pas vilain en prime vol à son secours et semble vouloir interagir elle peut bien en profiter un peu... beaucoup. Du coup, quoi faire ? Oh ! Elle se dit qu'une petite plaisanterie... PATH le chemin, c'est un peu surfait... Finalement une épiphanie.

"Pour une fois que je peux voir un homme bien qui ne fini pas par .JPEG ."

C'est toujours après avoir dit quelque chose qu'on se rend compte qu'en fait, une fois dit à voix haute c'est une fausse bonne idée. Cela ne l'empêche pas de lui faire un très grand sourire en espérant qu'il ne prendra pas trop mal, genre... Tout ce qu'elle a fait ?

Maintenant que la fripouille est un mauvais souvenir, parce qu'il est parti, pas qu'il ait littéralement disparu ! En tout cas, elle écoute attentivement son explication et conseil sur le moyen de se débarrasser de ce genre de problème.

"Merci pour tout."

Dit elle en sautant littéralement sur place, un sourire immense sur le visage, l'air aussi lumineux que... Qu'habituellement on dira, elle a la bonne humeur facile. En tout cas, si elle avait dû avoir encore un doute sur le fait qu'ils la connaissent ou pas, le fait qu'un Japonais la tutoie aussi ouvertement alors qu'autrement ils se connaitraient depuis une poignée de seconde tout au plus ne fait que mettre de l'eau dans son moulin. Elle continue de le vouvoyer par politesse, elle ne tutoie que les amies proches, les enfants et... Cela doit être plus ou moins tout, en tout cas tout ce qui me vient à l'esprit.

Satoru ? Elle avait presque raison avec Sato même si c'est un pur hasard. Bon, le pourquoi il se représente est assez évidente elle a avouer ne pas se souvenir de son nom et le fait qu'il redemande des présentations en bonne et du forme, c'est... Qu'il a dû se souvenir que de son prénom. C'est compréhensible, ça fait beaucoup de personnes d'un coup, devoir tout retenir, surtout des noms aux consonances occidentales ça doit être une horreur. Mais les Japonais ayant tendance à vouloir garder la face autant dire ça de la manière la plus diplomate possible.

"Enya Mc Megido, vous pouvez continuer de m'appeler Enya."

Elle ne tient pas ombrage de sa manière familière d'être avec elle, en fait si on ne lui avait pas martelée en boucle pendant la croisière que si elle ne faisait pas un minimum attention à ses manière elle pourait être renvoyée chez elle plus vite que le temps de le dire, elle le ferait aussi sans la moindre gêne. Déjà qu'elle est horriblement tactile, par exemple a ce moment précis ou elle lui tapote l'épaule en rigolant.

"Vous semblez bien en forme, vous auriez peut-être une salle de sport à me conseiller s'il vous plaît ? Sinon, peut-être les compagnies de taxis ou quartiers qui sont fréquentable ou non ? Je ne suis qu'une pauvre et naïve touriste, sans un socle de connaissances ou expérience je vais forcément me faire rouler dans la farine, mais autant limiter si possible le nombre de fois ou ça arrivera, n'est-ce pas ?"

C'est une manière pas très courtoise de demander de l'aide.

"Enfin, si vous voulez bien, vous avez certainement mieux à faire que jouer le chaperon pour une jeune consœur !"

Oui, genre travailler contrairement à elle qui même quand elle est sur place à finalement peu de responsabilités et s'en occupe très ou trop vite. Oh ! Une épiphanie ! Elle lève un index en l’air, son sourire passant de surexcité à plus doux les yeux fermés.

"J'ai une cousine à Shiketsu, je suis sûr qu'elle pourra me guider sans que je n'ai à vous tenir la jambe trop longtemps. Vous pourriez m'y conduire ou m'expliquer comment y arriver, s'il vous plait ? En retour je vous paye un café ? Un thé ? Une collation dans un fast-food ? Quelque chose d'autre ?"

Si techniquement elle l'invite à aller boire quelque chose, elle ne le fait pas avec une quiconque arrière-pensée, en tout cas pas consciente.

"On peut prendre à emporter si vous n'avez pas trop de temps ?"

Donc, pas non plus pour le coincer et le forcer à passer du temps avec elle.

Il ignora de toute évidence la partie sur une contrepartie justement. Bon, c'est tout à fait honorable, mais ça la gênait un peu quand même. Bon, en même temps, elle ne va pas lui mettre de force une boisson chaude ou un truc à manger dans les bras de forces.

"Vous êtes sûr ? Merci beaucoup !"

Oui, elle n'a pas la moindre honte ou gêne à monter sur la moto d'un inconnu qu'elle ne connût pas ou pas trop une heure avant.

"Ma mère fait de la moto, du coup j'ai un casque malgré mes cornes, même si ça fait des mois que je ne suis pas monté sur l'une d'elle !"

Fait sur mesure par une société spécialisé pour les équipement de sécurité pour mutant. Du coup elle ne marche pas, elle sautille sur le bout des pieds les yeux pleins d'étoiles, l'idée de monter sur une moto semble l'emballer pour des raisons très obscures et ce n'est pas sûr que cela ne le soit pas aussi pour elle en fait.

"Je vous suis."

Bon qui dit moto, dit sécurité. La demoiselle place ses cheveux devant elle pour faire littéralement entrer son bras dedans, elle semble farfouiller un peu avant de sortir un jean solide et une veste à manche longue et... Met le tout. Bon porter un pantalon sous une jupe c'est moyens, mais c'est mieux que de risquer de se blesser en cas de chute, pareil pour la veste.

"Sécurité d'abord !"

À moins qu'il l'en empêche, elle compte bien s'accrocher à lui quand ils seront sur ledit engin, en tout cas, avant tout ça elle envoie un message à ses gardes du corps pour leur indiquer son nouvel itinéraire. Ce sera plus simple pour eux s'ils savent où la retrouver plutôt que de devoir la suivre.

"Oh ! Vous voulez mes coordonnées ? Si vous avez besoin de quelque chose dans mes cordes ou simplement de discuter ? Bon après, je comprendrais qu'une conversation avec une petite jeune puisse vous ennuyer, ne vous forcez pas à accepter pour me faire plaisir je comprendrais."

À lui de voir, elle a hâte d'aller vers la fameuse école et faire une surprise à sa cousine.

Il se pourrait que dans son empressement, une jeune demoiselle ai un peu oublié l'interdiction totale d'utiliser son alter en publique. Évidement, parfois des petites entorses discrètes pourraient être tolérées, la pour le coup elle y était aller un peu fort, mais personne autour n'avait réagi puisque ce n'était pas leur travail. S'il y avait eu un héros ou un policier, elle aurait certainement eu le droit à des remontrances en bonne et du forme. Les vilaines habitudes.

Bon, échange de coordonnée c'est à ce moment précis qu'elle eu une preuve on ne peu plus fragrante de son idiotie. Non ce n'était pas un collègue de travail, c'était... De grosses coïncidences quand même. En observant la carte elle éclate dans un fou rire.

"Oh pardon  !Je me suis fait des idées... Mais la coïncidence était assez grosse quand même ! Vous devez me prendre pour une folle. Enfin soit, merci pour tout quoi qu'il arrive, cela ne rend votre sauvetage que plus désintéressé et admirable."

Elle se retient de l'assaillir d'un nouveau baiser sur la joue, uniquement parce qu'avec son casque sur la tête elle avait de bonnes chances de lui donner un coup de boule plus qu'autre chose vu sa manière brusque de bouger. En tout cas, elle note tout ce qu'il faut dans son portable et envoi directement un message sur son portable pour qu'il puisse enregistrer son numéro en retour.

Une fois arrivée à sa monture de métal, alors qu'il demande si elle a besoin d'aide, après un clin d'oeil elle monte sans le moindre problème. Elle avait certainement passé plus de temps sur le dos d'un cheval ou accroché à sa mère derrière sa moto que sur le siège d'une voiture, Mais moins que sur celui d'un bus tout de même puisqu'elle prenait les transports en commun pour aller et venir de l'école.

Elle est donc rapidement à l'arrière, non pas accrocher aux emplacements prévu sur l'engin, mais autour de lui, vieilles habitudes encore. Roublarde, elle a aussi discrètement glissé une carte avec ses propres coordonnée dans la poche du monsieur en montant sur son engin et s'accrochant à lui.

  "Je me sentirai mieux en me tenant à une personne plutôt qu'a du métal, mais si ça pause problème..."

Dit-elle comme si elle lui laissait réellement le choix, c'est le genre du phrase du style "on fait comme tu veux, mais je préférerai quand même comme ça" typique d'une demoiselle surtout de son âge.

Le petit voyage se fait sans encombre. Elle ne colle pas trop son pilote, mais quand même plus que nécessaire, peu importe où est ses mains à ce moment précis. Elle profite à sa manière du tour gratuit, même si son comportement trahi pour le coup un minimum de gêne et de préoccupation elle en montre le moins possible. C'est donc bienheureux que Satoru ait eu la riche idée d'être calme au guidon, elle est toujours plus nerveuse quand elle ne tient pas elle-même les rênes, encore plus sur une machine puisqu'elle n'a jamais conduit elle-même.

Une fois descendu à destination, une fois pied à terre elle halète un peu, signe qu'elle a tout de même eu le coeur qui bat trop vite pour que ce soit que de l'excitation. Elle reprend difficilement sa respiration, mais arbore tout de même un sourire vers son chevalier sur sa monture d'alliage.

"Merci beaucoup pour la balade, même si de toute évidence je manque trop de pratique vous n'y pouvez rien."

Mais le jeu en vaut la chandelle, elle va pouvoir faire une belle surprise à sa cousine, elle errera dans les environs jusqu'à ce que celle-ci ou ses gardes du corps ne la délogent. En attendant, elle garde son attention sur son sauveur et guide du moment. Retire son casque qui disparait plus ou moins discrètement dans ses cheveux et va prendre la main de Satoru dans les siennes.

"J'espère qu'on pourra se revoir !"

Même si maintenant elle se demande si elle n'est pas une bien vilaine gêne pour le monsieur au vu de sa découverte. Elle restera gentille et raisonnable sur ses prises de contacte avec lui.