Dans la vie ya des questions existentielles complètement débiles que l’on peut se poser. Comme par exemple: L'œuf ou la poule? C’est débile,ça ne change rien à la vie, mais j’ai déjà passé un temps bien trop important à essayer de répondre à cette question (Mais c’est l'œuf bien évidemment).
Et du coup je vous présente la version Nikita 2161 de l'œuf ou la poule : La conne ou l’échafaudage?
En gros, j’étais toujours rattaché à la vilaine par mon cable qui était maintenant autant collé que emmêlé. Donc forcément, qu’en elle s’est retrouvée projetée par-dessus bord, j’ai bien failli partir avec elle mais hydrattache était là pour sauver la journée.
Le truc que j’arrive pas a identifier clairement c’est si elle s’est jetée volontairement à la baille puis la camionnette a heurté l’échafaudage écroulé ou si c’est l’impacte qui l’avait envoyée valdinguer.
Quoi qu’il en soit, mon navire de fortune était finalement ancré. La structure sur laquelle j’avais collée les roues n'était pas super stable, mais on avait arrêté de dériver pour le moment. Par contre j’étais étalé sur le toit, mon menton avait violemment heurté la carrosserie et me faisait un mal de chien tandis que mon bras gauche était au bord de se déboiter sous la soudaine force à laquelle il était soumis.
Je ne savais pas exactement dans quel état était la vilaine et selon la situation, elle ne pourrait pas rester immergée très longtemps comme ça, mais d’un autre côté j’étais à bout de forces, j’avais mal et j’en avais marre.
Un nuage de vapeur s’échappa de mon bras alors que je le collais à la carrosserie tant bien que mal. Une fois cela fait j'entrepris d’activer le mécanisme me permettant de rembobiner le ruban. Il me fallait pour cela faire s’évaporer l’eau contenu dans les différents réservoirs de ma combinaison, la vapeur sous pression ne pouvait s'échapper que par la turbine permettant d’enrouler le ruban. Les crans passaient tellement lentement que je pouvais les compter. Mon costume n’avait pas été pensé pour être utilisé comme un treuil et à continuer comme ça je risquais plutôt de me le faire exploser à la tronche.
Dans un ultime effort j’entrepris donc de me redresser tant bien que mal, mon avant bras gauche toujours collé à la camionnette. De la main droite je saisis le ruban et le tira centimètres par centimètres, tâchant de le coller à la carrosserie périodiquement pour pouvoir le saisir plus loin et le tirer nouvellement.
Après une bonne dizaine de répétitions, le corps de la femme se retrouvait enfin en sécurité.
Alors, elle est bonne?
Hohoho l’humeur de chien. J’étais tellement salé que j’aurais pu transformer tout ce torrent en eau de mer.