Raviolis 100% pur humain [PV David]

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'Attaque Rang C' :

Une erreur. Un hasard. La manque de chance de mon opposante vient de me sauver la vie.

Le pied de Thready se plante douloureusement sur un débris au sol. Le sang gicle, son attaque s'effondre. Le danger disparait. Je respire. Les petits inconvénients de cette ruelle tournent à mon avantage. J'ai une ouverture, la première depuis la disparition de Wendigo, et je ne compte pas la gâcher. L'équilibre de mon adversaire est compromis, elle ne pourra pas réagir comme elle le voudrait à un coup couteau bien placé, elle redevient une Proie. Je dois viser la gorge : il faut que je termine ce combat aussi vite que possible. Je dois m'occuper de mes côtes, prendre du recul, me reposer, calmer ma tête. Je vais quitter cette ruelle en vie. C'est inespéré, et je ne boude jamais ma chance.

Je fonce, lame à la main. Ma respiration est calme, régulière, et ceux malgré ma blessure au flanc. J'ai mal, j'ai Faim, je suis exténué. J'ai le visage en feu, je suis couvert de larmes et de biles, mais le masque cache tout. Le masque m'aide à me concentrer, à utiliser ma rage et mes pulsions. Je verrai cette fille morte, et elle ne peut rien faire contre moi. Je suis plus puissant, plus adapté, me battre comme ça est dans ma nature. Je suis fait pour me battre, je suis fait pour souffrir, je vais la tuer. Tout ce qu'il me faut c'est pousser la chance.

Oh nature, ne me laisse pas tomber maintenant !

Le PU qui fait 5 pages, une première pour ouam :

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'Attaque Rang D' :

La posture de Thready témoignait de sa blessure. Tout son poids se reposait sur une jambe, et son bras opposé était tombant. À tous cela s’ajoutait des blessures un peu partout, et une grande fatigue. Le Maraudeur fonçait sur lui, couteau à la main.

« Elle va mourir !
- Elle se débrouille comme une chef ! »

Jin Bubaigawara avait trouvé cet aller-retour au magasin bien long. Et quelle fut sa surprise lorsqu’il entra dans cette ruelle en suivant les bruits peu discrets qu’il entendait. Il fallait qu’il fasse quelque chose. Ou qu’elle fasse quelque chose.

* Je vais… vraiment mourir… là… ? *

Elle était exténuée. Elle ne savait comment éviter ça sans avoir à volontairement s’écrouler, ce qui n’arrangerait pas le problème. Elle n’arrivait pas à faire faire fonctionner son alter non plus.
Yoko sentit soudainement son corps s’entourer de fils. Qu’est-ce que… C’était la même sensation au toucher que les siens. Puis, alors que son assassin s’approchait, elle fut tirée en arrière. Bordel, il n’y avait pas assez de douleur comme ça, un connard se sentait obligé de la trainer comme ça. Ça lui faisait bien trop mal de tourner la tête pour avoir une réponse à cette question.

« Super Thready, quelle délicatesse !
- Tu lui as niqué les pieds t’es conne ou quoi ? »

Thready ? Même sa tête lui faisait entendre n’importe quoi. De ses yeux mi-clos, elle voyait l’écart entre elle et son némésis se creuser. Puis elle s’arrêta, et sentit un bras la porter, pour la placer sur une épaule. Le psychopathe masqué pouvait voir un homme en costume noir et blanc, Twice, ainsi qu’une femme aux cheveux roses et aux vêtements traditionnels, Thready, tous deux de l’Alliance des Super-Vilains.

« T’es une ninja et tu te balades sans tes fumigènes, t’es dingue ? »

Yoko put finalement voir chacune des deux silhouettes. Twice était venu la sauver ?

« Heureusement qu’on les a retrouvé, aller on tire au flanc ! »

Aussi muette que l’originale, la seconde Thready saisit dans sa main une balle blanche, qu’elle plaqua au sol, brouillant la visibilité de ce coin de la ruelle. Un deuxième homme allait devoir faire régime aujourd’hui. Une fois la fumée disparut, les membres de l’Alliance s’étaient comme évaporés.


Cinq minutes plus tard, la kunoichi se réveilla après avoir perdu connaissance plus tôt. Elle était toujours transportée par son acolyte.

« Merci… fit-elle d’une voix faible.
- De rien, c’est la moindre des choses de s’entraider !
- De rien, c’est la moindre des choses de me remercier ! D’ailleurs, où sont les rav… arrête tu vas m’étrangler ! »

Le vilain pouvait s’estimer heureux de ne pas avoir affaire à une Thready en pleine forme. Mais après du repos, il ne pourra y échapper…

Le PU en boîte :

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'Esquive Rang B' :

Je m'effondre sur le vieux fauteuil qui me sert de support en grognant.

Mon bunker est bien calme en cette maudite nuit, peut-être un peu trop pour mon décès. Ma vision, qui était déjà bien diminué, devient de plus grise, de plus en plus morte. J'ai sommeil. Mon torse me fait toujours mal un mal de chien mais les bandages tactiques que je vient de lui appliquer devrait l'empêcher de s'ouvrir en deux. Je dois survivre jusqu'à demain. Wendigo repointera le bout de son nez, mes réserves de cadavres charcutés partiront en fumée, et je pourrais me lever. J'ai gagné. J'ai de quoi vivre un jour de plus, juste un jour de plus...

Mes mains sont de plus en plus faible, mais j'ai juste assez de force pour retirer mon masque et le laisser s'effondrer sur le sol. Je lève mes petits yeux fatigués vers le miroir du fond et prend conscience de l'ampleur des dégâts : je ressemble à une bête sauvage infectée par la gale. Je suis pâle, creusé, et mes yeux sont en train de sortir de leurs orbites. Je ne vais pas passer la nuit dans cet état. Il me faut plus que ça, il va falloir que je me relève et que j'aille chercher une transfusion. Putain de merde... Quel con. Si je passe la nuit j'aurais appris ma leçon. Ne jamais sous estimer une fugitive sous prétexte qu'elle est seule. Spoiler alerte elle ne l'était pas, et je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi Jin Bubaigawara à juger bon de me laisser en vie. C'est un membre de la Ligue, il devrait savoir que laisser filer quelqu'un comme moi n'était jamais une bonne idée. J'étais dans un tel état... J'hallucinais complétement, je voyais deux cibles à la place d'une, j'aurais été incapable de mettre ce coup de couteau. Mon adrénaline m'avait tenu debout mais c'était tout ce qu'il me restait, alors pourquoi ?

Pourquoi me laisser en vie ?

Mes jambes finissent finalement par m'obéir. Je me traine jusqu'à ma chambre, aka le lit de camps à l'autre bout de la pièce, et attrape la perfusion avec mes dernières forces. Ma vision tremble, mes mains aussi, mais je ne peux pas foirer cette opération. Je me calme, ma respiration de taureau en rut devient plus régulière, et je m'enfonce l'appareil dans le corps sans un mot. Un petit bandage plus tard et voilà, mes chances de survie pour la nuit viennent d'augmenter de moitié. C'était ça de trainer ses plaies ouvertes dans les égouts : j'étais sans doute infecté par une saloperie, mais le croque mitaine qui me sert d'Alter se chargerait de mon métabolisme. Je m'allonge lentement sur mon matelas et ferme les yeux en priant pour ne pas mourir d'une manière aussi ridicule.

Il ne me faut que quelques minutes pour sombrer dans un coma profond.