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Le monstre du placard [PV : Coy Igaki]

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Yuki Fujiwara
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Feuille de personnage
Titre: Red Cross
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Yuki Fujiwara
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Dim 22 Nov - 15:42
◄► Mon autre chez moi ◄►


Depuis qu'elle était revenue de l'hôpital, elle était restée allongée ou assise sur son lit, muette, observant le ciel depuis sa fenêtre. Ses frères et sa mère n'étaient pas très présents. Son père travaillant dans un des endroits visés et ayant évité par miracle l'attentat, il attend d'être réaffecté ailleurs et en attendant veille sur sa fille. Même si Tomoe avait prévenu que le choc, le traumatisme et les informations serait long pour elle à assimiler.

Ce à quoi il ne pouvait s'attendre, c'est qu'elle disparaisse d'un coup en ne laissant sur son lit qu'une boite de céréales vide, avec par-dessus un simple mot : désolé, avec un gros cœur dessiné en rose. Inquiet, il va prendre hâtivement son portable et appeler la conciergerie d'un certain immeuble. Son correspondant qu'il connaît presque mieux que celui de son propre logement lui confirme qu'il l'a bien vu passer.

Comme très ou trop régulièrement avant les terribles événements de Musutafu, une demoiselle portant encore des pansements et une simple robe est passée par son lieu de travail. Bien moins bavarde que d'habitude, presque éteinte, portant son habituelle boite de céréales. C'est ironique, qu'elle passe encore systématiquement demander à monsieur Philipe l'autorisation d'entrer dans l'immeuble, mais s'incruste chez l'ancien élève d'académie héroïque sans rien lui demander. Évidemment, une demoiselle chez un damoiseau, il garde l'œil ouvert même s'il se doute bien que le pire qu'il puisse arriver soit une situation même pas tendancieuse et vaguement ubuesque digne d'un manga humoristique.

En tout cas, une fois qu'elle a l'autorisation, ayant à peine frotté sa joue tristement contre la main du monsieur alors qu'habituellement, elle respire la joie de vivre, elle disparaît pour aller une fois encore s'introduire chez le jeune Igaki. Dés l'instant où elle sent son odeur, qu'elle reconnaît ce lieu particulier elle se sent tout de suite plus calme, sa respiration saccadée s'adoucit. Elle ne sait pas trop quoi lui dire, quoi faire, alors elle dépose la boite de céréales sur la table de la cuisine et... Sans trop savoir pourquoi, va se cacher dans son placard. Au fond de celui-ci, coller à son futon et ses draps comme le petit animal blessé qu'elle est, se collant à un élément portant une odeur familière et apaisante.

Il est à la fois un moyen de recoller sa vie habituelle et passée au présent, mais aussi une personne qui la sauvé et dont la présence le rassure. Il symbolise un être fort, doux, lui apportant protection et sérénité, en soit ce que devrait faire ses propres grand-frères, mais, soyons honnête... Même s'ils l'aiment, ils en ont bien assez d'elle et étaient bien contents d'aller faire leur vie ailleurs pour ne plus avoir à sacrifier leurs vies et leurs temps pour leur petite handicapée mentale de sœur qui ferait mieux d'aller à plein temps dans un institut plutôt que de temps à autre et de continuer de les ennuyer eux et leurs parents. C'est triste, mais même si Yuki pouvait clairement et profondément comprendre ce qu'ils en pensent, elles ne leur en voudraient même pas.

Mais, est-elle aussi idiote et décalée de la réalité qu'ils le pensent ? Ils seraient surpris. Dans tous les cas, le Pauvre Coy à un passager clandestin dans son domicile.
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Coy Igaki
Age : 21
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Titre: Le chevalier blanc
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Coy Igaki
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Jeu 3 Déc - 7:14
Habituellement mes voyages à l'hôpital ne duraient pas, un ou deux jours maximum. Mais le dernier n'était pas habituel. Les conséquences étaient plus lourdes sans être alarmantes et je suis sortie après une semaine.
Aujourd'hui je rentrais à la maison, sans arrêter mon traitement pour autant, parce qu'apparemment se faire hospitaliser n'était pas assez. Je sortis de l'hôpital avec l'espoir que tout ait changé, que le Musutafu que j'avais laissé détruit, brille de nouveau. Malheureusement, la seule chose qui brillait était le soleil, le reste du quartier était dans le même état. Vide, un minimum démolie et silencieux. Toute la vie s'était drainée de l'endroit depuis l'attaque et je ne pouvais qu'espérer que mon quartier redevienne comme avant.

Je marchais dans les rues sans âmes, mes os craquant à chaque pas. Je devais aller chercher des médicaments à la pharmacie du coin, mais avais-je vraiment la force ? Il fallait bien, me dis-je, si je ne le faisais pas je m'étais ma propre vie en jeu. Alors, sans l'ombre d'une hésitation je me dirigeai vers la plus proche pharmacie qui, coïncidence, se trouvait non loin de mon appartement.
Mes courses faites, il n'y avait plus qu'une chose sur mon agenda : Mon lit. Mon corps était au plus faible du vivant et si je ne me posais pas dans les prochaines minutes, le trottoir allait être mon nouveau sofa. Je me hâtais donc vers l'entrée de l'immeuble où je résidais, clé en main, je ne tardais pas.

A peine rentrer je croisai le regard de mon concierge Philipe, français d'origine si je me souviens bien. Il jeta un coup d'oeil dans ma direction, puis se remit à lire son manga. Je ne lui prêtais pas attention, n'ayant que mon matelas en tête, ce qu'il ne sembla pas apprécier. Dès que mon pied toucha la première marche de l'escalier il m'interpella.

"Alors comme ça non seulement tu ne préviens pas de ton retour, mais en plus tu ne me dis plus bonjour Igaki ?"

"Je suis extrêmement désolé D...Philipe, j'ai - ugh - du mal en ce moment."

"C'est pas grave gamin, tout le monde s'inquiétait beaucoup pour toi, préviens la prochaine fois. Oh et tu as un colis."

"Y'a pas de problème Phil, un colis ? Intéressant."

Sur ces mots j'entamai mon ascension. Tout le long de l'escalier je me demandais, qui a bien pu m'envoyer quelque chose ? Cela faisait plus d'une semaine que je n'avais pas pris contact avec qui que ce soit. Même Linda ne savait pas que j'étais hospitalisé jusqu'à ce matin, alors qui ?
Devant ma porte je cherchais une boîte, une lettre, un colis quoi, mais il n'y avait rien. C'est quand je faillis crier une injure envers Philipe que j'entendis du bruit venant de mon appartement. D'un seul coup je compris. Il y avait une seule personne qui s'invitait chez moi depuis un moment, une seule personne qui me visitais et autant dire que j'avais hâte de la voir.

J'ouvris la porte et m'avançai dans la cuisine pour poser le sac de médicaments sur la table à côté de la boite de céréale que je m'attendais à voir poser ici. Je déposai mes affaires les unes après les autres, enlevai mes chaussures et mon manteau, puis attrapai la boîte tout en me dirigeant dans ma chambre.

"Dis donc, comment cette boîte est elle arrivée ici ? Je me demande bien qui me l'as offert ! Je ne le saurais peut-être jamais !"...Dis-je, la main gauche sur la joue avec une expression d'horreur..."Je vais devoir manger ces céréales TOUT SEUL !"

Je me posai sur mon lit, ouvrant doucement le paquet de délicieux flakes, attendant que ma proie surgisse.
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Yuki Fujiwara
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Yuki Fujiwara
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Jeu 3 Déc - 11:24
◄► A toi que je chéris ◄►


Coy, en chasseur avisé et expérimenté a mis en place son piège et son plan. Habituellement il n'aurait pas eu le temps de terminer sa phrase qu'il aurait été pris d'assaut par un tout autre type de prédateur... Mais... Ce n'était pas un cas habituel. Elle sort lentement du placard, elle aurait certainement aimé y rester, mais l'idée de pouvoir profiter de plus que simplement l'odeur de Coy l'a fait quitter son cocon. Elle approche prudemment de son ami, lentement, elle vient dépose sa main gauche sur sa peau comme pour s'assurer qu'il n'est pas un mirage, une hallucination ce qui en soi est déjà un peu suspect. Malgré sa promesse de demander avant de faire le moindre geste pouvant nuire à l'espace personnel du jeune homme, suite à un instant à fixer les blessures de celui-ci elle vient doucement l'entourer : bras, queue, jambe, un câlin de toutes par, une invasion affectueuse faite avec une lenteur singulière et expliquée entre autres par le soin qu'elle met à scrupuleusement éviter toute partie du corps pressentant un bandage, une lésion ou toute autre forme de blessure ou d'ecchymose.

Lové contre lui, coller à son coup comme à son corps comme si elle avait eu peur de le perdre à jamais... En fait c'est bien le cas. Le monsieur a disparu juste après ces sombres évènements sans donner de nouvelles, pas qu'ils puissent le faire et en attendant... Elle s'est rongé les sangs. Mais le problème semble bien plus profond que cette simple absence puisqu'il pourra remarquer qu'elle ne l'a pas fait qu'aux figurées. Une légère odeur de fer émane d'elle et pas de ses bandages, ou si, d'un bien moins bien réalisé au niveau de son poignet droit qui est certainement la seule partie d'elle qui ne tente pas de le coller par tous les moyens possible par sa souplesse supérieure, celui-ci semble d'ailleurs encore un peu trop clair pour qu'il ait été fait au même moment que les autres. Si encore elle était dehors juste avant on pourrait facilement expliquer qu'elle se soit sentie en danger et ai réagi en conséquence, mais caché chez lui et certainement chez elle juste avant ?

En tout cas, maintenant qu'elle le serre et l'enserre tel le plus tendre et affectueux des serpents qu'elle n'est pas, puisqu'elle est bel et bien un mammifère, elle semble avoir bien du mal à le lâcher. Elle fait ses habituels exercices de respiration et blotti contre lui il aurait bien du mal à ne pas sentir le coeur de la demoiselle qui bat à tout rompre. Calmé par ceux-ci et l'odeur rassurante qu'il porte, pourtant, elle finit par elle même par lâcher son embrassade si particulière bien qu'elle fut trop courte au trop long suivant le point de vue.

Elle essaye alors d'aligner une phrase, sans réussir à lâcher un mot intelligible, elle abandonne finalement, s'allongeant sur son lit en déposant sa tête sur la cuisse de Coy, tournée vers son visage qu'elle observe l'air de plus en plus apaisée.

"Je t'aime."

Il l'a connait depuis trop longtemps pour que puisse s'installer le moindre quiproquo à cause de ces mots, le fait qu'elle l'adore, le chérisse comme s'ils avaient un lien plus fort que celui qu'elle partage avec ceux de son propre sang est déjà établi depuis un certain temps maintenant. Elle ne prend plus la peine de préciser et insister sur le fait que c'est de manière non romantique, même si ça ne veut pas vraiment dire que c'est moins fort, loin sans faux.

Un long instant de blanc, elle l'observe puis fait une chose un peu étrange, elle place deux de ses doigts sur ses lèvres, dépose un baiser sonore dessus puis vient placer cette même surface de peau sur la joue de Coy... Bon, si elle arrive à penser à ce genre d'ânerie, c'est qu'elle n'est pas si mal en point que ça, même si ce long moment à le regarder droit dans les yeux lui a surtout permis de se rendre compte que les yeux de la petite demoiselle à la peau blanche est dilaté, levant le moindre doute permit sur le fait qu'elle ses mordus et est sous l'effet de son propre alter.

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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Sam 5 Déc - 12:29
Mon stratagème était parfait. Après tout ce n'était pas la première fois que je l'utilisais. Cette technique fut mise au point au fil de ses visites. Yuki ne ratait pas une seule occasion pour me prendre par surprise, elle pouvait attendre un bon bout de temps pour m'attaquer au moment où j'étais le plus distrait. J'ai donc décidé d'agir comme une proie sans défense pour accélérer le processus. Du Génie.
Mais bon, contrairement à maintenant, elle n'attendait pas la fin de mon speech pour me sauter dessus tel un de ces Aliens de vieux films d'horreur.

Quelque chose n'allait pas. Elle sortit mollement du placard, cachette classique, puis vérifia que j'étais bien réel. Je n'avais pas réalisé que, non seulement je n'avais pas prévenu mes proches de mon état, mais aussi que je ne l'avais pas prévenu elle. La connaissant, Yuki devait se faire un sang d'encre pour moi et encore ce n'était qu'une sous-estimation.
Elle se déplaça lentement pour m'enlacer de tout son corps comme à son habitude. Les bandages l'entourant ne me plaisais pas, il ne faisait que me rappeler que je n'étais pas là quand elle avait besoin de mon aide. Elle avait clairement dû passer par la case hôpital et pourtant l'un d'entre eux n'était clairement pas comme les autres, il n'était pas professionnel.
Avant de partir trop loin dans ma réflexion je décidai de profiter de son étreinte, ce n'était pas comme ci on me donnait beaucoup d'affection en ce moment de toutes façons.

Je ne pouvais pas cacher le sourire sur mon visage. Bien que je n'avais pas pu sauver mon quartier, je pouvais avoir ma minute de calme après la tempête. Et c'était bien tout ce qu'il me fallait. Elle commença à relâcher son embrassade, pour s'allonger sur mon lit, la tête sur mes jambes. Je posai donc la boite de céréale sur le côté pour pouvoir passer ma main dans ses cheveux, le bandage mystère toujours au coin de l'oeil.

"Je t'aime."

Il n'y avait pas plus pur que cela. Et c'était bien pour préserver cette pureté que je me battais. Même si j'avais du mal à l'admettre, elle me fit rougir. Je savais très bien qu'il n'y avait pas d'ambiguïté entre nous, mais le seul fait de prononcer ces mots était un exploit pour moi, alors les entendre m'envoyais au paradis. Je brossai ses cheveux de ma main encore un instant avant qu'elle ne dépose un baiser télégraphique sur ma joue. Heureux qu'elle n'ai pas perdu toute sa joie de vivre je lui répondis.

"Tu m'as manquer aussi Yuki."

A force de sourire je commençais à avoir mal aux joues, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Jusqu'au moment où je commençai à tilter. Odeur minime de fer, bandage fait maison, pupilles dilatées... Oh non. Tous les signaux menés à une conclusion que je ne voulais même pas envisager.

"Dit moi, tu te mord beaucoup en ce moment ? Tu sais que ce n'est pas bon, hein ?"

Je caressai sa joue comme le ferai une mère à son enfant, ne voulant pas l'alerter. Mais je savais très bien qu'il allait falloir aborder le sujet d'une seconde à l'autre.
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Yuki Fujiwara
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Yuki Fujiwara
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Sam 5 Déc - 16:26
◄► Paradis artificiel ◄►


Elle se sent si bien, elle est presque plus dans son foyer chez lui ou Tomoe qu'a son propre domicile. C'est triste à dire, mais c'est la vérité et la conséquence première à cela est qu'elle peut réellement se détendre pour la première fois depuis des jours. Mais au milieu de celle-ci, il  ya surtout son grand-frère de substitut, son frère de cœur qui lui a posé une question et elle n'est pas plus enclin qu'avant à mentir. Alors à question directe, réponse directe, enfin plus ou moins puisqu'elle n'a pas tout son esprit ou sa concentration de disponibles à cause de la mauvaise habitude qu'elle a prise depuis leur dernière rencontre.

"Je... Pas dormir... Pas repos... Mordre pour savoir... Puis... Pour oublier."

Trop confuse pour réussir à aligner une phrase correcte ou réellement intelligible, c'est un signe supplémentaire si c'était encore nécessaire qu'il soit plus que temps que quelque chose change. Néanmoins, elle a toujours de bonnes habitudes, par exemple avoir son carnet avec elle, elle passe distraitement des pages puis souligne du doigt deux passages : [Terreurs nocturnes] et [Alter en plein processus d’évolution]. Il est d'ailleurs drôle à noter que pour une demoiselle qui a du mal à l'oral parfois, elle a par contre une écriture exemplaire, douce et arrondie et les quelques rares termes en anglais qui passe ici et la sont bien orthographié et ont des petits cœurs à la place des points.

Difficile de croire qu'elle puisse être dans un tel état à la voir allongée ainsi, on pourrait croire qu'elle va s'endormir d'un instant à l'autre, en fait s'il n'y avait pas Coy elle le ferait certainement. Elle lutte pour rester éveillée, pour grappiller et fournir le moindre once de tendresse qui lui est permit par son corps qui maintenant que son esprit est dans un lieu qu'il estime être sûr. De toute évidence, ses insomnies auront raison de son envie de le câliner. Mais contrairement aux nuits précédentes, elle restera immobile, une vraie  souche dont quelques rares mouvements et un très léger bruit de respiration laisseront eux seuls deviner sa présence.

Une heure, plus ou moins elle ne sait pas, plusieurs heures plus assurément qu'il ne la pas réveillée, mais en tout cas, elle finit par se réveillée toujours sur son lit, accroché à un de ses oreillers comme à une bouée de sauvetage c'est ce substitut de présence qui lui aura permis de ne pas rester englué à elle tout ce temps. Elle se lève, essuyant un peu de bave en allant récupérer un mouchoir en tissus dans une poche par habitude. Ses vêtements, sa chevelure et son duvet sont en bataille. Elle s'étire, laissant entendre quelques petits craquements et baille à s'en décrocher la mâchoire et vu la taille de celle-ci, c'est très grand. Le tout, avant d'aller aux toilettes, se laver les mains et se rincer le visage, le tout avant d'aller retrouver Coy ou qu'il soit pour aller se blottir contre lui.

"Désolé."

L'effet de son propre alter est passé, son regard est un peu embrumé, mais conscient et plus lucide. Elle se tend pour venir approcher ses lèvres du cou de Coy, attendant le moindre signe qu'il accepte ou non qu'elle agisse pour venir lui déposer un bisou fugace dans son cou avec un petit rire.

"Vilain, j'étais inquiète..."

Sans réellement lui laisser le temps de répondre, elle se blottit contre lui. Elle est bien plus calme que la veille.

"Jusqu’à demain je vais te coller."

Dit elle comme si elle annonçait une terrible punition.

"Je... Je peux dormir avec toi cette nuit ? J'irai chez Tomoe à partir de demain, mais elle est de service cette nuit donc..."

Elle le supplie du regard, le genre de visage empli de détresse et d'espoir digne d'une petite fille ou un petit animal, une triche instinctive et naturelle. Elle attend sa réponse, s'il accepte ou s'il refuse il n'y aura pas plus d'éclat de joie que de plainte ou de caprice, dans tous les cas le résultat est le même. Elle se colle à lui, pose son oreille contre son torse et fait un de ses exercices de respiration en prenant le rythme cardiaque de Coy comme tempo pour ordonner celui-ci. C'est typiquement le moment où il va demander ce qui lui arrive, elle le sait ou le pense alors autant avancer sur la question.

"Je suis un poids pour ma famille... Je les ai entendus quand je suis rentré de l'hôpital. Maman et Papa refusent de m'abandonner dans un institut, mais... Je sens bien qu'ils sont fatigués, je leur prends trop de temps. Mes grand-frères m'aiment, mais ils ont dit que je devais partir, alors je pars... C'est pour ça, pour ça que je veux grandir."

Elle étant sa queue vers le placard, y récupère son sac à dos et en sort un porte-documents épais et lourd. Elle en sort divers dossiers  d'inscriptions. Ils sont tous en plusieurs exemplaires : un exemplaire servant de brouillon, avec des annotations et des éléments surlignés au marqueur. Un rempli, avec une écriture aussi belle qu'elle le peut ce qui donne l'impression que c'est une machine ou un adulte qui les a remplies tellement c'est beau et homogène... Mais il y a des erreurs ici et la qu'un adulte n'aurait jamais fait... Et deux exemplaires vierges. Le tout pour diverses académies, dont les deux plus importante de Tokyo.

"Je veux grandir, avoir ma propre voie et voix, faire mes erreurs... Des tas certainement... Enfin ! vivre par moi pour moi. Je ne serais peut-être pas une grande héroïne, mais je peux au moins être un élément de la société, avoir mes amis, fonder une famille et être Yuki, pas la petite fille qui se laisse vivre chez ses parents. Je veux essayer, non, je veux gagner contre moi en obtenant un diplôme !"

Un beau discourt, qui aurait certainement était plus crédible si sa voix n'était pas aussi tressaillant et qu'elle ne se collait pas à lui comme une gamine apeurée qu'elle est. En même temps, c'est un virage assez fort dans sa vie pour justifier qu'elle ai si peur de l'effectuer. Enfin tout ça n'explique pas encore le rapport avec son alter qui évolue. Pour ça... Oui elle déballe un peu tout son sac en une fois, pauvre Coy qui se retrouve avec une tonne d'information comme si on venait d'ouvrir les vannes d'un barrage. Bref ! Elle sort de son sac deux petites fioles, le genre de décoration en verre fermée par un bouchon de lierre dans lequel on met habituellement du sable coloré ou des petits objets pour décorer. À la différence près que l'un à du liquide d'une teinte métallique, comme du chrome ou plutôt du mercure, mais jaune, donnant au tout un faux air d'or liquide. Le second à une substance vert-de-gris, comme l'oxydation du cuivre.

"Au début, je me mordais pour comprendre quels effets ont mes nouveaux... Liquides ? Produits ? Stimulants ? Enfin, je ne sais pas comment le dire. Mais au final, je me suis rendu compte que ça m'aider à me détendre et..."

Elle préfère ne pas finir, collant sa joue contre le cou, se lovant contre lui pour se cacher, gênée, un peu honteuse et perdue. Elle a globalement fait le tour, le fait qu'il soit qui il est explique sans mal qu'elle ait décidé et eu envie de lui confier un maximum de ses soucis. Même si au final, peut-être qu'il ne pourra rien y faire si ce n'est prévenir sa thérapeute quand elle viendra la chercher le lendemain.



Dernière édition par Yuki Fujiwara le Mar 8 Déc - 17:41, édité 1 fois
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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Mar 8 Déc - 15:37
Yuki n'était clairement pas en état, non seulement ne pouvait-elle pas faire une phrase cohérente, mais en plus elle avait l'air de s'écrouler juste devant moi. Le sommeil n'allait pas tarder à la rattraper et alors que j'essayais de comprendre ses dires elle sortit un carnet très joliment illustré. À l'intérieur elle n'oublia pas de me pointer deux passages. L'un sur ses terreurs nocturnes et l'autre sur son alter en pleine évolution.
À partir de là j'avais très bien compris. Je lui pris le carnet des mains, le posai sur le côté puis continuai de lui caresser les cheveux tout en souriant. Je ne voulais pas lui montrer une seule once de peur à son égard, n'appréhendant que le fait qu'elle ne puisse pas dormir. J'attendis alors d'être sûr qu'elle rejoigne les bras d'Orphée avant de faire un seul mouvement. Elle avait besoin de ça.

Une fois endormie je la décalai un tant soit peu, pour qu'elle puisse dormir dans une bonne position et recouverte d'un duvet. Je la regardais dormir un instant, la paix sur son visage m'envahissait, mais je ne pouvais pas rester pas plus longtemps, ne voulant pas la troubler.
Je croquai donc quelques céréales et me préparai à faire du sport. Bas de jogging, torse nu, écouteurs et équipements, j'étais prêt. Je me dirigeai dans ma salle de sport et ne pris pas plus d'une seconde avant de commencer. La douleur de mes blessures n'était plus aussi conséquente qu'à mon entrer à l'hôpital, ce qui était un plus. Mais malheureusement elle était toujours présente. À cause de cela mes exercices étaient brouillons et je n'étais pas fier des efforts que je donnais.

Assis sur mon banc je bus de l'eau quand du coin de mon oeil j'aperçus une figure se glisser dans la salle de bain. Yuki était réveillée. Je ne l'avais pas entendu à cause de mes écouteurs, mais désormais je savais qu'elle était debout.
Bien sûr Yuki étant Yuki elle ne perdit pas son temps et vint au plus vite se blottir contre moi pour s'excuser et me réprimander.

"Jusqu'a demain je vais te coller ...Dit elle... Je... Je peux dormir avec toi cette nuit ? J'irai chez Tomoe à partir de demain, mais elle est de service cette nuit donc..."

"Aucun problème ma chère, tu pourras prendre le lit, je prendrais le ... le futon !"

J'avais presque failli oublier mon futon, mais bon, là n'était pas le problème. Yuki ne me répondit même pas, sa conscience l'en empêchait. Elle resta coller contre moi, faisant ses exercices de respirations et alors que j'allais lui demander, elle déballa tout son sac.
Elle se sentait comme un poids pour sa famille, ces derniers n'aidant en rien pour nier les faits. Elle en avait marre d'être comme tel et voulait grandir. Ça je l'avais bien compris, mais ce n'était pas tout.
Elle se décrocha de l'étreinte et alla chercher un porte-documents d'où elle sortit des tas de dossiers. Je dois avouer que j'étais perdu à travers toute cette paperasse, mais elle ne manqua pas de m'expliquer.

"Je veux grandir, avoir ma propre voie et voix, faire mes erreurs... Des tas certainement... Enfin ! vivre par moi pour moi. Je ne serais peut-être pas une grande héroïne, mais je peux au moins être un élément de la société, avoir mes amis, fonder une famille et être Yuki, pas la petite fille qui se laisse vivre chez ses parents. Je veux essayer, non, je veux gagner contre moi en obtenant un diplôme !"

"Yuki..."

J'étais bouche bée, au bord des larmes, j'étais si fier d'elle. Elle faisait tout ce qu'il fallait pour prouver aux autres qu'elle n'était pas juste une petite fille bonne à se faire kidnapper, qu'elle pouvait elle aussi faire partie intégrante de la société, non pas en tant que victime, mais bien en tant qu'acteur du bien.
Différents sentiments me parvinrent. J'étais inquiet, qu'elle ne réussisse pas même si ça n'avait pas commencé, qu'elle soit blessée en essayant. J'étais fier qu'elle s'émancipe. J'étais ... si heureux.
Puis elle sortit deux fioles contenant des liquides inconnus à mon répertoire. Elle les utilisa pour m'expliquer la raison de ses morsures. À force des tests et de découvertes elle était devenue "accro" à son effet de calmant.

Il y avait beaucoup de choses à procéder. Son envie de changement, ses tests, son évolution... Tout est arrivé si rapidement. Mais je décidai de tout confronter en ordre. Alors, je fermai ma bouche et laissai les larmes couler en la serrant fortement dans mes bras.

"Je suis si fier de toi Yuki ! Tu ne peux pas savoir à quel point ! Si tu as besoin d'aide sache que je serai là pour toi n'importe quand, que ce soit administratif, théorique ou physique !"

Après cette embrassade je l'attrapai par les épaules pour tacler le sujet des substances qu'elle s'injectait. Il s'agissait de quelque chose de très dangereux à aborder et je savais très bien que je n'étais pas quelqu'un avec beaucoup de tact. Mais ça n'allais pas m'empêcher de lui parler.

"Il n'y a pas de problème à vouloir tester ses capacités. Le problème vient quand tu ne peux pas te passer de ces dîtes capacités. Si tu as besoin de calme, Yuki, ne te plonge pas dans tes substances, je suis là. Tomoe est là. tu n'es pas seule, nous sommes la pour toi, compris ?"

Je souris à grandes dents. Même si je n'étais pas certain de mon discours, j'étais sûr de mes intentions. Et sur ce je pat pat ma sauveuse, pour ne pas rendre les choses trop sérieuses.
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Yuki Fujiwara
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Yuki Fujiwara
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Mar 8 Déc - 18:45
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Coy est bien des choses pour la jeune Yuki, tellement qu'on ne peut pas résumer cette relation en un terme ou un titre. On pourrait presque dire qu'elle est devenue dépendante de lui, mais c'est pour se couper de ce genre de dépendance qu'elle avait choisi et conclu qu'elle devait se couper un minimum de ceux qu'elle aime. Pas parce qu'elle ne veut plus les voir, bien au contraire, mais qu'elle doit aussi apprendre à vivre sans eux et ce fut une étape dure à atteindre dans son esprit, même si elle l'a été de manière brutale suite à une discutions épié la nuit qui lui a brisé le cœur de bien des manières. En tout cas, il veut dormir sur un futon, c'est vrai qu'avec sa queue il n'est pas certains qu'ils rentrent à deux dans un lit fait pour une personne.

"Je ronfle si fort ?"

Elle penche la tête sur le côté, le fait qu'elle demande sérieusement est ce qui fait de Yuki une demoiselle à la fois si amusante et qui a besoin d'un minimum d'attention de son entourage. Mais plus important, elle avait besoin de vider son sac et elle ne s'est pas gênée pour le faire une fois qu'elle a retrouvé son courage auprès de celui qu'elle aime, qui la soutiens, qui est le grand-frère, l'adulte dont elle a tant besoin dans sa vie.  

Comme elle avait besoin de son approbation et de le voir heureux de sa décision. En fait, il aurait très bien pu être un frein sérieux à tout changement pour elle s'il lui avait dit que c'était trop dangereux ou dur pour elle, elle l'aurait écoutée. C'est ça le pouvoir des mots d'une personne en qui ont croit de tout cœur. Elle reste contre lui, heureuse de laisser derrière elle quelque chose derrière elle pour en acquérir une autre, elle ne brise pas sa vie, elle ne fait que la faire évoluer, comme la larve qui devient un papillon ou la graine qui germe pour devenir une fleur.

"Je vais devenir une héroïne, une dont ON pourra être fier."

Elle se colle à lui, ce n'est pas parce qu'elle accepte de grandir un peu qu'elle va jeter son besoin et envie de câlin et autre manière de s'épancher en sa présence tout de même. Le on ? C'est elle, lui, Tomoe, elle ne s'oublie pas dans le lot tout de même. Pour ce qui est du sujet moins agréable de sa dépendance...

"D'accord."

Ce simple mot n'aurait pas de grande valeur dans bien des bouches, mais elle la regardée droit dans les yeux, elle ne ment pas et il le sait, ce n'est pas son genre et elle ne semble pas avoir changé sur ce point.

"Mais la vérité, c'est que je ne sais même pas ce qu'elles font... J'ai peur que ce soit dangereux de les injecter à quelqu'un... Pas comme ce serait dangereux de boire de l'eau de javel... Mais quand je vois les effets de mon alter quand c'est simplement transparent, alors une substance avec ce genre de couleur..."

Ce n'est pas comme si elle pouvait en être sûre sans faire des essais non plus, mais elle est alors arrivée à une conclusion.

"Quand je serais capable de les produire à volonté, je les ferais examiner par un professionnel... Je ne veux pas mordre quelqu'un sans savoir si ça ne peut pas avoir de graves conséquences..."

Elle a beau refuser de grandir, il est certain que côtoyer des personnes comme Coy ou Tomoe, de croiser des héros, l'on affecter et elle a eu de la chance que ses rencontres soient globalement positives. Elle attrape alors du bout de la queue son sac, sort son portable et ouvre une page d'une encyclopédie en ligne et la montre à Coy. D'un autre côté, c'est sacrément ironique qu'une demoiselle qui a si peur de juger les autres sur leur apparence en vienne à avoir peur de son propre alter à cause de la couleur de ce qu'il produit...

"je crois que ce qui est toxique a tendance à avoir des couleurs vives... Enfin or et vert-de-gris ce n'est pas très vif... Mais ça ressemble à ça."

Elle montre une autre page avec du... Mercure. Coy pouvait certainement dire de manière à peu près certaine que non, elle ne produit pas du mercure, pas plus que du poison. Le simple fait qu'elle soit encore vivante le prouve, puisqu'elle n'est pas immunisée à ses propres substances. Par contre, à lui de voir s'il la trouve assez ou trop prudente sur le sujet.

"Je te colle depuis tout a l'heure, alooooors que tuuuu transpire."

Elle ne sera pas restée sérieuse et concentrée très longtemps... Elle se met à rire comme une idiote, elle n'a plus tellement de raison de se sentir mal, il lui a retiré une grande partie du poids qu'elle avait sur les épaules. En fait, sa simple présence, maintenant qu'il se décide à ne plus se cacher à l'hôpital, est un bienfait en soi. Ses paroles et ses actes contribuent encore plus dans le tout.

C'est alors qu'arrive une chose un peu étrange... Bon avec Yuki c'est difficile de dire si ça l'est tant que ça, elle est si... Unique ? Mais en tout cas, elle commence à passer ses doigts le long des muscles du jeune homme d'un air légèrement absent, absorbé. Elle a un visage qui ressemblerait presque à l'expression qu'aurait un chercheur face à un spécimen.

"Tu as les muscles chauds et tendus... Tu dois être fatigué... "

Bon d'accord, sortie de son contexte on aurait peut-être le droit de se dire que c'est plus que simplement étrange... Surtout qu'elle bave ? Non, ce n'est pas simplement de la bave, une substance aux teintes d'oxydation de cuivre, d'un vert bien particulier coule le long de ses lèvres et va perler puis ruisseler sur sa peau blanche jusqu’à son menton.

C'est à ce moment-là qu'elle se réveille, met ses mains en catastrophe sur le bas de son visage pour éviter que ça ne tombe n'importe où et qu'elle essaye de se rendre à la salle de bain sans massacrer le moindre tissu en passant... Même si dans le fond elle ne sait même pas si ça accroche ou teint en fait, mais dans le doute...

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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Mer 13 Jan - 1:44
La première chose qui sembla intéresser Yuki était le fait que j'allais dormir sur le futon, of course. J'avais en tête l'idée qu'un garçon et qu'une fille ne pouvaient pas dormir dans le même lit, mais ce concept de pudeur ou du moins de respect des barrières n'était pas encore bien assimiler par ma jeune amie. Elle comprit donc que je ne voulais pas dormir à côté d'elle parce qu'elle ronflait, ce qui n'était pas le cas. Je devais oublier le fait que ce n'était pas une simple fille à qui j'adressai la parole, mais bien Yuki.
Pour ne pas qu'elle prenne mal ce que j'avais dit, je décidai de mettre les choses au clair.

"Tes ronflements n'ont rien a voir là dedans je te rassure ! C'est juste que normalement les garçons ne dorment pas avec les filles, eheh."

Un tant soit peu gêné de devoir expliquer cela, je la laissai enchainer sur ce qu'elle avait à dire. Tout en se collant à moi elle continua à parler du fait qu'elle voulait devenir une héroïne dont nous pourrions être fier. Plus elle le soulignait, plus mon sourire s'agrandissait. C'était comme si je devenais un de ces mentors de films de Kung-Fu. Le maître Shifu des temps modernes. Et ça c'était une bonne nouvelle.
Par contre, elle ne s'arrêta pas là, en s'écartant pour me fixer dans les yeux elle acquiesça l'acte de ne plus tester ses "produits" sur elle-même. Ce qui m'enlevai un énorme poids morale. Je ne savais en aucun cas si ce que j'avais dit allais fonctionner? Mais il se trouve que j'étais plus psychologue que je ne le pensais.

Elle poursuivit, me parlant de ses peurs, ce qu'elle comptait faire avec ces mêmes substances et elle sortit son portable pour me prouver que l'une d'entre elles pouvait peut-être bien être toxique. À tout ça je ne répondis que des marmonnement, ne sachant pas vraiment quoi répondre. Après tout je n'étais pas un scientifique, connaître les effets d'un liquide par sa couleur ne m'étais pas possible. Mais ce que je savais, c'était bien que Yuki comptait faire les bonnes choses et agir avec précautions en ce qu'il s'agissait de ses substances.
On quitta l'ambiance sérieuse de cette conversation avec une soudaine réalisation de la petite fille blanche, je suais. Il n'y avait pas de mystère, je venais tout juste de faire du sport. Nous nous mîmes à rire de cette situation dégoutante, comme ci rien ne c'était passé.

Puis, lorsque j'avais les yeux fermés, en train de rire, je sentis les doigts de Yuki traverser mon torse. J'ouvris un œil, puis l'autre et la voyais, le regard scotcher sur ... Moi ? Je me mis à rougir sans prévenir et passai ma main en face de sa ligne de vu pour voir si elle était encore parmi nous.

Soudainement elle se mit à ... Baver ? Un liquide vert coula du coin de sa bouche à son menton jusqu'à ce qu'elle revienne à elle et file à la salle de bain.
Je restai un instant sans rien dire, puis j'éclatai dans un fou rire ! Elle était jeune et même si je n'étais pas scientifique je comprenais assez bien ce qu'il ce passait. Je me levai donc, toujours en riant et lui donnai une serviette dont je ne me servais plus.

"Un problème ma chère ? Ahahah ! J'pense que c'est tout à fait normal ne t'inquiète pas."

Je pris une autre serviette dans le petit placard et sortis de la salle de bain. Nous n'allions pas rester poser dans la salle de sport alors que j'avais un lit et une télé voyons !

"Quand t'aura fini rejoins moi, j'suis sur qu'il y a un truc cool à regarder."
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Yuki Fujiwara
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Yuki Fujiwara
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Mer 13 Jan - 15:07
◄► Les cadeaux de Mère nature... ◄►


Il lui explique donc qu'un garçon ne peut pas dormir avec une fille, elle ne comprend pas vraiment.

"Mais bien sûr que si. Papa dort avec maman, grand-frère dort avec... "

Suivi d'un moment de blanc, de flottement.

"Haaaaaa... Ha ? C'est pour ça que j'ai entendu l'expression coucher ensemble... "

Il est évident que le sujet de la procréation et de l'amour en général est un sujet glissant que les gens évitent d'aborder avec elle, malheureusement, la couvée ainsi n'a eu que l'effet de l'obliger à comblés elle-même les trous et d'y glisser autant de bonne réponse que de terribles erreurs.

S'en est suivi une discutions à cœur ouvert, mais pas trop, enfin pas le cœur romantique avant d'en arriver à l'incident vert. Mère nature est souvent une garce quand il s'agit de faire des tours pendables à ses chères enfants et l'alter de Yuki ne déroge pas à la règle. Alors qu'elle est obligée de se servir des toilettes comme d'un crachoir de l'époque western, elle entend Coy s'esclaffer plus loin alors qu'elle a la tête par-dessus la cuvette comme si elle revenait d'une soirée trop arrosée.

"Chée bas grole !"

Tente-t-elle de crier au milieu de ses émanations.

"Vais amoir l'air maligne zi ze doit masser bar une zalle de zport avant zhague dest."

Elle a rapidement lié son incident à ce qui l'a captivée juste avant, l'effort physique, un corps tendu, dans le meilleur des cas elle créait quelque chose pour reposer un corps, dans le pire, c'était juste pour gérer la chaleur interne ? Elle ne le savait pas et ne sauterait pas sur les conclusions, maintenant qu'elle a une idée de comment se forcer à créer des échantillons, elle pourrait aller voir un laboratoire.

Une fois la crise passée et qu'elle a nettoyée derrière elle, constatent avec soulagement que ça ne tache pas plus que de la salive les tissus, elle le rejoint dans la chambre. Elle fait mine de bouder, mais plus vite que son ombre, elle vient le coller, se blottissant contre lui et l'entourant de ses bras.

"Na !"

Comme si elle faisait une bêtise, bon le fait de l'entourer d'un duvet de plumes et de cuir alors qu'il a chaud, ça en est une en partie. Elle est heureuse de lui dérober encore un peu de tendresse, elle pose sa main sur son torse puis se pose une question.

"Dis... Est-ce que j'ai franchi la limite ? Tu... Tu me le dirais si j'allais trop loin ? Je... Je t'aime très fort et je n'ai pas envie que tu te sentes gênée ou obligée de retenir ce que tu penses ou ressens."

Elle a beau être en roues libres, ne pas avoir assez de détails sur la chose, instinctivement elle comprends et ressent qu'elle a peut-être approchée d'une situation gênante, ou plutôt, qui pourrait créer chez lui un certain malaise. Sans réellement se décoller complètement de lui, elle se détache pour ne pas l'enfermer, le contraindre. Pose sa main sur celle de Coy et va lui déposer un baiser sur la joue.

Elle reste donc tout proche de lui, sans le coller aussi fort qu'avant, mais assez pour qu'ils sentent sa peau caresser la sienne sans l'écraser a lui de voir s'il trouve ça plus vivable ou agréable ou non.

"Si tu mets un film à l'eau de rose, au choix, je te tire l'oreille ou je te vole un baiser au moment où ils se décideront à le faire eux-mêmes après avoir joués avec nos nerfs plus d'une heure."

Sans se rendre compte de la portée de ses paroles, comme d'habitude en fait.

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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Mer 13 Jan - 18:50
Elle semblait avoir compris, du moins c'est ce que je pensais. Après tout il y avait eu ce moment de silence qui aurait pu s'apparenter à un moment de réalisation, mais qui sait, peut-être l'avait-elle interprété autrement.
Pour ce qui était de son problème de bave verte intense, plus elle parlait plus ça m'amusais. L'entendre parler 'la bouche pleine" était tellement, comment dire, hilarant ! Je ne savais pas pourquoi, pourtant je ne pouvais pas m'arrêter. Certes j'avais surement l'air diabolique, certes je me moquais un petit peu, mais il fallait me comprendre ! C'était très trèèèèèèèèèès marrant.

Juste après avoir essuyé la sueur je la laissai seule avec son problème et une autre serviette. Je ne pouvais pas faire grand-chose d'autre. De retour dans ma chambre j'ouvris mon armoire pour prendre un simple tee-shirt blanc, rester torse nu n'étant pas mon truc.
Je m'allongeai, télécommande en main et ce fut à cet instant qu'elle apparut. D'abord, les bras croisés et les joues gonflées, elle ne prit pas longtemps avant d'abandonner sa pose de boudage pour me rejoindre. Comme d'habitude elle se blottit contre moi comme ci j'étais son doudou. Par contre, loin d'être habituel, elle s'écarta de l'étreinte pour me demander quelque chose.

"Dis... Est-ce que j'ai franchi la limite ? Tu... Tu me le dirais si j'allais trop loin ? Je... Je t'aime très fort et je n'ai pas envie que tu te sentes gênée ou obligée de retenir ce que tu penses ou ressens."

Je connaissais Yuki assez bien vu le temps que nous avions passé ensemble. Et c'était bien la première fois qu'elle me posait ces questions. Peut-être que j'avais trop poussé l'espace personnel ? Et si j'avais fait se renfermer sur elle-même une si gentille fille ?! Impossible ! Je ne pouvais pas laisser cela arriver. Il fallait que je désamorce la situation en toute discrétion ! Je scrollai à travers un certain site de streaming cherchant un certain type de film pour cette certaine situation.

"Tu n'as pas besoin de te retenir avec moi Yuki, voyons ! Ahah, j'te connais, ca deviens gênant seulement quand tu fais ce a un inconnu."

Génie que j'étais, il n'y avait pas plus psychologue que moi finalement. Elle se rapprocha de moi comme nous étions juste avant, ce qui prouvait ma réussite. Elle mit sa main sur la mienne et m'embrassa la joue, mes mots avaient VRAIMENT fonctionné. Si ça continuait comme ça j'allais quitter Aegis pour rejoindre une licence en psychologie !
En parallèle je continuais à chercher le film parfait, romantique mais héroïque, soft mais avec de l'act-

"Si tu mets un film à l'eau de rose, au choix, je te tire l'oreille ou je te vole un baiser au moment où ils se décideront à le faire eux-mêmes après avoir joués avec nos nerfs plus d'une heure."

Well, comme dirait un joueur de Poker, c'est tout ou rien ! Je pourrais très bien me faire tirer l'oreille ou me faire embrasser. Ou encore rien du tout ! Ce serait un vrai all in ! Mais devrais-je seulement ? Elle était capable de beaucoup après tout. Je ... Je ... oh et puis merde, c'était mon plan de base !

"Ose seulement ! Ahahah !"

Je m'arrêtai sur le film parfait. Un Héros renégat protégeant l'humanité au péril de sa vie sans être sûr de vraiment en faire partie, qui un jour découvre par hasard une femme au pouvoir semblable au sien. Gé-nial ! Tout en le démarrant je lui proposai quelques trucs à grignoter ou pas.

"Tiens ça ca me parait bien. Pop-corn ? Céréales ? Câlin ?"
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Yuki Fujiwara
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Yuki Fujiwara
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Mer 13 Jan - 21:33
◄► Moment gênant ? ◄►


Yuki a peur d'être allé trop loin, il la rassure ce qui n'est pas aussi subtil qu'il le pense, mais est tout de même efficaces en tout cas. Du coup, il a gagné, littéralement, le droit à de nouveau être collé, si bien que c'est à se demander lequel des deux est le plus dépendant de l'autre au final. La question est plus tendue, plus serrée qu'on pourrait le penser au final. Elle écoute ce qu'il dit, mémorisé, interprète, c'est vrai qu'avec lui et Tomoe elle peut se permettre des choses qui semblent rebutées bien d'autres, ses parents sont plus ouverts que les étrangers, mais moins qu'eux, petit à petit elle saisit le principe de lien, de proximité, il y a des personnes avec qui ont à une affection plus grande que d'autre, en tout cas c'est ce qu'elle en pense même si elle trouve ça un peu triste au fond.

Elle avait un peu envie de se venger aussi, pour le problème de son hilarité quand elle devait gérer la bave vert-de-gris, petite revanche qui s'est envolée en un câlin, mais qui lui trottera dans la tête un peu plus longtemps qu'elle ne pourrait le penser. C'est alors qu'elle lui fait une menace, pas une vraie en fait, c'est plus de l'ordre de la remarque en fait. Mais, il joue de ça, la provoquant, mais elle ne lui saute pas dessus pour le faire. Est-ce qu'il est déçu ? Yuki ne ment jamais, mais techniquement il n'a pas mis un film à l'eau de rose, donc elle n'a pas à mettre sa menace à exécution. Na !

Ils s'installent, elle s'allonge à côté de lui, coller à lui sans pour autant être sur lui pour ne pas le comprimer le pauvre. Il propose des friandises pour le visionnage. Comme si elle allait refuser des câlins !

"Si Pop-corn et câlins !"

Bon, la elle lui saute dessus pour frotter sa joue contre la sienne en rigolant. Une fois en place avec de quoi grignoter. Pendant la projection, elle restera sage is on exclut les caresses habituelles, trop captivées par ce qu'elle voit pour réellement faire autrement de toute manière. Mais, pendant le film, vers la moitié elle était allée rapidement aux toilettes rien d'important.Sauf que, comme de par hasard, elle avait arrêté de grignoté à partir de là ? La raison ? Elle s'était brossé les dents, oui c'est le signe qu'elle prépare une bêtise.

À la seconde où le film a fini, elle lui monte dessus à califourchon, venant l'entourer de sa queue. Elle approche alors doucement sa tête de la sienne, laissant son souffle chaud s'écraser sur son visage, le tout avant de lui faire un bon petit smack sur les lèvres puis de venir passer sa langue sur les lèvres du jeune homme.

Une fois, tout cela fait, elle pouffe de rire et se réinstalle, allongée, se blottissant, se lovant même contre lui.

"Là, je l'ai franchi."

Mais il est certain qu'elle l'a fait exprès, même si de manière peut-être un peu trop légère.

"Ne réponds que par un oui ou un non, mais j'imagine que si "coucher" ensemble est si différent de nos moments ensemble dans ton lit, ça implique des choses... Différentes ?"

Elle le laisse répondre, s'il par dans un discours, elle mettra sa main sur ses lèvres. Elle ne veut pas le forcer à devoir lui explique quelque chose qui est clairement gênant, pas ce soir.

"Juste, encore simplement par oui ou par non. Cela à un rapport avec la notion de couple ? Le fait d'être amoureux ?"

Même elle qui peut regarder la télévision et suivre parfois un peu les réseaux sociaux allait forcément s'en rendre compte.

"Dernière question, après on se remet un film si tu le veux bien ? Un couple, comme un père et une mère... Ce qui se passe dans une chambre a couché, c'est ce qui amène à... À la... Reproduction ?"

Le fait qu'elle utilise un terme aussi indirect, froid et pour autant correct montre bien qu'elle ne souhaite ou ne peut rien faire de plus qu'effleurer le sujet pour diverses raisons. Encore une fois, elle ne le laisse pas développer, elle a peur que cela casse ce moment, que cela détruise quelque chose entre eux. Il est un lien irremplaçable et elle ne veut pas lui faire du mal, c'est SON Coy, même si elle ne se rend pas compte de la portée de cette appellation ou en tout cas ça ne semble pas être encore possible.

Si la peau de Yuki ne rougit pas réellement, bien qu'elle semble changer de teinte tout de même, il y a un changement. Qu'elle soit perturbée, que ce soit un bien ou un mal elle a le bout de la queue qui bouge de manière aléatoire, comme le ferait un chat, en même temps sa peau, principalement au niveau des joues et du haut de son corps est bouillant et elle semble avoir une respiration légèrement plus courte et sifflante. Mais ! Cela fait déjà bien assez de moments critiques d'affilés pour cette partie de leur rencontre, en tout cas la demoiselle semble du mal à avaler la pilule. Quand elle en arrive à coller son oreille contre la poitrine de Coy pour se bercer au rythme de son cœur, c'est vraiment qu'il se passe quelque chose.
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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Ven 15 Jan - 2:29
Bien sûr qu'elle n'allait pas dire non à des friandises, enfin, juste après le câlin que j'avais proposé. Après avoir frotté sa joue contre la mienne elle me relâcha, me permettant de rejoindre la cuisine. Il me fallait cinq minutes tout au plus pour obtenir un paquet de Pop-Corn, mais cette soirée allait surement durée bien plus longtemps que ça, surtout mentalement.
L'atmosphère était différente ce soir-là, un mélange de gêne et de paix m'entourait, rendant le résultat final plutôt bizarre.

Le micro-onde sonna l'heure du snack et alors que je faillis faire tomber ce délicieux maïs à cause de la chaleur, je jetai un coup d'œil dans la chambre. Elle avait l'air si calme, si innocente. Si cette soirée était bien différente des autres je ne voulais absolument pas perdre cette vision de Yuki.
J'attrapai un torchon pour sortir la boîte chaude du micro-onde, puis verser son contenu dans un bol à peine plus petit qu'un saladier. Un peu de beurre et de sucre, comme il le faisait aux States et j'étais de retour dans la chambre, allonger aux côtés d'une jolie jeune fille.

A peine le film lancer nous avions déjà entamé le snack, comme dans un vrai cinéma. Celui-ci survécu un moment grâce à l'attention que nous offrions à l'écran, après tout l'œuvre était vraiment captivante. Nous faillîmes le finir d'un trait, mais Yuki dut faire un tour aux toilettes, rien de grave bien sûr. Seule chose que je remarquai lors de la seconde moitié du film était qu'elle ne plongeait plus sa main dans le bol, s'était-elle brossé les dents ? Je ne savais point, mais cela n'était pas important, n'est-ce pas ?

Je finis le bol à moi seul et le déposai sur ma table de nuit peu avant la fin du film. Lorsque je me replaçai, les crédits étaient déjà en train de rouler et Yuki de me monter dessus. La position était compromettante, mais pas inhabituelle, ce fut lorsqu'elle approcha lentement ses lèvres des miennes que je compris.
Il était déjà trop tard, elle leur dit au revoir d'un coup de langue et se laissa tomber à mes côtés tout en riant. J'étais pétrifié avec un sourire de charmeur ... ou plutôt d'idiot. Il fallut quelques secondes avant que je reprenne contact avec la réalité.

"Là, je l'ai franchi."

"Un peu, j'dois l'avouer, eheh."

Elle jouait et ça se voyait, ce qu'elle venait de faire n'était pas motivé par quelque chose de sérieux, mais bien par le jeu. C'est ce que je compris rapidement, me permettant de passer au travers de son charme. Pourtant, avec cette transgression de barrières, elle amena quelques questions.

"Ne réponds que par un oui ou un non, mais j'imagine que si "coucher" ensemble est si différent de nos moments ensemble dans ton lit, ça implique des choses... Différentes ?"

Oh boy ! Elle ne voulait pas d'explications, juste des réponses, mais je me posais une seule question : Étais-ce vraiment à moi de lui en parler ? Tomoe était bien mieux placer pour ça, non ? Après, ce n'était pas comme ci elle demandait des détails, elle essayait juste de comprendre, il n'y avait rien de mal à cela !

"Yup."

"Juste, encore simplement par oui ou par non. Cela à un rapport avec la notion de couple ? Le fait d'être amoureux ?"

"Yup yup."

"Dernière question, après on se remet un film si tu le veux bien ? Un couple, comme un père et une mère... Ce qui se passe dans une chambre a couché, c'est ce qui amène à... À la... Reproduction ?"

Les questions s'affinaient, me donnant une bonne idée de ce qu'elle essayait de comprendre. J'avais les mêmes il y a quelques temps après tout, Lincoln m'ayant appris bien plus que j'aurais voulu.

"Yup yup yup."

L'énergie était lourde, la température montait et Dieu sait que je n'apprécie pas les hautes températures. Yuki était l'une des raisons principales, pas mentalement, mais physiquement ses joues étant bouillantes. Il fallait changer tout ça. Calmer l'énergie. Ourvrir une fenêtre peut-être ? Quelque chose !

"Dis donc tu te prendrai pas déjà pour une héroïne avec ton interrogatoire ? Ahah ! C'est mon tour j'ai deux questions pour toi, veux-tu qu'on ouvre la fenêtre ? Et que veux-tu regarder maintenant ? Choisis bien !"

Je mis ses cheveux en bataille pour baisser la tension et attendis sa réponse. Elle voudrait peut-être dormir de toutes façons.
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