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Like good old times [pv Mayu]

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Ai Ueyonabaru
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Ai Ueyonabaru
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Lun 24 Juin - 0:36
“Une heure pour une personne, comme d’habitude ?”

L’héroïne était appuyée au comptoir, discutant nonchalamment avec le réceptionniste. Depuis le temps qu’elle fréquentait ce karaoké, il avait appris ses habitudes par coeur. Quand elle avait une baisse de moral, besoin de se défouler, ou juste du temps à tuer, Ai venait s’user les cordes vocales pendant une petite heure. Il lui arrivait aussi de venir accompagnée, surtout avec des collègues, mais dans ce cas elle ne se présentait pas seule au guichet. Cette fois, cependant, c’était un peu particulier et elle leva deux doigts en souriant.

“Nan, s’ra pour deux c’te fois ! Et une heure pour l’moment, mais on va sûr’ment prend’ une rallonge.”

La brune était un peu fière de pouvoir le surprendre comme ça. Le jeune homme leva effectivement un sourcil étonné, changeant les informations qu’il avait déjà entré dans son ordinateur.

“Tu attends quelqu’un ?”


“Yep, ‘ne ex-cam’rade d’classe.”

En parlant de surprise, ça en avait été une belle quand Masayoshi-chan l’avait contactée. Cela devait bien faire deux ans qu’Ai n’avait plus eu de contact avec elle, depuis sa sortie de Yueï. L’héroïne était vaguement restée en contact avec certains camarades de promotion, mais ceux des autres années, pas vraiment. Alors certes, Ai s’était toujours bien entendue avec sa cadette, mais elle se demandait quand même ce que Masayoshi-chan pouvait lui vouloir. Aucune d’elle n’avait fait le premier pas en tout ce temps, après tout.

Elle régla pour la salle et prit son reçu, avec le numéro de celle-ci, avant de se diriger vers l’entrée du hall. Comme elle n’avait rien de prévu ce soir-là, elle avait pris un peu d’avance sur l’horaire prévu, pour être certaine de ne pas manquer sa camarade. Hors des horaires de travail, l’héroïne avait laissé une bonne partie de son métal au bureau, gardant juste sur elle de quoi se déplacer facilement et avoir l’air normale, pas grande ni costaude mais pas rachitique non plus. Après tout ce temps, et sans les uniformes, est-ce qu’elle reconnaîtrait son amie ? Masayoshi-chan avait toujours eu des airs de gamine, mais la puberté était peut-être passée par là entre temps, elle avait pu bien changer. Au pire, Ai n’avait pas changé d’un iota, donc l’ingénieure n’aurait aucun mal à la trouver.
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Mayu Masayoshi
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Mayu Masayoshi
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Lun 24 Juin - 23:51
Cela faisait longtemps que je n'avais pas croisée d'anciens camarades de lycée. Il faut dire en même temps que je me suis vite enfermée "dans ma grotte" lorsque je suis sortie de la filière assistance. Je ne vivais que pour mon travail, je m'éclatais à créer toute sortes de costumes et surtout, j'avais assez d'argent pour me payer un petit coin tranquille où je pouvais faire encore plus d'inventions tout aussi alambiquées les unes que les autres et surtout : Acheter des cornichons de variétés rare et bosser sur mon super projet de la mort qui tue ! En d'autres termes : C'était la belle vie.

Le soucis c'est qu'il a suffi d'un événement pour me décider de tout stopper et de recommencer plus ou moins à zéro, seule. En soi, le projet et l'idée est cool, mais le soucis : C'est qu'elle est compliquée à mettre en place. Logement et atelier, c'était fait. L'argent ? Normalement c'est ok. Le gros soucis qui m'a déjà fait criser plusieurs fois, c'était la paperasse.

Trop de démarches à faire, trop d'éléments à se souvenir.... Lorsque j'avais un patron, je n'avais pas à me soucier de tout ça : On me donne un plan, on me dit "Tu fais ça" et je le fait. Maintenant, j'ai l'impression d'être noyée sous différents formulaires tous aussi alambiqués les uns que les autres et de ne rien comprendre. En même temps, je n'ai jamais été spécialement assidue dans ce genre de cours, et comme d'habitude, c'est lorsqu'on en a besoin qu'on regrette.

J'ai pas mal hésité avant d'appeler Ueyonabaru, j'étais curieuse d'en savoir plus sur sa carrière de Héros, vu qu'il me semble qu'elle bosse chez la crème de la crème mais... j'ai aussi un peu peur de paraître aussi super gonflée de prendre contact une éternité pour demander ce genre de service. Mais bon, j'avais envie d'avancer et c'est toujours cool de voir des têtes connues donc, je me suis lancée.

Un petit rendez vous avait été calé au karaoké, un endroit assez atypique mais qui promet d'être tout autant amusant ~ Bien sûr, je n'avais nullement changée mes habitudes vestimentaires, une salopette trop grande avec des grosses poches avec quelque outils sortant de celles-ci, un t shirt bien trop grand qui aurait pu me servir de robe. Le tout bien sur, tacheté de traces d'huile, de graisse et autres petits trucs salissants : La douche, c'est contre-productif ! (Mais promis, quand j'aurais ma boite, j'irais plus souvent en disant que c'est pour la relation client)

-M'sieur vous pouvez me dire dans quelle salle est miss Ueyonabaru ?

Le réceptionniste me regardais d'un air bizarre, comme beaucoup d'ailleurs. Bon, l'air de clodo a forcément quelque chose à voir là dedans et je l'assume totalement mais, cela n'empêchais pas qu'il me fixa pendant une bonne dizaine de secondes avant de se mettre à me donner l'information voulue.

Il me restait plus qu'à me diriger tranquillement vers la salle donnée. J'hésitais entre rentrer de manière fracassante ou alors de tranquillement frapper et attendre comme le font les gens civilisés. Puis j'ai fini par me dire que, ça serait malaisant de faire une entrée fracassante a la mauvaise porte, ou alors d'interrompre brusquement quelqu'un en peine chanson. Du coup, je frappais tout simplement à le porte, attendant tranquillement qu'on m'ouvre pour saluer ma camarade en accompagnement ma courbette d'un

-On peut dire que, ça f'sait longtemps !

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Ai Ueyonabaru
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Ai Ueyonabaru
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Ven 28 Juin - 0:21
Ai n'eut pas à chercher très longtemps, pas du tout en fait. Elle avait juste commencé à s'installer dans leur petite salle, poser son sac et son manteau, quand la jeune ingénieure frappa à la porte.

"Ouais, 'ntrez !"

Masayoshi-chan ne se fit pas attendre et accompagna son entrée par une petite courbette qui fit rire la brune. Elle n'avait pas vraiment l'habitude de ce genre de politesse, et encore moins quand elle était en civile. Être une héroïne ne suffisait pas à lui valoir ce genre de respect, surtout qu'elle n'avait pas vraiment le look qui allait avec. Après s'être assurée que son amie s'était redressée, Ai lui indiqua un des canapés du pouce avant de s'effondrer dans celui qui lui faisait face.

"Hey, Masay'shi-chan ! C'fait une paie, c'clair !"

Leur box en lui-même était plutôt étroit, tout juste trois mètres de large pour accueillir deux canapés se faisant face et une table entre les deux. Couplé à la lumière tamisée, cela donnait une ambiance cosy et reposante à l'endroit, même s'il n'était pas facile de se déplacer. Heureusement, l'écran de commande était du côté de l'entrée, opposé à celui qui affichait les chansons. Elles n'auraient pas besoin d'aller bien loin ou de ramper sur les coussins. La brune tapotait d'ailleurs déjà sur l'écran tactile, commandant des bières pour commencer.

Elle prit finalement le temps de vraiment s'installer, faisant grincer les coussins et la structure même du canapé sous son poids. Les banquettes étaient solides, obligé, mais le métal d'Ai était particulièrement lourd. Son amie, de son côté, était toute fluette. Si elle ne la connaissait pas, l'héroïne aurait cru à une gamine. Et elle était toute crade, couverte de cambouis et de limaille. Elle sortait sans doute juste du travail, pour être dans cet état. Elles auraient pu se donner rendez-vous plus tard, que la jeune femme passe au moins se changer. Ça allait faire du boulot en plus pour nettoyer le box derrière elles, c'était pas sympa. Mais bon, trop tard.

"T'as pôs changé d'un poil, 'tout cas ! C'fait 'sir de t'revoir. Qu'es'tu d'vient, d'puis l'temps ?"
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Mayu Masayoshi
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Mayu Masayoshi
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Dim 30 Juin - 18:51
J'avais oubliée a quel point des fois Ai pouvait être imposante au vu de son alter. Même si aujourd'hui son apparence est dans la norme, il lui arrive des fois d'être limite un géant de fer assez stylé avec tout le métal qu'elle absorbe ! Ici, elle était plus que normal mais cela me surprenait tout de même de voir le canapé succomber suite à sa masse. Si je la connaissait pas, je dirais qu'elle aurait abusée du combo doritos/saucisson et gâteau au chocolat à chaque repas mais bon ~ Ce n'est pas mon genre de faire ce remarque à voix haute donc, passons ce petit détail pour retourner au vif du sujet. Je retirais mes chaussures et chaussettes avant de me poser sur le canapé et répondre tranquillement à la question.

Depuis les cours ? J'suis rentrée dans une grosse boîte de création de costumes de héros, j'y ait travaillée jusqu'à il y a peu. Puis est venu un soir où en rentrant du boulot, j'me suis fait agresser dans la rue par quelqu'un qui portait un costume que j'avais crée..

Je marquais un temps de pause, le temps de repenser a ce qu'il s'est passé dans cette rue et de ce qui en a suivi. C'est là que ça a commencé à être le bazar pour démêler le vrai du faux. Pendant ce petit temps de pause, les bières commandées arrivèrent. Le service était décidément rapide ici. Note à moi même, seulement un verre, sinon ça va être compliqué.

Après ma déposition, ça a été confus. Il était difficile de savoir si le costume a été volé, si l'entreprise à fait une erreur sur sa clientèle ou alors si ils avaient fait ça volontairement. L'enquête ne mène à pas grand chose et ma boîte n'a pas spécialement été coopérative pour conserver son image. Du coup j'me suis cassée. Je n'ai pas envie que ce que je crée serve à de mauvaises fins, et je n'ai pas envie de rester dans l'ignorance.

Je trinquais avant de boire une gorgée avant de continuer mon monologue "La vie de Mayu, saison 23 épisode 576"

Du coup j'ai décidée de devenir ma propre chef ! J'suis en train de lancer ma propre boîte ! J'ai l'atelier ! J'ai du matériel ! Des fonds... En soi, une bonne partie du pré-requis, à l'exception près que la paperasse est infernale. Tu sais bien qu'à Yuei, j'étais loin d'être la plus attentive à ces cours, et il faut dire que je regrette une peu désormais.

Entre les papiers de création d'entreprise et les papiers qu'il fallait aussi prendre en compte pour les différents cas de création d'équipement. Il y avait des fois où je m'emmêlais les pinceaux. Là où je travaillais avant, j'avais juste besoin de prendre en compte le cahier des charges. Tout ce qui est papiers pour les modifications, pour les autorisation de port dans la rue, pour les papiers si l'équipement est à but médical ou autre... je suis vite perdue. Même la paperasse pour que je me serve de mon sac bourré de gadget dans la rue, ce n'était même pas moi qui l'avait fait. Et parmi tout ce que j'ai citée, j'sais même pas si j'en ait oubliée ou citée des pas nécessaires.

Et toi ? La vie d'héroïne, ça s'passe comment ?
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Ai Ueyonabaru
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Ai Ueyonabaru
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Jeu 4 Juil - 23:33
"Ah merde…"

Le serveur entra juste à temps pour entendre la grossièreté d'Ai, qui hochait la tête en compassion. L'histoire de Masayoshi-chan était vraiment pas belle, pour sûr. Tout créateur était fier de ses créations, elle l'avait bien vu en côtoyant la filière technique pendant trois ans. Ils y mettaient un peu de leur âme, en quelque sorte. Ce n'était pas quelque chose qu'elle se voyait faire mais elle le comprenait bien. Alors voir son œuvre entre les mains d'un salaud qui ne la mérite pas, et pire encore, se faire attaquer par le fruit de son propre travail, ça devait être horrible. Une véritable trahison.

Elle écouta la suite avec attention, toujours vautrée dans le canapé, à siroter lentement sa bière. Ça serait sans doute sa seule de la soirée, après elle passerait au sans-alcool. Les gens imaginaient toujours que la brune avait une bonne descente, à cause de sa taille et de son gabarit, mais c'était oublié que tout était artificiel. Elle n'avait ni muscle ni graisse pour l'aider à éponger l'alcool, et son foie était plus habitué au régime sain qu'elle s'imposait qu'à la picole. Quand même, Masayoshi-chan en avait bavé, aussitôt après être sorti de l'école… Ce n'était pas l'histoire la plus triste ou la plus traumatisante qu'elle ait jamais entendu, elle avait déjà participé à des sauvetages cauchemardesques qui feraient passer une vulgaire agression pour une belle journée, mais d'habitude elle sauvait des civils et des inconnus. Là, c'était son amie qui parlait, ça prenait tout de suite une dimension beaucoup plus personnelle.

Enfin, l'ingénieure semblait avoir bien rebondi. Créer sa boite, à même pas vingt ans ! Son envie d'être aux commandes, de tout contrôler elle-même était compréhensible après ce qu'elle avait vécu. Mais quand même, il en fallait du courage pour se lancer comme ça, sans filet, sans notoriété, avec juste son audace et son talent. C'était commun chez lez héros – et encore, Ai elle-même n'avait pas osé, préférant rejoindre la team Idaten pour commencer – mais chez les ingénieurs, beaucoup moins. Ils étaient beaucoup moins mis en avant, et dépendaient de leurs clients – et donc de leurs relations – là où un héros pouvait survivre en demandant des aides de l’État.

La brune ne put contenir un gloussement. Une autre raison pour laquelle les héros se lançaient plus souvent en solitaire que les ingénieurs : la paperasse. On pourrait croire que les jeunes adultes au sang chaud, bercés de rêves d'action et de célébrité, avaient mieux à faire que s'occuper de tous les documents administratifs liés à la création et la survie d'une compagnie héroïque, mais c'était encore plus vrai pour les artistes de la mécanique comme Masayoshi-chan, toujours la tête dans les nuages, à réfléchir à leurs créations, complètement déconnectés de la réalité. Ai elle-même devait régulièrement se coltiner toutes sortes de rapports et autre documents administratifs lourds et ennuyeux, une chance qu'elle ait bien retenu tout ce que Yueï avait cherché à leur inculquer à ce sujet.

"Boarf, c'est un peu l'inverse de toi. J'bosse chez Ingenium d'puis deux ans, et j'en ai vu des crasses, mais y'a jamais r'en eu d'personnel comme ça. T'pourrais dire qu'ch'uis peinarde, en fait, même si j'me tapes ma part d'pap'rasse moi aussi ! Allez…"

Elle se redressa et tendit son verre, le temps de trinquer à nouveau, avant de retomber en arrière. Son bras se tendit vers l'écran et elle commença à jouer avec les commandes, faisant défiler des titres de chansons à l'écran.

"A l'av'nir ! T'as 'nvie d'chanter un truc précis ? Un genre ? T'as pôs b'soin d'connait' d'toute façon, les paroles sont affichées."
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Mayu Masayoshi
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Mayu Masayoshi
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Jeu 11 Juil - 23:44
Il était normal de voir des crasses lorsque l'on est un héros. En même temps, en terme d'incidents ou de vilains, il y avait à boire et à manger dans ce domaine. J'avais beau ne pas cautionner beaucoup d'actions commise par des vilains, je devais tout de même avouer que pour qu'il y ait de gentils, il faut bien des méchants... Et que sans eux, mon boulot consisterait pas à créer des costumes pour aider à les combattre... Mais bon, évitons de se mettre à trop réfléchir sur un truc qui n'est pas spécialement le sujet.

Ai est cool, elle bosse chez Ingenium mais j'avais beaucoup de mal à me dire qu'elle pouvait être "peinarde" comme elle le dit si bien. Déjà, parce qu'elle se tape quand même de la paperasse et que la paperasse, c'est chiant et presque contre-productif ! Je dis presque parce que en réalité, je sais que ça a son importance mais c'est juste que c'est un peu ma bête noire.

L'autre soucis, c'est que, j'avais beau admirer certains héros, avec le temps j'ai fini par me dire que beaucoup ne servait que de chair à canon. On les retrouvent souvent dans des états pitoyable a cause d'un combat rude où tu peux y laisser tes plumes. C'est pour ça d'ailleurs que j'ai continuée dans ma voie, afin de créer le nécessaire pour amocher le moins possible mes chères collègues qui conservent l'équilibre. Après, c'est aussi leur choix de faire ça, et peut être qu'ils aiment ce quotidien à risque, d'où le fait qu'ils trouvent la situation peinarde....

J'étais prête à poser la question, mais l'appel de la bière était prioritaire, tout comme celui du karaoké. Ma camarade de fer possédait la télécommande pour faire défiler les musiques. Je ne put m'empêcher de prendre l'objet dans la main pour lui donner l’ordre de cliquer sur "Aléatoire", cela permet d'éviter de choisir et des fois, on peut se retrouver avec des surprises.

Des fois, il faut juste laisser la magie opérer.


L'air que j'entendais me disait vaguement quelque chose, c'était une chanson qui était assez vieille mais sans l'être... Je réfléchissait quelque secondes avant d'avoir un flashback d'une comédie musicale qu'Hiromasa regardait assis sur son canapé avec moi gamine à côté de lui. Et on était tombé sur une chanson.... anecdotique je dirais.

Il y a quelque temps, une mode est apparue dans l'art du théâtre et des comédies musicales : Reprendre des œuvres du passé pour les remettre au goût du jour. Histoire comportant les alters, alters utilisés dans le cadre du spectacle... Et encore, ils étaient utilisés seulement à titre esthétique. Nombreuses troupes avait leur alter et leur manière de donner un ton unique à leur prestations. Je pourrais parler des heures de ce style de pièces mais cela prendrait du temps. Ce qu'il faut retenir ici, c'est que la musique qui avait été apparue suite à la sélection aléatoire provenait d'une de ces pièce.

Une comédie musicale "Roméo et Juliette", cette comédie avait été reprise dans toutes les langues et une troupe d'artiste d'ici en avait fait une reprise il y a peu. Le karaoké proposait une version japonaise, encore heureux, parce que chanter en français, c'est compliqué. Très compliqué.

Je chopais un micro avant de sortir à voix haute un "Bon, j'me lance, libre à toi de suivre ou pas". Et de chanter ceci tout en incorporant quelque pas provenant de la comédie musicale. Merci Hiromasa, le père adoptif fan de comédies musicales qui a transmit quelque connaissance de chorégraphies... Mais bon, pur débrancher son cerveau, moi je dis que c'est une idée géniale.

Lors d'un moment de pause dans la chanson, je soufflait un coup avant d'ajouter une petite remarque.

"Si ce Karaoké propose des chansons provenant de Cindy Cendrillon 2002 ou Cindy Cendrillon 2102, d'un côté, j'explose de rire, mais de l'autre, je veux bien m'enfoncer une autre bière cul sec tellement ça paraît improbable."
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Ai Ueyonabaru
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Ai Ueyonabaru
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Sam 13 Juil - 17:54
Au lieu de lui répondre, Masayoshi-chan lui prit la télécommande des mains et appuya sur la touche « aléatoire », un moyen rapide et efficace de signifier son avis : qu'importe. Des milliers de chansons dans sa base de donnée, la machine se décida pour une vieille chanson sortie d'une aussi vieille comédie musicale (d'après le prompteur). Ai ne l'avais jamais entendue mais ça ne voulait pas dire grand-chose, il y avait trop de chansons de toute façon pour qu'elle puisse les connaître toutes. Elle fit donc comme à chaque fois, à la différence qu'elle n'avait même pas l'air en tête.

En plus de chanter trop grave, du coup, et faux, elle n'était pas en rythme. Ce n'était même pas le but, la brune faisait de son mieux mais sa priorité, là tout de suite, était de s'amuser un peu et faire passer un bon moment à son amie qui avait visiblement besoin de se changer les idées. Elle n'accompagnait pas la chorégraphie mais elle secouait la tête en rythme, suivant chaque mouvement avec le micro dans sa main droite, pendant que son bras gauche était étendu sur le haut du dossier.

La chanson arriva à un passage instrumental, l'occasion pour les jeunes femmes de souffler un peu. Ai n'avait pas vraiment ce genre de problèmes mais sa jeune camarade, en revanche, pouvait vite fatiguer à hurler et bouger comme ça. Pas en une chanson, mais ça viendrait. Pour l'instant cependant, elle en redemanda, allant chercher des vieilles productions obscures.

"Oulah, ch'ais pas pôs, ça. Faudrait r'garder. Mais si t'aimes les trucs improbables, y'z'en on une pôs mal d'son genre."

Les paroles reprirent trop vite pour lui expliquer plus en détail de quelle perle elle parlait. Les paroles mielleuses de chanson d'amour emplirent encore la petite salle pendant une minute avant que le silence ne revienne. Ai en profita pour reprendre la télécommande, laissée sur la table, et une gorgée de bière pour sa gorge. Quelques pressions sur le clavier lui permirent de trouver ce qu'elle cherchait, le saint Graal de la référence obscure.

"S't'aime les chansons sorties d'nulle part, j'peux t'proposer la chanson d'la fête d'la Vie dans l'Star Wars Holiday Special d'1978. La chanson en elle-même est pôs mal, un peu sans intérêt, mais s'tas jamais vu l'film, franch'ment, c't'une sacré barre d'rire."

Elle se prépara à lancer le morceau mais s'arrêta au dernier moment. Elles n'étaient pas seulement là pour chanter, et si c'était un moyen agréable de passer le temps, l'héroïne était aussi curieuse.

"Au fait, pourquoi tu voulais m'voir ? Ca m'fait plaisir, hein, j'dis pôs l'contraire, mais t'avais un truc à m'dire, ou b'en ?"
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Mayu Masayoshi
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Mayu Masayoshi
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Lun 22 Juil - 23:52
Souvent lorsque l’on sort des références improbables provenant des tréfonds d’internet, on est tout de suite considéré comme une personne étrange aux goûts douteux. Il faut dire en même temps que rien que le fait de connaître ces œuvres des fois relève d’un génie incompris tellement il faut faire de recherches pour les trouver. Lorsque je sors une édition japonaise de la comédie musicale de Roméo et Juliette, une version seigneur des anneaux de « L’an 1999 » interprété par François Juno ou encore une vidéo d’hommes pigeon bodybuildés chantés sur un mix entre Tunak Tunak Tun et Fukkireta je peux vous assurer qu’on vous regarde avec un air bizarre en vous demandant « De quelle planète vous venez ? »

Alors lorsque je tombe sur quelqu’un me sortant également des références obscures dont j’ignore l’existence, je suis souvent avec des étoiles plein les yeux, me disant que je ne suis pas la seule qui finit par me perdre dans les méandres d’internet. Rien que ça, c’est rassurant et surtout, le fait de découvrir des œuvres obscures te donne souvent le droit de soit avoir une séance de malaise ou une bonne crise de fou rire assez anecdotique. Pour beaucoup ça paraît totalement anodin mais moi j’adore ça.

« La fête de la vie » présent dans « Star Wars Holiday Spécial » ça devait être quelque chose de collector. J’ai déjà eu des échos par rapport à ce film, il serait si mauvais que même son créateur lors de son vivant ne l’assumait pas. C’est ce genre d’œuvre obscures qui attirent mon attention mais malheureusement, ce film est désormais introuvable et ma curiosité n’a jamais pu être assouvie. J’étais donc prête à écouter cette magnifique chanson, même si je me « spoilais » ce film qui est sorti il y a plus de cent ans.

J’avais le micro bien en main, attendant que ma camarade décide d’appuyer sur « Play ». Malheureusement, celle-ci en avait décidée autrement voulant savoir pourquoi je voulais venir la voir. Sur le coup, je ne savais pas quoi répondre. Non pas que je ne savais pas pourquoi je voulais la voir, ça, je le savais très bien. Le soucis résidait dans le fait que je ne savais pas comment aborder le sujet sans paraître pour quelqu’un qui prends des nouvelles de son ancienne camarade juste par intérêt. Je déteste ça, même si d’un certain point de vue, c’est plus ou moins littéralement pour ça.

Je prenais une grande inspiration avant de poser le micro sur la table et de m’asseoir sur le canapé.

« Je comptais t’en parler un peu plus tard mais bon…. Quand je dis que la paperasse est infernale pour moi, c’est que je suis limite incapable de la faire seule. Là où j’bossais avant, les seuls papiers que je voyais, c’était les plans de ce que je devais construire. Là, j’ai déjà plusieurs dossiers qu’on me renvoie à cause d’éléments manquants ou autre et je ne me souviens plus de la moitié des papiers que je peux avoir à demander pour mes clients, que ce soit pour les autorisations liées aux modifications de leur costume ou ne serais-ce que l’autorisation de port d’équipement.

Je n’ai plus de nouvelles des autres camarades de classe et je sais que tu étais beaucoup plus assidue que moi, donc j’espérais que tu puisse m’aider, que ce soit ne me faisant une grosse piqûre de rappel ou en me donnant un petit coup de main. Je ne t’en ait pas parlée dès le début vu que je voulais d’abord souffler un bon coup et me détendre un peu, pour une fois que je considère que prendre du bon temps n’est pas contre-productif »


Je préfère ne pas raconter tout les détails/toutes les erreurs que j’ai pu faire lors de mes tentatives de paperasse mais, je pense que si Ai les voyait, elle serait à faire un magnifique facepalm au vu d’innombrables erreurs de débutant. Limite il faudrait que j’engage une secrétaire mais impossible tant que je n’ai pas officiellement mon entreprise et tout et tout…. Bref, j’espère vraiment qu’elle serait capable de m’aider.
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Ai Ueyonabaru
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Ai Ueyonabaru
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Dim 28 Juil - 17:27
Il y avait bien une raison, donc. Si ce n'était pas le cas, Masayoshi-chan aurait juste haussé les épaules ou un sourcil, pas pris une grande inspiration pour rassembler son énergie. Est-ce que c'était un problème ? Ça dépendrait de ce qu'elle voulait demander…

...Ai se retint difficilement de rire. D'accord, c'était juste ça. Rattrapée par son refus de s'intéresser à autre chose qu'à sa passion, comme beaucoup d'autres avant elle, l'ingénieure s'était découverte une bien piètre gestionnaire d'entreprise, incapable même d'en créer une. Difficile de lui en vouloir, l'administration n'était pas vraiment quelque chose de fascinant pour… tout le monde.  Ou presque. Et créer une compagnie de zéro n'était pas facile. Ils avaient eu des cours à ce sujet, pour ceux qui voulaient monter leur officine héroïque au sortir de l'école, donc la brune se souvenait à peu près de la masse d'organismes à contacter, d'enregistrements à faire, de licences à obtenir, pour confirmer que la dite entreprise respectait toutes les normes. Tout ça avait un but et un sens mais ça n'était pas agréable pour autant.

Par contre, ça en disait beaucoup sur l'impulsivité de Masayoshi-chan. Quelqu'un d'un peu plus sérieux aurait regardé tout ça à l'avance, au lieu de se faire prendre de cours au point de devoir appeler à l'aide. Ou alors c'était juste Ai qui réfléchissait comme ça. En tout cas, après un instant à réfléchir – et essayer de se calmer, ça ne se ferait pas de se moquer comme ça – elle se redressa.

"C'pôs un problème, les amis ç'sert 'ssi à s’entraider. M'enfin là, c'plus un comptable qu'y t'faudrait, j'ai pôs tout en tête. J'peux m'renseigner, r'voir les cours, tout ça, s'tu veux, mais là tout'suite, j'peux pôs faire grand-chose, sauf s't'as d'jà la pap'rasse sur toi."

S'il y avait bien un truc qui ne pouvait pas s'enseigner comme ça, c'était l'administration. Trop de documents avec des demandes spécifiques, et au final, quel intérêt ?  Il suffisait de faire ce qui était demandé comme c'était demandé, avec rigueur. Il n'y avait pas de règle à connaître, de logique à appliquer, de calculs à faire. A se demander comment certains faisaient pour ne pas s'en sortir...

"Aprrès, l'truc, c'est d's'organiser. D'faire une liste d'tous les trucs à faire pour pôs en 'blier, d's'en 'ccuper dans l'ordre en pr'nant son temps pour êt' sûre qu'tout est b'en fait, qu'y a r'en qui manque. S'tu t'lances au pif, c'sûr qu'tu vas 'rriver à r'en."
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Mayu Masayoshi
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Mayu Masayoshi
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Dim 4 Aoû - 12:41
C'est sûr que ce qu'il me fallait, c'était avant tout un comptable ou alors une secrétaire hors norme capable de tout gérer dans la gestion/création et surtout supporter le fait que je m'éparpille partout. Le soucis c'est que pour engager une telle personne en bonne et due forme, il faudrait que mon entreprise soit crée et que je génère assez de revenus pour pouvoir embaucher quelqu'un. Donc pour l'instant autre que les âmes charitables, je n'ai pas spécialement d'autres choix.

Je me sentais soulagée en entendait Ai accepter de me donner un coup de main, en se renseignant, revoyant les cours et tout. Ceci allait déjà m'être d'une grande aide. Pour ce qui est du fait d'avoir la paperasse déjà sur moi : Pas vraiment. J'avais les poches pleines d'objets en tout genre mais autre que les outils, j'avais avant tout un calepin, un stylo et mon téléphone.

"Là dedans je dois avoir notée tout les papiers qu'on m'a demandée, mais je crois que ceux-ci n'incluent pas les demandes de certaines autorisations comme les procédures pour que certains équipements puissent être portés dans la vie de tout les jours. J'tape peut être dans le costume en activité principale mais y'a des gens qui ont des alters leur donnant des contraintes au quotidien et j'veux être sûr que tout est en règle.

Le plus gros soucis pour pas mal de truc, c'est surtout que il y a certaines démarches, je ne sais pas si elles sont indispensable voire même si elles existent. J'ai envie de prévoir tout les paramètres et éventualités possible, mais vu que le monde de la paperasse est inconnu pour moi, je ne sais pas ce qui se fait ou ce qui se fait pas."


Après avoir trouvée la liste des formulaire qu'on m'a dit de préparer et de fournir, je la montrais à ma camarade pour qu'elle puisse y jeter un coup d'oeil et me dire si déjà il en manquais. Pendant ce temps là, je regardais dans mon téléphone, j'devais avoir un fichier "Paperasse" avec ces mêmes formulaires au format numérique"

"Et dans ce dossier, il y a tout les formulaire que j'ai pu trouver sur internet qui ont l'air de correspondre à ce qui est demandé. Mais bon, à mes yeux, c'est aussi galère à faire que de trouver le laisser passer A38"

En vrai, je pense que la moitié des formulaires sont obsolète ou alors que j'ai pas du tout la bonne liste parce que ma méthode d'approche de base n'était pas celle qu'il fallait. Je pense que cette fois, elle ne va pas réussir à se retenir de rire, mais en même temps, je pense que je mérite bien une petite moquerie vu la situation.
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Ai Ueyonabaru
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Ai Ueyonabaru
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Dim 11 Aoû - 17:29
Ignorant tout du vieil humour français, l'héroïne ne releva pas la référence et se plongea plutôt dans la liste. Sans surprise, elle reconnaissait certains noms mais la plupart des papiers lui étaient parfaitement inconnus. Elle n'avait jamais donné dans la création d'entreprise, la création tout court, ou les gadgets. Après un premier passage, elle délaissa la liste et sortit son propre téléphone pour envoyer un message avant de siroter un peu plus de bière.

"S't'as une liste, c'déjà un bon départ. 'Près c'clair qu'c'est mieux si l'est complète, mais t'as pôs des tutos pour ça ? C'bête à dire mais c'souvent l'meilleur endroit où r'garder pour commencer, t'as plein d'gars sur Internet qui 'xpliquent c'genre de trucs 'vec plein d'détails et d'liens, et tout. Sinon, ben tu pourras en faire un toi, comme ça l'prochain qu'a 'nvie d'monter sa boite, l'aura juste à voir comment qu't'as fait, et l'aura pôs tous ces soucis."

Aussi surprenant que ce soit, il n'était pas impossible que personne n'ait pensé à créer ce genre de tutoriel. Il fallait bien que quelqu'un soit le premier, après tout. Et si personne ne s'en était chargé avant, ça voulait dire que les autres étaient condamnés à galérer et tout trouver par eux-même. Ai reposa finalement carnet, bière, téléphone et se saisit de la télécommande. L'heure filait lentement, même si elles n'étaient clairement pas au bout. Et pour l'instant, il n'y avait pas grand-chose de plus à faire pour les problèmes de paperasse de Masayoshi-chan.

"J'ai d'mandé à un gars du service juridique, y' saura mieux qu'moi où trouver c'genre d'infos et tout. Y m'répondra quand y l'en saura plus. En attendant, ça t'dis une aut' chanson ? Y'a des génériques d'Sentai, des op'ning d'aut' trucs, du plus tradi, du plus rock, d'la pop, du koréen, ch'ais pôs c'qui t'fais envie c'te fois ?"

Elle fit défiler les menus en parlant, plusieurs listes de chansons se succédèrent. Même si elle en avait chanté beaucoup, Ai était loin d'avoir fait le tour de tout ce que le karaoke avait à proposer et certaines des options lui étaient même complètement inconnues.
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Mayu Masayoshi
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Mayu Masayoshi
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Mer 14 Aoû - 14:27
L'idée des tutoriels était quelque chose auquel je n'avais pas spécialement pensée. C'est pourtant une bonne idée ! Combien de fois je me suis retrouvée envoûtée par ce genre de vidéos étant gamine pour apprendre plein de trucs sur la mécanique, les automatisme et tout ça ? Il y avait à boire et à manger et ce, accessible à tout niveau ! Peut être que le côté paperasse/barbant m'a fait dire que je ne trouverais pas de tutoriels de ce genre, pensant que personne ne serait assez fou pour créer un guide pour bien remplir des formulaires... Enfin bon, je garde cette idée dans un coin de la tête, ça peut toujours servir.

Le coup de demander à un gars du service juridique était assez cool aussi, si il est coopératif il pourra donner toutes les infos qu'il faut et en plus de ça, la source sera fiable à 100%, au final, peut être que maintenant l'avancement des papiers sera plus simple après ? En tout cas c'est sur que je vais lui devoir une fière chandelle ! Mais bon là, revenons à nos chansons !

Il y avait de tout et de n'importe quoi dans cette liste, très élaborée celle-ci pouvait nous faire voyager à travers les âges et les styles ayant existé depuis limite les premières œuvres musicales, à partir de là, choisir une chanson à chanter était pour le moins... fastidieux.

J’avais déjà jouée la carte de l'aléatoire tout à l'heure avant de tomber sur la version nippone de "Les rois du monde" provenant d'une comédie musicale de roméo et juliette. Beaucoup de chansons de mon répertoire étaient des références très obscures venant soit du tréfonds d'internet, soit d’œuvres assez ancienne que j'ai pu regarder à cause du goût prononcé pour les vieux feuilletons d'Hiromasa. Il fallait dire que : Je séchais totalement sur "quelle musique chanter". Et quel était le meilleur moyen de gérer lorsqu'on ne sait pas quoi choisir ? Eh bien, proposer à sa camarade de le faire pardi !

Je ne sais pas trop quoi choisir pour être honnête, c'est pour ça que cette fois-ci, c'est toi qui va choisir ! Je suis curieuse d'en apprendre un peu sur tes goûts musicaux ~
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