Arima était dans le parc, se baladant tranquillement, mains dans les poches, portant un long manteau noir par-dessus une chemise de même couleur, le col ouvert. Son pantalon était aussi sombre, terminant sur des chaussures de ville de même couleur. Il profitait de cette journée pour faire un tour dans le parc de Tokyo, après tout, il était dimanche, et il n'y avait pas cours, pourquoi donc rester à l'académie et se tourner les pouces alors que le temps était idéal pour une lecture ? Il leva alors les yeux vers le ciel, observant les nuages calmement, avant de sourire en coin, baissant de nouveau le visage pour remarquer la présence d'une femme.. Et quelle femme. Un visage fin,une peau pâle digne des princesses de l'ère Edo... Des cheveux d'un brun sombre magnifique, contrastant parfaitement avec son regard d'un mauve profond faisant penser à une pierre d’améthyste.. Oui, il n'y avait pas à dire, c'était une femme splendide. Et seule.
- Eh bien eh bien... C'est mon jour de chance on dirait.
Il sourit légèrement, s'approchant calmement de la jeune femme avec toujours les mains dans les poches. La question était donc comment aborder cette poupée ? Il s’arrêta alors devant elle, plongeant son regard rubis dans celui de cette princesse, calmement. Il sortit alors une main de sa poche, la déposant doucement contre son torse en s'inclinant très légèrement, d'une allure princière. Après quoi, il prit la parole, d'une voie calme et légèrement grave, souriant à la femme, se voulant rassurant.
- Excusez-moi de vous dérangée en cette magnifique journée mais... Je flânais dans ce parc, en quête de tranquillité, mais malheureusement, totalement absorbé par mon voyage, je crains m'être perdu. Auriez-vous donc l'amabilité de m'aider ? Je ne voudrais pas vous déranger en pleine occupation, mais ce serait problématique pour moi si je n'arrive pas à sortir d'ici, vous comprenez ?
Il sourit alors à la jeune femme, secouant ensuite la tête, souriant toujours, avant de lui tendre la main calmement, sans la lâcher du regard.
- J'en oublierais presque les bonnes manières... Permettez-moi de me présenter convenablement. Arima.. Kuronushi Arima, étudiant à l'académie de Yuei, ravis de faire votre connaissance, mademoiselle ?
Il avait dit cela en la regardant toujours dans les yeux, un regard qui se voulait interrogatif cette fois. Il était après tout important de savoir le nom de cette femme avant de poursuivre toute conversation, ne serait-ce que par soucis de politesse. Mais avant toute chose, il était curieux... Il se demandait d'où pouvait bien sortir une femme aussi magnifique, il ne l'avait jamais vu, ça, il en était certain. Ce dont il était moins sûr cependant, c'est si elle était abordable ou non. Il avait tout fait pour s'approcher, en espérant ne pas l’effrayer, mais rien n'était sûr, rien n'était programmé. Tout ce qu'il pouvait faire à l'heure actuelle, c'est attendre, et espéré une discussion normale, sans fuite de la part de cette femme qui avait attisé sa curiosité. Qui était-elle ? Que faisait-elle ici, seule, que de questions en suspend, auxquelles il aimerait avoir une réponse sous peu.
Katsuko appréciait beaucoup l'académie, elle était tellement heureuse d'avoir put intégrer une école pour héro, même s'il n'était pas question de Yuei. Shinketsu était très bien ! Les professeurs étaient compétents, les locaux de l'académie très propres fonctionnels et agréables. Mais c'est vrais qu'à cet instant précis, durant ce magnifique après-midi, elle n'avait pas eu l'envie de rester dans le foyer de l'académie. Non seulement parce que les rayons de soleil et la délicate et rustique odeur du parc et de ses fleurs ne manquait pas de chanter leur douce mélodie aux oreilles de la jeune fille, mais surtout parce que les autres élèves se montraient ......disons particulièrement énergiques et enthousiastes à l'idée d'avoir du temps libre par un jour aussi radieux. Beaucoup d'élèves avaient tentés d'en apprendre plus sur le week-end de héro à venir de certains professeurs, certains aurait voulut que le cours soit porté sur l'observation de l'une de ces interventions. Mais Katsuko elle, n'était pas de cet avis. Se mêler d'affaire qui dépasse notre compréhension ou notre capacité à gérer correctement la situation, c'était là l'une des pires causes de catastrophe possible.
C'est pourquoi, vêtue d'une charmante jupe longue patineuse d'un rose poudré des plus élégant, un body blanc asymétrique par-dessous la jupe, donnant le plus bel effet sur la silhouette fuselée de la brune. A cela elle s'était accessoirisée d'une couronne de sakura fine et discrète, perlant avec poésie dans sa longueur de jais, d'une paire d'escarpin vernis rouge grenat, assortis au rouge mat qui sublimait ses lèvres, un vernis rose poudrée sur ses ongles faits, et un collant chair vinrent terminés la tenue portée par la jeune fille, qui assise sur un banc, sous les branche d'un grand tilleul, lisait un livre captant à la fois toute son attention et tout son cœur de jeune fille romantique "La caresse du Vent d'Autumne".
Une légère brise soulevait juste assez pour mollement soulever une mèche de cheveux de la jeune fille, tandis que les pans de sa jupe y dansaient souplement. Le petit semblant de patio ou se trouvait Katsuko, était à l'écart du passage. Ainsi installée, et plongée dans son roman, elle ne remarqua pas l'arrivée d'un inconnus. Cependant ,elle capta l'ombre du jeune homme se projetant sur les pages de son livre. L'inconnus s'adressa à elle, lui expliquant qu'il ne retrouvait pas son chemin, et s'excusant de l'importuné. Etant à contre-jour, la jeune fille ne put voir le visage du garçon. Elle remarqua simplement qu'il était plutôt grand, avec une allure athlétique. N'écoutant alors que sa bonne éducation, et son enthousiasme à l'idée de parler à un élève de Yuei, la brune, polie, ferma son livre et se mis debout pour se présenter à son tour. Que ne fut pas alors son erreur !
Se déplaçant juste suffisamment pour qu'Arima ne soit plus contre les rayons solaires, Katsuko manqua un pas du haut de ses talons, et clopina comme un jeune agneau venant de naître. Le rose lui monta rapidement aux joue, alors que son regard améthyste se vit happé par celui flamboyant de son interlocuteur.
"Oh non, mon dieu ce qu'il est beau ! C'est un beau garçon !!! .....reste calme Ma Fille ! Tu peux le faire, tu peux le faire. Des mots simples, des geste lents. Ok."
Prête à ouvrir la bouche pour se présenter officiellement et lui demander plus de précision sur sa destination, voilà que le charmant jeune homme se mit à lui sourire, sans jamais détourner le regard du siens. Katsuko s’effondra sur elle même intérieurement, pris un gros coup de chaud, et baissa la tête ,en tentant de se cacher derrière ses cheveux. Sauf que ...aucune mèche ne viendraient la sauver, elles étaient toutes prises dans la couronne de fleur.
-Tsu...Katsuko. Sa-Sakuraï. Enchantée, je suis Katsuko Sakuraï. Enchantée. Je vous veux...Non ! Non pardon ,désolée. Je veux bien vous aidez. Peut être pou..pourriez vous peut être me donner l'adresse ou vous devez vous rendre ? Entre élèves héros, il faut se serrer les coudes. Termina-elle dans la douleur et la chaleur, dans un rire nerveux, et serrant les mains l'une contre l'autre.
La brise s'invitait entre eux, accompagnée de quelque feuilles de tilleul. Soulevant le manteau du garçon et emportant élégamment la jupe de la jeune fille en émoi. Personne ne passait à l"horizon, il n'y avait qu'elle et lui. Bientôt ,Katsuko se sentirait sur le point de défaillir. Mais impossible pour elle de fuir quand quelqu'un avait besoin d'elle, et comment le faire quand vos jambes sont prête à se dérober à la moindre sollicitation musculaire. Ne pouvant faire autre chose, la jolie brune contemplait avec fascination l'aspect sauvage naturel des cheveux d'Arima, son maintient et ses manières très gentleman. Il avait un visage fin et des traits délicat, comme elle les imaginaient chez les héros romantiques de ses romans. Son manteau lui donnait un air légèrement mystérieux et sombre, et l’éclat de son regard trahissait une prestance plus qu'affirmée et maîtrisée.
"Il est tellement beau ! C'est gênant ..."
Tenue de Katsuko:
Dernière édition par Katsuko Sakuraï le Mar 2 Juil - 12:51, édité 1 fois
Arima regarda la femme qui se leva après avoir fermé son livre, manquant de tomber après s'être miraculeusement rétablie sur ses appuis, il sourit légèrement, la regardant avec inquiétude, il posa ses mains sur les épaules de la belle, doucement, pour l'aider à se stabilisée. Une fois cela fait, il la regarda, calmement, souriant doucement. Il rit un peu devant la maladresse de celle-ci et décida de la taquiner un peu. Il recula légèrement et déposa un genou au sol, saisissant délicatement la main droite de la jeune femme pour y déposer ses lèvres, la regardant par la suite.
- C'est un vrai plaisir de vous rencontrez, Katsuko-hime. Je suis flatté de voir que vous me désirez, mais attendons au moins d'arriver chez moi avant cela, si ça ne vous dérange pas, il serait problématique que nous soyons surpris en publique, surtout entre futur héros, ne trouvez-vous pas ?
Il rit un peu et se redressa ensuite calmement, dépoussiérant le bas de sa veste et son pantalon en regardant la belle écrevisse. Il ne regrettait pas sa décision, les réactions de la belle brune étaient tout bonnement inestimables. Le voilà qui ne regrettait pas de l'avoir abordée maintenant. Au contraire, il regrettait presque de ne pas s'être vraiment perdu maintenant. Il sourit alors de nouveau en la regardant.
- Je devrais perdre mon chemin plus souvent, la légende dit que les marins perdus tombent souvent sur de magnifiques sirènes, il semblerait que ce ne soit pas une légende. Et que ça ne concerne pas que les marins.
Il rit alors de bon cœur, la regardant calmement, avant de reprendre son serieux. Il sourit alors et haussa les épaules un moment, se disant qu'il pouvait bien lui faire confiance, et que ça intéresserait très certainement ses parents de savoir qu'il était maintenant ami avec une femme d'un autre établissement de héros. Ses parents pdg de la firme pharmaceutique Irma, mais dans l'ombres grands manitous de l’organisation criminelle Ourouboros.
- Vous voyiez le quartier résidentiel ? Je vis dans les appartements de luxe, comment s’appellent-ils déjà... La Tour d'Or je crois ? Oui, c'est ça, la Tour d'Or. Mes parents m'y loue un appartement durant mes études à Yuei, vu que c’est assez proche de l'académie et que je n'était pas vraiment.. Chaud, pour l'internet.
Il sourit alors à la femme, calmement, après tout, il n'avait aucune raison de mentir sur ce sujet, ça ne risquerait rien envers sa mission, et puis la seule chose que ça affirmait, c'était qu'il avait des moyens et n'était pas un homme lambda. Le seul truc c'est qu'il devrait trouver une raison à sa motivation à devenir héro, ce serais problématique si elle venait à poser la question. Peut-être que l'envie d'aider son prochain et soulager la police de son travail suffirait. Oui, ça devrais faire l'affaire, sans problème même,
Katsuko tentait bien de faire bonne figure, alors qu'en réalité elle frôlait le malaise. Dans son apparente excellente éducation, Arima était venu en aide, de la plus délicate et la plus chevaleresque des manière, à la jeune fille, alors que celle-ci manquait chuter. Le contact peau à peau des mains du jeune homme, sur les épaules dénudées de Katsuko ,provoqua chez elle une décharge brûlante. Elle sentit son cœur bondir dans sa poitrine, la sueur froide couler le long de sa nuque pour aller dégringoler et se perdre au creux de ses reins fiévreux. Les mains d'Arima étaient douces, il tenait sa prise, sans se montrer brutal ou animé de la moindre convoitise. Son regard magnétique ne semblait aucunement disposé à se défaire de celui de la jeune fille. La gentille brune se senti comme happée par le réconfort et la fascination d'un feu dansant. Un feu qui semblait ne brûler que pour elle. Elle n'osait rien ajouter, ni même bouger. Premièrement parce qu'elle en était bien incapable, trop tétanisée par l'émotion d'une pareille proximité. Et deuxièmement, parce que le regard d'Arima n'avait absolument rien de désagréable. Il ne la déshabillait pas du regard, il ne cherchait pas à pénétrer son esprit. Ses deux petites flammes étincelantes et charmeuses l'observaient simplement. Elles s'étaient posées avec douceur au bord du cœur de la jeune fille, et diffusait tendrement leur chaleur au travers du corps de Katsuko.
Puis les choses prirent un tournant encore plus romanesque. A croire qu'Arima était le fruit d'un tout nouvel alter secret de la jeune brune, et était sorti du roman qu'elle lisait. Il s'agenouilla devant elle, lui fit un baise main chaste et maîtrisé, qui manqua de laisser échapper un couinement d'extase et de panique mêlées chez l'élève de Shinketsu. Et voilà qu'il la traitait comme une princesse. Une princesse que ce charmant séducteur prenait ouvertement plaisir à torturer sur son embarras, évidement largement perçut par celui-ci. Sa remarque plongea en partie Katsuko dans l'horreur de la honte, mais aussi dans un semblant de jeu d'approche. C'est à cela, ce jeu de cours, auquel Katsuko était familière pour l'avoir appris et utilisé depuis toute petite, qu'elle s'accrocha de toutes ses forces, pour résister aux assauts létaux d'Arima. C'est donc ,retirant, avec douceur mais chaste garde, sa main de celle du garçon, qu'elle lui répondit sur un ton tout aussi enrobé de soierie :
-Voilà qui serait en effet comble de mal-intention, et gage d'une bien piètre opinion à mon égard et à mon éducation, cher confrère. Ramenant la main baisée par Arima tout contre sa cuisse, Katsuko poursuivit en se penchant légèrement vers son interlocuteur. Il serait bien fâcheux, vous en conviendrez, de gâcher le plaisir partagé d'une si agréable rencontre à l'ombre de ce tilleul ancestrale, par une intimités ,bien prématurée. Termina-elle ,un sourire charmant et énigmatique d'aristocratique, étirant élégamment ses lèvres.
Le jeune garçon se redressa, son sourire illuminant toujours de façon si attractive son visage, alors qu'il époussetait son manteau et son pantalon. Les joues de katsuko brûlaient toujours, malgré l'effort de cette dernière pour maîtriser l'éclat de ses pommettes. Et pourtant, même si la belle brune souffrait de se torrent d'émotion et cette tempête nerveuse. Elle goûtait avec plaisir à la présence et aux manière de sa charmante rencontre. Manque de chance pour elle, Arima ne semblait satisfait de son petit effet, et choisit d’apparaître d'avantage sous un jour flatteur et enjôleur.
-Croyez bien que ce compliment sais ce faire entendre comme apprécié. Mais ne craignez vous pas le destin funeste de ces pauvres marins au cœur lourd de femme ? Les sirènes sont beauté, leur voix est caresses et promesses. Mais à leur Océan l'Amour Humain n'est rien de comparable. Il ...Il me serrait faite peine d’être pour vous ...La jeune fille éprouvait les plus grandes difficultés à conserver son masque mondain et ainsi jouer de charme et de beau mots en présence si troublante. -D'être ainsi une destinée si amère et si brutale à votre agréable, mais ....mais énigmatique troub...troublante personne.
"Oh non de ! ....c'est pire qu'un stage commando de faire ça avec quelqu'un comme lui ...."
Au grand soulagement de la brune, la conversation se fit beaucoup plus sérieuse et pragmatique. La tension ne quitta pas le corps de Katsuko, mais elle parvint à trouver une sorte d'équilibre, lui permettant d'entretenir la conversation avec Arima, tout en tâchant d'éviter de l'observer de trop prêt, ou se laisser piéger par la beauté de ses traits.
"Il me regarde...Il m'observe, je le sens. Je vois ses yeux se poser sur moi. C'est terriblement gênant ...je ne sais pas comment faire pour parler ou bouge avec des garçons !!! ..."
-Oh ! Oui je vois. En fait ce n'est vraiment pas loin d'ici. Seulement 1 quartier nous séparent du vôtre. Vous me suivez ? dit-elle en souriant, aussi naturellement que possible, sans laisser ses nerf lâcher, ou son nez couler. Puis elle commença à marcher -La Tour d'Or est un très beau bâtiment ! Vous avez beaucoup de chance de pouvoir loger là bas. De mon côté, même si mes parents on insistés pour me payer une maison d'étude, j'ai refusée. Je pensais que vivre mes étude à l'internat, au seins de mon groupe scolaire, serait un excellent moyen d'apprendre et de vivre les choses plus ....intensément. De façon plus profonde. Je suis contente de ce choix, en soit, c'est réellement ce qui se passe. Mais ....mais parfois je dois bien avouer que l'idée d'un chez moi, au calme, est loin d'être déplaisante.
Dans le sac de Katsuko, sont téléphone vibra, elle l'en sorti ,et vis qu'une annonce passait sur les réseaux : "Attaque de Vilains sur une boutique d'artisanat d'art à l'angle de Shinjuku et Hariyomo".
"Je me demande qui va intervenir ? C'est une zone centrale, beaucoup de héros sont en mesure d'y être rapidement."
Il observa la jeune femme calmement, décidément, il lui était impossible de se lasser de ce genre de réaction. Il pouffa de rire et la regarda par suite, doucement, secouant légèrement la tête à sa question. S'il avait peur du destin des marins dans ces comptes ? Non, en aucun cas. Ils mourraient à la vue d'une jolie femme, ex exerçant sûrement un métier qu'ils aiment. Non, en fait en un sens, ils les enviaient même. Il sourit, doucement, secouant tranquillement la tête de gauche à droite. Il déposa alors sa main droite contre son torse, doucement.
- Il n'est pas donner à tous d'avoir droit à une mort si agréable, donc non, je n'ai pas peur, au contraire je les envies. Naviguer sur les mers agitées, avec pour seule guide les étoiles, qui seront elle-même témoins de bien des choses.. Il y a une chose dans ces comptes qui resteront hors de notre portée, peu importe nos alters et notre technologie.
Il sourit alors et la suivit calmement, mains dans les poches. Mais cette agréable conversation fût vite coupée durant le chemin qu'ils empruntèrent par une alerte sur le téléphone de Katsuko. Curieux, Arima observa, calmement, il soupira un peu avant de reprendre la parole.
- Ce n'est pas loin d'ici, nous devrions peut-être aller voir ça ? Sait-on jamais, ils auront peut-être besoin d'assistance.
Arima la regarda, calmement, c'était l'occasion idéale de se faire passer pour un gentil et ainsi gagner des points de confiance vis-à-vis des autres lycées de héros, d'une pierre deux coups en un sens. Il sourit alors à la femme, lui offrant sa main doucement, il prit donc la direction de ce coin, il pourrait au pire justifier sa connaissance de la zone par le fait que ça, il y allait souvent avec ses parents. Enfin bref, il seocua la tête, portant la jeune fille comme une princesse en souriant.
- Accrochez-vous, ça va secouer un peu.
Il commença alors à se diriger vers l'endroit au pas de courses, passant par les toits pour aller plus vite. C'est en arrivant qu'il sauta d'un toit, amortissant sa chute avec un jet de flamme bleu, déposant ensuite la femme au sol en souriant, observant ce qu'il se passait, calmement, se demandant si tout était déjà fini. Après tout, il avait tout de même mis un certain temps à arriver, il n'avait pas un alter de téléportation ou quelque chose s'en approchant après tout.
-Voilà qui est très joliment dit. Je vous avoue que je partage cette réflexion. Mourir pour ce ou ceux que l'on aime ,c'est ...à la fois la plus déchirante, mais aussi la plus entière et passionnée des fins.
Décidément, les manières d'Arima plaisaient beaucoup à la jeune fille. Il était pourtant ouvertement du genre à flirter avec les limites du cadre protocolaire des bonnes manières en société. Mais justement, c'était cela, cette "rébellion effrontée" qui faisait vibrer Katsuko, et qui rendait Arima aussi magnétique pour elle. Le jeune garçon savait comment être et paraître à la fois. Sans jamais se démunir de son élégance charmante. Sa compagnie était électrisante et sa conversation très stimulante. Katsuko se surpris à ne pas souhaiter trop vite qu'ils retrouvent le chemin du garçon. Pourtant, tout son corps subissait encore la gêne , l'embarras extrême et la tension nerveuse frénétique habituelle qui emportait la jeune fille dans des flots tumultueux, à chaque fois qu'il lui fallait être en présence de beaux garçons.
"Voilà que tu déraisonnes totalement maintenant ! Ton cas est bien pire que je ne le pensais ma fille !! ...."
Katsuko sortie de ses pensées quand la notification apparue sur son téléphone. Alors qu'elle la consultait, de toute évidence Arima avait jeté un œil par-dessus son épaule, et lui proposa de se rendre sur place pour éventuellement proposer leur aide. Et c'est après un nouveau regard calme et envoûtant dont il avait le secret, qu'il prit doucement la main de la jolie brune, pour l'attirer avec elle sur le chemin de l’événement. Plus par réflexe, que par réel choix de s'affirmer, l'élève de Shinketsu replaça la main d'Arima, afin qu'au final ,il lui présente son bras, qu'elle pris avec politesse, tout en poursuivant leur chemin. Mais ,alors qu'elle s'apprêtait à lui exposer son avis sur le fait d'interférer au sein d'une altercation ou d'une zone sinistrée, sans autorisation, ni qualifications reconnues et utiles. L'élève de Yuei la pris de cours en osant quelque chose qui coupa totalement toutes revendication, et toute réaction chez Katsuko. En l'espace de seulement quelques secondes, il l'avait prise dans ses bras, à la façon d'une princesse. Et la seconde suivante, après un avertissement de sa part, il les envoyaient tutoyer les nuages et jouer les acrobates aventuriers sur les toits de la ville.
La pauvre jeune fille était tétanisée de gêne, son visage n'était plus qu'un monochrome de rouge, tandis qu'elle tenait sa jupe à deux mains, afin de l'empêcher d'en dévoiler trop et ainsi encore augmenter son embarras infernal. Seul avantage, autres que le plaisir de découvrir que le corps d'Arima était très athlétique, ses abdos, contractés à chaque impulsions provoquées par leur sauts, cognaient contre le flanc de la brune timide. Elle pouvait sentir la facilité que les bras musclés du jeune garçon avaient à soutenir Katsuko. C'était de découvrir qu’apparemment, l'alter d'Arima était un alter de feu. A la façon d'Endeavor ou de Crématorium. Ses flammes étaient vraiment magnifiques, c'était comme observer la rage de la nature en pleine expression, mais dans le gant du contrôle. Katsuko osant ,ou plutôt parvint, à jeter de rapides coups d’œil sur son "Prince". Son visage était concentré et profondément subjuguant. Ses traits momentanément éclairés par la lueur des flammes, le rendait à la fois aussi impressionnant qu'intimidant.
Mais le trajet fut de courte durée. Quoi que bien assez long pour le système nerveux et cardiaque de Katsuko. Arima la déposa au sol, toujours rouge à en perdre la tête, puis observa les environs. Reprenant son souffle, et une constitution correcte, l'élégante brune réussit enfin à prendre parole :
-Merci. C'était vraiment très surprenant, mais loin d'être désagréable. Je n'avais jamais vu la ville sous cet angle. Enfin ....presque. En revanche, je crois que nous n'aurions pas du nous approcher aussi prêt. Nous pourrions provoquer plus d'embarras que d'aide, malgré notre bonne volonté.
Quelques passants, mais surtout deux groupes de journalistes de terrain, débouchèrent de l'angle de la rue, pour se hâter de passer devant le duo d'élèves. L'un des caméra-man les héla :
-Hey les jeunes ! Restez pas ici ! Cémentos pourchasse les voleurs dans le quartier de Kuronuchi !
-Cémentos ? C'est un professeur de Yuei si je ne m'abuse , non ? Et au vu de son Alter, il faudrait vraiment un miracle pour que ces voleurs s'en sortent.
"Ou un vilain avec un Alter extrêmement corrosif ou explosif ....ce qui provoquerait d'énorme dégâts dans la ville, et constituerais en soit une contrainte assez handicapante pour le héro."
Arima déposa doucement la femme au sol une fois arrivé, s'étirant un peu en souriant. Il regarda la foule de journaliste, calmement, il pencha un peu la tête en écoutant la femme répété le nom du héros intervenant sur cette attaque. Ainsi c'était Cementos. Il n'avait plus qu'à espéré que le vilain en question ne fasse pas partie d'Ourouboros... Il croisa les bras calmement, regardant Katsuko du coin de l'oeil.
- Tête de parpaing hein ? J’imagine qu'il y a difficilement plus adapter que lieu pour une intervention en milieu urbain. Je pense que je n'aurais pas besoin d'aller filer un coup de main. Vu la rue... Le Vilain qui attaque n'as pas l'air d'avoir d'alter trop violent, sinon il y aurait déjà des dégâts. D'autant plus que la foule ne semble pas en panique, donc son alter ne doit pas être si dangereux que ça.
Il hocha la tête calmement en fermant les yeux, plongeant ses mains dans ses poches avec un sourire en coin, il était intrigué,il n'avait encore jamais vu Cementos en situation de combat réel, ni même une véritable utilisation de son alter. Il regarda par-dessus son épaule Katsuko, lui souriant gentiment.
- Tout va bien ? Pas trop secouée par le voyage ?
Il lui offrit son avant-bras droit calmement, l'invitant à s'éloigner un peu avant l'arrivée de Cementos, qui était justement en train d'arriver. Arima le salua rapidement de la main, puis se dirigea vers la foule en compagnie de la brune, calmement. D'un pas lent et calme, il prit place dans la foule, en avant par rapport à eux, afin de protéger ceux-ci en cas de dégât collatéral. Il observa, bientôt, Cementos fût vu avec le vilain au milieu de la rue, visiblement il semblait utiliser de l'eau. Le vilain regardant alors dans la direction de la foule et sembla menacer Cementos de les envoyer faire trempette, sous le regard amusé d'Arima.
- Comme c'est adorable, il pense que nous prendre en otage suffiras à faire en sorte qu'il s'en réchappe... Pas de bol... Je suis là.
Le Vilain sembla céder à la panique et envoya plusieurs lames d'eau à haute pression vers le groupe, mais elles furent arrêtées par Arima, qui claqua des doigts, générant un véritable mur de feu devant lui, l'eau s'évaporant à son contact. Il secoua la tête en soupirant, calmement, remettant sa main dans la poche.
- C'est fini pour lui, il à paniquer.
Arima bailla un peu, mettant son poing fermé devant sa bouche avant de plisser les yeux, observant Cementos qui enferma le vilain dans une cloche de béton, sous le regard d'Arima qui haussa les épaules, l'air de dire « quest-ce que je disais ? » puis il sourit à la jeune fille.
- Je vous offre quelque chose à boire ? Pour vous remercier de votre aide.
" "Tête De Parpaing" ? C'est ...un peu osé de parler d'un héro, qui plus est l'un des professeurs de son école, de cette manière." La brune tait surprise d'un comportement aussi familier, mais mis cela de côté, sur le compte de l'ardeur de son alter ou de ....l'influence PLUS ULTRA de Yuei.
-Je pense en effet qu'il devrait avoir la situation bien en mains. En revanche j'ai du mal à comprendre ce que vous voulez dire par "pas besoin d'aller filer un coup de main". Nous ne sommes pas diplômés, ni autorisés à agir sur le terrain, et encore moins faire preuve d'initiative lors d’événement criminels ou accidentels. Même si ....effectivement la situation peut parfois être amenée à s’avérer prompt à enfreindre cet interdit.
Arima sourit par-dessus son épaule à Katsuko, avant de lui présenter son bras et de l'accompagner plus à l'approche de la zone d'altercation. Il s'inquiéta de savoir si le trajet depuis les toits n'avait pas été trop brusque. Elle posa sa main libre sur celle qui tenait le bras d'Arima, en lui rendant son sourire, les pommettes à nouveau rose, et le regard un peu fuyant.
-Ne vous inquiétez pas ça. Ça a été très exaltant. Et vous aviez pris les meilleures disposition pour m'offrir un trajet des plus ...convenable et soucieux de mon bien-être. En revanche j'ose à espérer que je n'ai pas été un poids trop important pour vous ?
Une fois sur place, au-devant de la foule, les deux héros en apprentissages analysèrent la situation. Cémentos avait acculé le vilain jusqu'ici, et désormais le criminel n'avait plus d'autre options que de tenter de négocier sa fuite par la mise en place d'un danger pour les civils. La rue était en effet très étroite, et en forme de cuvette haute. L'Alter aquatique du vilain pourrait en toute logique, s'il en avait la puissance, transformer la rue en piège aquatique mortel. Une nouvelle fois cependant, Arima dit quelque chose de surprenant. A croire qu'il s'était persuadé d'être déjà un professionnel. Pour autant son intonation et sa posture droite et sur de lui, impressionnait autant qu'elle stimulait la jeune fille. Arima n'avait pas peur d'être confiant et de se mesurer au danger.
"Si il crois être le seul à pouvoir jouer et jouir d'une fibre héroïque !"
-Peut être, mais sous-estimer la perfi....
Le mur de flammes érigé par l'élève de Yuei coupa net Katsuko dans son élan. Le spectacle était à coupée le souffle de myriade d'éclats bleutés. La sournoise attaque du vilain parut être un pétard mouillé face à l'intervention d'Arima. Cémentos en profita et le mis au arrêt à l'intérieur d'une cloche de béton.
-C'était un spectacle pyrotechnique très maîtrisé. Bravo.
Le nouveau sourit charmeur d'Arima saisie Katsuko qui rougit de plus belle, ces montagnes russe émotionnelles menaçaient vraiment de la faire basculer. Mais elle tint bon. Pourtant ce qu'il lui dit la surprit.
-Me remercier ? Mais de quoi ? Je ne vous ai pas encore mené à bond port, jeune marin."Pourquoi je dis ça moi ?! J'ai craquée là !". M...Mais ce sera très gentil de votre part de m'offrir un verre. Merci beaucoup, mais je ne voudrais pas vous mettre dans l'embarras si l'on vous attends quelque part et que vous êtes en retard ? Termina-elle en lissant les plis de sa robe, puis en passant ses mains derrière son dos, sagement.
Arima épousseta son habit, calmement, puis sourit à Katsuko, secouant doucement la tête devant celle-ci quand elle lui demanda si elle était lourde, après quoi il s'étira un peu devant elle, bras derrière la nuque. Remerciant la femme de ses compliments quand à son intervention, avant de prendre la parole.
- Tout va bien, je n'ai rien de prévu, pour le moment. S’il y a besoin je la contacterais simplement.
Il sourit alors de nouveau, calmement, marchant avec Katsuko bras dessus bras dessous, en direction de la zone marchande, où il chercha un café abordable afin de ne pas mettre mal à l'aise la jeune fille. Une fois sur place, il s'installa avec elle à une table, lui offrant le menu pour qu'elle se décide sur la boisson à prendre.
- Dites-moi, comment ça se déroule pour vous l'année scolaire ? Vous vous êtes faites des amis ? Ou bien vous êtes du genre solitaire et me voilà donc extrêmement chanceux ?
Lui, il avait quelques amis, nettement Yuge, une amatrice de métal avec qui il s'entendait plutôt bien, mais il n'était pas là pour parler de lui dans l’immédiat. Il voulait en savoir plus sur la belle brune avec qui il était en compagnie. Il croisa alors les mains sus son menton et l'observa, la détaillant un peu, se disant qu'il avait eût de la chance de tomber sur elle, pour bien des raisons. Elle était jolie, sympathique, et c'était une étudiante dans une autre académie héroïque. C'était tout bénef pour lui.. S'il pouvait obtenir quelques informations de part sa bouche...
- Je suis curieux quant à votre académie tout de même, je ne connais que Yuei pour le coup vu que j'y suis étudiant, je me demande comment ça se passe chez vous. Si c'est différent ou similaire à chez nous, ce genre de choses vous voyez ?
Il lui sourit, tranquillement, s'étirant ensuite de nouveau, faire le ninja ainsi sans s'être échauffer avant n'était pas vraiment la meilleure idée qui soit, il se sentait tout courbaturé maintenant. Il sourit, se balançant un peu sur sa chaise en regardant la brune, attendant simplement maintenant une réponse de sa part. Il se remit par la suite correctement, observant doucement la brunette, sans vraiment chercher à l'intimidée pour autant, après tout, il n'avait pas que ça à faire, enfin, techniquement il avait du temps devant lui, mais il en comptait pas le consacrer à mettre dans l’embarra la belle.
""La" contacter ? De qui il parle ? Une camarade de classe ? Sa petite-amie ? Une membre de sa famille ? Et c'est assez étrange qu'il n'ai pas appelé cette fameuse personne pour la guider jusqu'à elle, si effectivement il était perdu en ville ...."
Une étrange sensation, et un pré-sentiment troublant fleurirent dans l'esprit de la jeune fille. Les beaux airs princiers du jeune garçon seraient-ils poudre au yeux, pour mieux piéger d'innocentes victimes ? Était-il seulement réellement élève à Yuei ? Son Alter était de toute évidence d'une nature versatile, et il le maîtrisait comme peu d'élèves avaient pu en faire la démonstration au fil des années à la télévision. Katsuko se mis soudainement à se poser énormément de question, et à voir Arima d'un œil beaucoup plus soupçonneux. Malheureusement pour le charmant garçon, ses questions suivantes ne mirent que d'avantage Katsuko sur la voie de la méfiance.
"Voilà qu'il me demande si je suis habituée à me déplacer et faire les choses seule. Une manière de tâter le terrain en cas de disparition soudaine ? Ok reste concentrée ,tâche d'en apprendre plus et de tâter le terrain."
En pensant cela, Katsuko eu brièvement l'image d'elle même, palpant de façon appuyée et inquisitrice le torse ou les fesses d'Arima. Immédiatement la fièvre lui prit aux joues, tant et si bien qu'elle manqua le trottoir au moment de traverser la rue, et agrippa fermement le bras de son compagnon de route.
-Désolée. Quelle maladresse honteuse. Je donne une piètre image de la classe B de Shinketsu. Dit-elle dans un sourire gênée, en posant son regard de biais dans celui de son interlocuteur. Les deux héros en herbe s'installèrent, en terrasse, à la table d'un petit café très charmant "The sweet burrow". C'est après s'être installés ,et ou encore une fois Arima se montra extrêmement soucieux des bonnes manières en s'occupant de la chaise de la jeune fille, que cette dernière répondit aux questions :
-Pour répondre à vos questions, je dirais qu'à cet période précise, vous êtes effectivement un garçon chanceux. L'année a débutée depuis peu, et je dois avouer ne guère m'être liée d'amitié avec mes camarades. Expliqua-elle en passant une mèche de cheveux derrière une oreille. -Guère plus que des échanges cordiaux très simples entre nous. Nous n'avons encore créés aucunes affinités.
"Et encore moins avec les garçons ....la manière de me dévisager de certains est vraiment très préjudiciable. Mais j'ai de la chance il n'y a pas de "beaux garçons" dans ma classe. En revanche il y en a un, si on veut, dans la classe A"
Collant ses jambes l'une à l'autre sous sa chaise, Katsuko poursuivit son échange avec Arima, en profitant de la carte du menue pour se dissimulée un peu derrière.
-En revanche consernant les cours et l'ambiance de l'académie. C'est vraiment de très bon augure. Les professeurs sont certes un peu particuliers, mais tous très compétents. Je travail très consciencieusement et pour le moment je ne ressent pas de difficultés. Mais l'année ne fait que commencer.
"Aller ! Du courage ! Du courage ! "
Plaquant sans-doute un peu trop vite la carte du menue sur la table, Katuko se lança à questionner à son tour le garçon. Les voisins de tables des jeunes gens jetèrent un regard sur eux, ce qui ne permis pas à la jeune fille de se sentir plus à l'aise. Mais une héroïne ne reculait pas à la première difficulté !
-Et vous-même ? Des amis proches dans votre académie ? Comment se présente votre entrée à Yuei ? On dit que les tests y sont particulièrement exigeants et éprouvants. très sélectifs.
Les deux élèves échangèrent des anecdotes et des avis sur leur différentes classes, leur professeurs et le contenue de leur cours respectifs. Rien de très précis , des "banalités" ayant sommes toute le mérite de mettre à jour que les deux académies étaient similaires, quoi que fonctionnant différemment sur des détails. La jolie brune prit volontairement le contre pied de répondre à toutes les question du garçon, sans jamais entrer dans les détails précis et divulguer des informations importantes. Durant leur échanges ,un serveur était venue prendre leur commandes. Katsuko avait choisit un carrot cake sur son lit de chocolat, accompagné d'un milk-shake citron-kiwi..
-Oui, il existe une réelle rivalité entre nos deux écoles. Nos professeurs le souligne, mais je pense surtout que c'est un levier de motivation, plutôt qu'un réel entrain à nous dresser en rivaux. Nous faisons tous nos études pour devenir des héros au final. Prenant une bouchée de son carrot cake, elle observa Arima, toujours aussi séduisant, éduqué et mystérieux. Après un silence et une gorgée de sa boissons, Katsuko poursuivit leur conversation :
-Mais vous ? Qu'attendez-vous de votre formation à Yuei ? Et comment est Yuei au final ? Derrière l'image de "Fabrique à N°1". Ce "PLUS ULTRA" ,qu'est-ce donc en finalité ?
La brune reçus un texto, elle pris son téléphone pour consulter le message :
"Salut Sakuraï-san !
Merutokin-Sensei demande à tout les élèves de la classe B de se tenir prêt demain pour un entrainement pratique, costume de héros demandé. Tu as une idée de ce qu'il va nous proposer toi ?
J'ai hâte de voir ton costume et te montrer le miens !
A très vite !
PS : J'ai préparée des cookies pour tout les internes !"
Katsuko répondit rapidement :
"D'accord, merci.
Oui ce sera une sacrée surprise de découvrir les tenues de toute la classe. Et pour la convocation de Merutokin-sensei, aucune idée. Peut être veut-il évaluer nos design ?
Cool ! Ceux à la cannelle et au citron sont pour moi !! "
Reposant son téléphone sur la table, la brune pris une nouvelle bouchée de son carrot cake, il était vraiment bon ! Puis, alors qu'elle ne parvenait toujours pas à savoir si Arima était ou non quelqu'un de confiance, elle choisit de simplement rester sur ses gardes, mais ....profiter du moment. Après tout, sincère ou non, sa compagnie était vraiment agréable, et ,au grand soulagement de l'intéressée, de moins en moins suffocante nerveusement.
-Je serait curieuse de connaître vos loisirs. Que faites vous en dehors de vous périodes de cours ? La Tour-d'Or se trouve dans un quartier très ....sélect. Pourtant je vous ai rencontré dans un parc très publique.
Arima écouta tranquillement la femme, regardant un peu celle-ci avec un sourire, se disant que de toute manière, il ne pouvait pas vraiment faire autre chose qu’écouter à l’infant présent, Il aurait était malpoli de l'interrompre devant le flot d'information qu'elle lui lâchait de façon quasi ininterrompue. Toute ouïe, il écouta donc, calmement, hochant de temps en temps la tête pour bien montrer qu'elle avait toute son intention, puis il était venu le moment de l'interrogatoire, il s'y attendait, après tout, il était certain qu'il y passerait tôt ou tard. Il répondit donc calmement, après quelques secondes de réflexion.
- Hmmm, j'ai quelques amis, oui. Yuge, par exemple, avec qui je m'entends plutôt bien. Enfin, à cela rien de surprenant, c'est une personne très sociable. Je doute qu'il n'y est une personne dans la classe avec qui elle ne s'entend pas. En ce qui concerne l'entrée à Yuei, je n'ai pas trouvé cela si compliquer que ça... Après c’est mon avis personnel. Je peux comprendre le point de vue de quelqu'un n'ayant pas passé l'examen.
Il hocha alors la tête, calmement, avant de s'étirer un peu. Une nouvelle série de questions arriva après quelques secondes répits... Qu'attendait-il de sa formation la-bas hein ? Il ne pouvait décemment pas dire « faire sombrer certains du côté obscure ! » Non, il devait se montrer convainquant.
- Eh bien, je connais une personne qui est dans la police, qui ne possède pas d'alter. C'est donc afin de soulager ses risque que je souhaite devenir héros et que j'ai donc choisit Yuei. Quant à cette histoire de Plus Ultra... Je vous avoue que moi-même, je n'y comprends rien. Enfin trêve de formalité, je vous en prie, tutoyez-moi. Je pense que nous nous connaissons suffisamment maintenant pour passer outre le vouvoiement, ne croyez-vous pas ?
Il sourit alors doucement à la demoiselle, avant de la regardée, pour ensuite recevoir son café,qu'il sirota calmement. Il avait décidé de prendre un simple café noir, après tout, la sobriété c'était ce qu'il y avait de mieux. Il tenait la tasse par l’anse avec deux doigts, le petit doigt légèrement levé, après une gorgée, il reposa la tasse dans la petite assiette, qu'il tenait dans son autre main, doucement, avant de reposer le tout sur la table.
- Et concernant mes loisirs.. Je discute souvent avec elle, ma secrétaire... Sinon j'aime lire, regarder les étoiles et me balader, comme aujourd'hui. J'aime aussi juste me mettre à l'ombre et écouter du métal... Sinon je m’entraîne quotidiennement.. Musculation, jogging, arts-martiaux... Et vous donc, quels sont vos loisirs, Katsuko-hime ?
Les réponses d'Arima étaient pour le moins intéressantes sur le plan analytique. Katsuko avait maintenant moins de doute sur les intentions du garçon. De toute évidence, il avait simplement sauté sur l'occasion pour passer un peu de temps avec elle, sans doute devait-elle lui paraître agréable, ou son intérêt n'était-il peut être que d'occuper son après-midi plutôt que de la passer seul. Une chose était certaine, c'était très plaisant d'être en sa présence. Toujours un peu déstabilisant, mais vraiment étonnement appréciable. Buvant une nouvelle gorgée de sa boisson, Katsuko poursuivit la conversation :
-D'accord. Je suppose que le ressentit de chacun est très personnel. Et doit certainement dépendre de la maîtrise et de la puissance de son Alter. Pour ma part, lors des tests de Shiketsu, le mien m'a permis de me débrouiller, mais c'était ....assez éprouvant physiquement.
Quand Arima lui expliqua les raisons de son entrée en section héroïque, la jeune fille trouva que c'était une belle aspiration. Puis elle se mis à penser que ce policier sans alter ne devait manquer ni de conviction dans son orientation, ni de courage d'oser se mesurer à des vilains ,qui eux possèdent des alters. Tout en terminant son carrot cake, Katsuko écouta avec attention son interlocuteur, qui vint à lui proposer de laisser le vouvoiement de coté.
-Aucun problème ! D'ailleurs, soyons honnête, hors institutions ,c'est assez étrange pour des jeunes de notre âge de se vouvoyer. Ta proposition est bienvenue.
Au fil de leur conversation, qui se détendait à vu d’œil, Katsuko fut surprise de constater, qu'Arima et elle partageait de nombreux loisir et plaisirs commun.
-Ça c'est une sacrée surprise ! Tu ne me croira certainement pas si je te dit que je partage beaucoup de mes loisirs avec les tiens. Si ce n'est que je ne suis pas une fan du métal, mais d'avantage de la pop, du rock ou de la variété. Mais je pratique moi aussi les arts martiaux ! Et je m'applique à avoir une discipline d'entrainement physique régulier.
Le serveur interrompt leur échange, le temps de les débarrasser de leur consommations. Katsuko en profita pour passer ses cheveux sur un coté de sa tête, tentant de gagner un peu de fraîcheur, par ce temps radieux. Il n'y avait que peu de monde à l'intérieur du café, l'ensemble de la clientèle s'était naturellement installée à l'extérieur sur la terrasse.
-Et concernant la Tour d'Or ? Tu as réellement perdu ton chemin ? Parce que ça fait déjà facilement 1h que nous sommes ensemble, et tu ne semble pas plus inquiet que ça de rejoindre la destination que tu m'as donné. Dit-elle en souriant, dans un questionnement évident, laissé en suspend.
"Je me demande bien ce que tout ça cache au final. Même si je ne me plaint pas, passer l'après-midi avec lui est plus agréable que de flâner seule. Et au final, bien moins stressant que je ne me l'imaginait."
Le serveur refit une nouvelle fois apparition, et déposa la note dans un petit présentoir en plastique noir. Mais il ne manqua pas de jeter un regard souriant ,et un peu appuyé vers la jeune fille. Manqua de chance pour lui, il ne faisait partie de la catégorie "beaux garçons" de Katsuko.
