Stage en agence héroïque de Nikita Nomori alias Glaucos chez Pyrus
Le chaos qui prend une ville, qu’il soit naturel ou causé par l’homme, est toujours une bonne opportunité pour les fauteurs de troubles de commettre quelques méfaits. Après que des habitants aient dû temporairement laisser leur maison derrière eux le temps de la montée des eaux, ils n’ont pas tous pu fermer derrière eux la fenêtre ou autres ouvertures évidentes par lesquelles ils sont sortis pour rejoindre les secours. Des personnes normales ne pourraient de toute façon pas en profiter pour s’y introduire. Mais dans ce monde, il y a toujours quelqu’un pour briller dans une situation donnée.
Une femme plaçait dans son sac une boîte à bijoux et une console portable récupérée dans une chambre au premier étage d’une maison. Optimiser le vol en prenant des objets légers et de valeur, c’était la clef pour rentabiliser au maximum cette promenade qui ne faisant que commencer. Retournant vers la fenêtre, elle se laissa glisser le long d’une corde pour arriver proche de la surface de l’eau. La pluie ruisselait sur sa peau, la faute à des vêtements assez légers, voire absurdes, pour la météo actuelle. Sa capuche et ses lunettes lui permettaient d’éviter que l’eau ne tombe là où ça pouvait réellement la gêner. L’eau n’était pas si froide en cette saison, elle ne s’inquiétait pas pour le reste. Après un petit saut elle « atterrit » sur l’eau et tira un coup pour ramener la corde vers lui et la ranger. Puis il continua son chemin sur les flots, progressant dessus comme sur un terrain glissant.
Vilaine : Mizuki. Alter : Waterslide ! Elle peut glisser sur la surface de l’eau comme sur une route verglacée. Et cela même avec un fort courant !
Premier jet de dé Qu’arrive-t-il à ce pauvre enfant ?
1-6 : God saved the child.
7-10 : No.
Deuxième jet de dé Comment Glaucos est-il amené vers la voleuse ?
1-3 : Même si elle essayait de se faire discrète, Mizuki tombe comme par hasard sur Glaucos.
4-5 : Pyrus appelle Glaucos pour lui indiquer un coin où une activité suspecte a été repérée et n’a pas la possibilité d’intervenir immédiatement lui-même.
6-8 : Mizuki essaye de voler la maison dans laquelle Glaucos a essayé de sauver l’enfant, se laissant tromper par la fenêtre toujours ouverte qui lui fait croire que le propriétaire a évacué.
Matsudo
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Dés de combat
Lun 10 Jan - 20:01
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Oh la la… la … la fatigue. Putain. J’étais content quand les secours sont arrivés, j’en pouvais vraiment plus et si cacher mes tremblements était facile, n'empêche que j’avais complètement conscience d’eux. De toute façon, Pyrus était pas là pas pour évaluer mon état. La mère du gamin était revenu avec deux infirmiers qui avaient trop de boulot sur les bras pour se préocuper d’un gaillard comme moi. En plus, les cris de la mère avaient eu le mérite de me donner un terrible mal de crâne et j’avais préféré simplement quitter l’immeuble à la recherche d’un peu de calme. La pluie n’avait pas cessé de tomber, j’utilisai mon alter pour me maintenir au sec tout en remontant la rue vers là où je pensais que mon maître de stage pouvait se trouver. Je commençais tout juste à me sentir mieux lorsqu’un bruit de radio s’échappa du sac étanche que je trimballais.
Et c’est comme ça que ma matinée de sauvetage évolua en chasse au criminel. … Eh, j’étais pas super excité à l’idée de devoir courir après des vilains et potentiellement me faire taper dessus, mais j’imagine que ça fait partie du boulot de héros.
Le sac était plus lourd qu’il n’en avait l’air et les sangles me sciaient les épaules. Je les remontai d’un acoups avant de m'engouffrer dans une ruelle vers la région indiquée par le héros. La pluie avait jonché les rues de débris, les eaux troubles cachaient des pavés retournés, barres de métal tordues et tout un arsenal de pièges vicieux. Hydrattache me permettait de progresser doucement tout en les évitant, mais je ne donnais pas cher de ma peau si, par hasard, je venais à devoir prendre quelqu’un en chasse.
D’après ce que m’avait communiqué mon maître de stage, ma cible avait la capacité de “léviter à une altitude indéterminée". Avec un pouvoir pareil, il devait lui être facil de fuir par voie aérienne, donc je me disais que prendre de la hauteur me permettrait peut-être de le trouver plus facilement.
J’abandonnai le gros sac sur le toit d’une voiture random, m’emparant seulement de la radio, puis entrepris d’escalader la façade la plus proche.
Je devais être à même pas deux mètres du sol lorsqu’un mouvement perçu du coin de l'œil attira mon attention. Un bolide venait de surgir d’une rue perpendiculaire, deux blocs en amont. Je pense qu’il m'a fallu bien trois ou quatre secondes pour me rendre compte que la personne se contentait de … patiner dans l’air !!???
Dans un élan de panique, j’essayai de descendre du mur en oubliant de m’y décoller. La soudaine montée de stress m’avait un peu fait perdre mes moyens, et le temps que mes pieds touchent l’eau, le suspect arrivait à ma hauteur.
Une explosion de vapeur s’échappa de mon épaule alors que je propulsai le câble en travers de la rue. Malheureusement pour moi, cette dernière était trop large et la corde heurta le torse de ma cible avant de pouvoir s’accrocher à quoi que ce soit de stable.
Hydrattache était un alter très polyvalent, pouvant faire autant dans la subtilité que dans le gros bourrinage. Une sensation de froid parcouru mon épiderme alors que j’activai ma capacité avec tout ce que j’avais, sans vraiment prendre la peine de viser. Le câble se souda aux vêtements du fugitif, l’arrêtant sec et m’envoyant valdinguer par la même occasion.
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PNJ
Sam 2 Juil - 20:54
Stage en agence héroïque de Nikita Nomori alias Glaucos chez Pyrus
Cette balade-cambriolage se passait bien. Une pensée qui vieillit plus vite que Mizuki l’aurait pensé. Glissant sur les flots, elle sentit tout à coup quelque chose frapper sa poitrine, puis un instant plus tard, sentit son pantalon la tirer vers l’arrière comme s’il était retenu par un crochet. Avec un rapide coup d’œil elle put apercevoir un gamin à l’autre bout du fil, qui se reprenait la physique dans la figure après sa tentative.
Une gênance. Mais ce n’était qu’un gamin.
Jet de dé Comment réagit Mizuki ?
1-2 : La surprise la fit perdre le contrôle et elle tombe dans l’eau malgré son alter. Elle doit d’abord chercher un autre point pour reprendre pied et relancer Waterslide.
3-4 : Elle s’interrompt et se prend un bref temps pour parler à Nikita et lui confier qu’il ferait mieux de la laisser tranquille, tentant de le convaincre de relâcher Hydrattache.
5-6 : Après cette surprise, elle reprend de l’élan et continue laborieusement sa course en forçant Hydrattache, quitte à trainer Nikita dans l’eau derrière elle jusqu’à ce qu’il lâche prise.
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Dés de combat
Sam 2 Juil - 20:54
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Je pense avoir un bon système immunitaire en général, mais après avoir avalé 3 litres d’eau de pluie… Pas sûr qu’un simple système immunitaire suffise. Mon adversaire avait subi un sort un peu semblable au mien, elle était trempée de la tête au pied, le cul dans l’eau, j’avais juste besoin de la coller au bitum et le problème était réglé!!
Sauf qu’évidemment, si c’était aussi simple y'aurait pas de drama, et une intervention sans drama bah c’est pas aussi héroïque qu'une intervention avec drama.
Entre la pluie qui me tombait dans les yeux et l’eau opaque au possible, j’arrivais pas vraiment à savoir où est ce que je devais projeter hydrattache pour fixer la fugitive. Nos regards se croisèrent au moment où je prenais conscience de ma situation et elle dû probablement lire sur ma tronche comme sur un livre ouvert parce que je jurerais l’avoir entendu maugréer un truc avant de se relever. Elle ne me prenait pas du tout au sérieux!!!
J'entrepris de rétracter le câble collé à son pantalon tout en me relevant. L’attache n'était pas solide et le câble s’était complètement décollé. Je ne pouvais pas compter sur ça pour retenir mon adversaire aussi je me contentais de me jeter sur elle au moment où elle prenait appui sur la surface miroitante et y appliquait une pression pour se soustraire à mon emprise.
EH OH!!!
Je me retrouvais à nouveau avec le nez sous l’eau. Ma main s’était refermée in extremis sur une cheville et c’est avec une force surprenante que mon adversaire me traina sur un nombre de mètres indéterminé.
Sous la surface, la rue était couverte de déchets. Je m’étais collé à deux plots, une plaque d’égout et une barrière de sécurité avant que lla jeune femme ne ralentisse suffisement pour me permettre de reprendre pied. Si cette intervention avait été la première de la journée, j’aurais sans doute réussi à facilement venir à bout de la situation, mais je gambadais dans l’eau depuis plusieurs heures déjà et j’étais vraiment fatigué.
La radio était toujours accrochée à mon costume, si seulement j’arrivais à attacher mon adversaire, je pourrais librement appeler des renforts. C’est dans cette optique que je lachais la cheville et projetai le câble nouvellement, tout en lui imprégnant une force latérale afin qu’il s’enroule autour de la fugitive.
Dernière édition par Nikita Nomori le Jeu 2 Mar - 22:33, édité 2 fois
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PNJ
Mar 16 Aoû - 21:07
Stage en agence héroïque de Nikita Nomori alias Glaucos chez Pyrus
Et voilà, elle était tombée à la flotte. C’était mort pour les objets électroniques volés, dont la console portable. Tout ça à cause de ce clown en costume, du vrai gâchis. Ce n’était même pas comme s’il semblait vraiment savoir ce qu’il faisait.
Mais il ne manquait pas d’insister, et alors qu’elle tentait de reprendre la fuite, il la retenait en semblant s’accrocher à un peu tout ce qu’il trouvait. C’est du moins ce qu’elle ressentait en se faisant tirer vers l’arrière. Et elle n’était pas au bout de ses peines : un câble arriva bientôt pour l’attraper. Saleté.
De son sac elle sortit un couteau et tenta de le couper. Elle allait perdre de plus en plus de vitesse si ça continuait, elle ne pouvait se le permettre. Mais le câble était solide. Elle commençait à s’énerver dessus.
Bon, dans tous les cas il ne semblait pas vouloir la lâcher, alors on fera autrement. Elle sortit cette fois un pistolet de son sac.
Jet de dé Est-ce que Mizuki réussit à couper le ruban ?
1-4 Elle réussit.
5-10 : Cheh.
Deuxième jet de dé Que fait-elle avec le flingue ?
1-4 : Elle attend, menaçant sérieusement Glaucos de lâcher
5-7 : Elle n’attend pas et tire dans l’eau opaque, mais ne touche pas.
8-10 : Elle n’attend pas et tire dans l’eau opaque. Le son de l’impact indique qu’elle a touché quelque chose.
Matsudo
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Dés de combat
Mar 16 Aoû - 21:07
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Bingo! Je t’ai attrapé ma cocotte, t’iras pas plus loin? Un couteau? Pff, tu parles! Ces câbles sont ultra résistants, c’est pas ton petit canif qui pourra en venir à bout aussi facilement!
J’avais déjà entrepris de me saisir de la radio lorsque la folle furieuse sorti un fucking flingue de je ne sais où pour me le pointer sur la tronche.
Face à un animal sauvage comme ça, mieux vaut faire le mort. Le moindre faux mouvement et ça peut-être la fin pour moi. Par chance, j’avais saisi la radio VHF avant que la folle ne pense à me faire exploser la cervelle et je n’avais qu’à presser un bouton de l’index pour emmettre sur la fréquence sur laquelle se trouvait mon maitre de stage.
C’est un vrai flingue ton truc?
J’aurais bien aimé faire le big boss qui ne flanche jamais indépendamment du danger, mais ma voix avait clairement trahi mon angoisse. Les mots étaient déformés par mon stress, emprisonné par ma gorge serrée, il s'échappait plus comme un gémissement qu'autre chose.
Est-ce que Pyrus avait entendu? Est-ce qu’il allait réussir à me retrouver?
Tu comptais aller où comme ça, vers le fleuve? C’est pas très malin, deux rues plus bas y'a plein de héros à cause des inondations.
Deux rues plus bas… Plus où moins là où on s’était séparés. Est-ce qu’il comprendrait le message? Malgré la pluie j’avais la gorge sèche. Je continuai de presser le bouton d'émission de ma radio pour éviter que quelqu’un ai la bonne idée de répondre, envoyant ma cervelle se mélanger à l’eau de pluie par la même occasion.
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PNJ
Mar 14 Fév - 15:10
Stage en agence héroïque de Nikita Nomori alias Glaucos chez Pyrus
Il tenait bon malgré la menace. Remarquable. Mais c’était sûrement plus de l’obstination qui lui a été inculquée à l’école que du vrai courage. Il provoqua en remettant en question l’identité de l’objet qu’elle tenait, mais elle pouvait sentir qu’il n’était pas aussi confiant qu’auraient pu laisser croire ces mots.
« Tu veux vraiment le savoir ? »
Elle n’attendit même pas sa réponse, et tira. Bien plus intimidant d’après elle, si on laisse le temps d’y réfléchir, ça laisse le temps de se préparer psychologiquement au tir. Ou juste de gagner du temps. Et du coup, c’est ce que Mizuki n’avait pas. Ou plus. Il fallait qu’elle dégage. Surtout si le gamin disait vrai. Le câble était trop solide pour être tranché, la seule option était de le faire remballer son câble.
Oh, il y avait une plateforme ! Ou plutôt « un truc assez haut pour être à l’extérieur de l’eau et assez bas pour qu’on puisse poser les pieds dessus si on nage jusque-là ». Ou si on attrape le poteau juste à côté. Hop-là. La plateforme ne flottait pas, elle était stable, probablement bien ancrée dans le sol.
Jet de dé Elle a vraiment tiré cette fois. Ça touche ?
1-5 Ça touche. Quelque chose.
6-10 : À côté. C’était juste une menace de toute façon.
Deuxième jet de dé Qu’essaye de faire Mizuki ?
1-4 : Après avoir attrapé le poteau, elle met un pied sur la plateforme. Pouvant reposer ses pieds sur l’eau, elle reprend un peu d’élan et relance son alter, malgré le poids derrière elle.
5-10 : Après avoir attrapé le poteau, elle l'escalade un petit peu pour que ses pieds soient à la hauteur de l’eau. Puis elle utilise Waterslide pour glisser tout en tournant du poteau, afin qu’il se prenne la tête dedans. Peut-être que ça pourrait aussi fragiliser la corde…
Matsudo
Messages RP : 716
Dés de combat
Mar 14 Fév - 15:10
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Parfois, dans les moments de stress intense, on a l’impression que le temps se dilate, que chaque seconde dure indéfiniment… C’était pas du tout mon cas à ce moment-là. Pour tout dire, je sais même plus ce qui est venu avant quoi. Le bang? L’eau? Le noir?
A ce moment, les événements sont répartis dans ma mémoire comme le lait dans un milkshake. Je ne savais tellement pas d’où donner de la tête que l’on aurait dit que ma cervelle avait quitté le réceptacle de mon crâne et s’en était allé découvrir le monde par elle-même.
Je sais qu’un coup de feu est parti, au vu des morceaux de plastique et de métal que l’on a dû extirper de ma main gauche, j’imagine qu’elle a touché la radio. Mon oreille gauche avait morflé aussi, j’entendais plus grand choses de ce côté. Par contre je sais pas trop comment expliquer la façon dont je me suis retrouvé à secouer comme un pommier le corps quasi inerte de la connasse au flingue.
Je me souviens du sentiment de terreur qui m’a pris à la vue de ses paupières et de ses cheveux solidifiés. On aurait un peu dit une poupée de cire. Ses lèvres étaient collées, idem pour ses narines, il me fallut un temps qui semble infini pour comprendre que j’étais l’auteur de cette étrange sculpture. Si on ignorait les quelques spasmes qui la parcouraient à interval régulier, on aurait vraiment pu la confondre avec un de ces personnages en résine que l’on peut apercevoir dans le musée d’art moderne de Rio.
Est-ce que ça faisait de moi un artiste?
Non. ça faisait de moi un meurtrier. J’effleurai les lèvres de la femme du bout des doigts, couvrant pas la même occasion son visage d’un rouge dilué par la pluie. La soudure était superficielle mais extrêmement solide, à essayer d’ouvrir la gueule elle aurait fini par s’arracher les lèvres. Son thorax se souleva instantanément alors qu’elle prenait une inspiration digne de celle d’un presque noyé.
C’est à ce moment là que je me rendis compte que nous étions perchés sur le capot d’une camionnette qui se faisait lentement emporter le long de la rue. J’essayais de coller les roues au sol mais la douleur émanant de ma main m’empêchait de me concentrer et je n’arrivais pas à établir un point de contact constant entre les roues et le sol.
Le moins que l’on puisse dire c’est que je pétais pas la forme et la connasse non plus d’ailleurs. J’espérais qu’elle m’en voudrais pas trop, même si je ne me souvenais plus vraiment des circonstances qui m’avaient poussé à la vitrifier.
