Patrons & Copaings

Mei est une boule d’énergie sur pattes, une énergie qui contraste avec son perfectionnisme. Elle vit pour la photographie, purement et simplement.
La jeune fille s’impose de faire au moins un "Cliché parfait" par jour, et a développé une hygiène de travail que peu pourraient lui reprocher. Elle met  un point d’honneur à ne pas retoucher ses photos et est insultée lorsque quelqu’un d’autre le fait. Sa capacité à s’immerger dans sa passion lui joue parfois des tours, néanmoins, et il lui arrive souvent de prendre des photos dans des situations qui ne s’y prêtent pas vraiment.

Ce temps qu’elle dévoue à la photographie, elle ne le passe certainement pas en cours.  Inscrite au lycée par principe, son taux d’absence dépasse l’entendement, même pour un établissement de seconde zone comme le sien. Mais elle estime qu’elle ne réussirait de toute façon pas à s’épanouir dans des études classiques et n’a aucun remord à faire bleu. Elle ne craint pas le futur ou l’échec, et ne craint pas grand-chose à vrai dire.

Extrêmement sociable, elle peut trouver un sujet de conversation avec n’importe qui. Elle dispose d’une bonne culture générale mais peu de connaissances approfondise. Mei estime essentiel pour son avenir de continuer d’étendre cette culture autant que possible. Quand bien même elle est éloquente, elle souffre d’un certain manque de filtre qui n’est pas sans lui causer des soucis. La jeune photographe est tout simplement incapable de garder ses pensées pour elle. Plus que tout, elle est dans l’incapacité totale de retenir ses rires, une prédisposition qui a tendance à agacer beaucoup de monde.

Débrouillarde au possible, elle est capable de vivre seule sans souci, et estime même qu’elle pourrait survivre dans une forêt si besoin est.

Si son talent pour la photographie est indéniable, elle n’est pas douée pour l’écriture. Son style est trop lourd que pour ses articles soient qualifiés d’intéressants, et ses productions écrites sont bien moins rentables que ses photos, assez prisées. Elle compense cette lacune par une éthique journalistique très développée, et se refuse à tordre la vérité avec ses mots comme ses images. Néanmoins, elle n’est toutefois pas particulièrement attachée aux lois si ces dernières se placent entre elle et une bonne photo, ou juste une aventure intéressante. Si toutefois on la prend sur le fait en train de se promener là où elle ne devrait pas être, elle tient à ne pas utiliser son Alter pour s’en sortir : elle réserve son pouvoir lorsqu’elle est certaine qu’elle pourra en retirer une photo qui vaut le coup.

En dépit de ses aptitudes sociales, sa propension à sécher les cours fait qu’elle n’a aucun ami ni même de vraie connaissance au lycée comme à l’internat, mais elle connaît un bon nombre de gens à l’extérieur.

Mei est dotée d’une veine de tous les diables, qui a fini par lui faire croire au karma. Elle estime qu’elle en a suffisamment bavé durant son enfance, et qu’elle vit désormais les années les plus chanceuses de sa vie. Elle compte bien en profiter à fond.

Si jamais elle ne réussit pas à faire carrière dans la photographie, Mei envisage de devenir détective privée. Mais c’est surtout parce qu’elle voit la profession comme une excuse pour mettre son nez partout et être payée pour se mêler des affaires des autres.