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[La Bataille de Musutafu] Ligne du train n°6 (Léo, Ai, Rosa, Bari)

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Rosa Velasquez
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Titre: Iluminación
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Rosa Velasquez
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Dim 5 Juil - 23:50
Une véritable adversaire
En un coup d’épée, le monstre est dégagé de la voie. Pourquoi est-ce qu’il m’a fait peur déjà ? Nan, c’était sûrement pas lui à bien réfléchir, il est bien trop faible pour pouvoir obtenir ne serait-ce qu’une seconde d’attention de ma part… En revanche, cette passagère clandestine est tout à fait à mon goût.

"Ccupez-vous d'ceux-là ! J'me charge d'la rose ! Protégez tous les aut' !"

Alors que le brainless aux quatres bras semble gérer ses deux adversaires sans difficulté, Factory quand à elle avait repoussé l'autre sans aucune difficulté, qui plus est dans un mouvement impressionnant, et semble maintenant totalement investie dans le duel qui approche, à mon plus grand bonheur.
C’est exactement ce qu’il me faut pour pimenter ma mission : une adversaire à ma hauteur. Je lui souris avant de répondre, amusée par le surnom qu’elle vient de me donner :

“Je suis flattée de te voir aussi impliquée héhé !”

Et, à l’instant où Factory bondit en avant, le train se heurte à un virage un peu brusque, m’arrachant un hoquet aussi surpris qu’excité. Le trajet avait été pensé pour éviter un déraillement précaire mais les turbulences étaient à prévoir !
Je m’accroche à une prise stable et esquive d’un mouvement du bassin gracieux la main de Factory avant qu’elle ne bascule sur le côté, déséquilibrée par ce revirement inattendu.
Qu’est ce qu’elle a essayé de faire au juste ? On aurait dit qu’elle visait ma ceinture... ¡Qué pervertido!

"J'suppose qu'tu t'rendras pôs si j'te d'mande gentiment ?"

Dit-elle en se relevant, la mine sérieuse.
Un ricanement s’échappe de ma gorge et je la fixe de mon regard fou…Je crois qu’elle commence sérieusement à me plaire !

“Tu peux toujours essayer ma belle… Tu serais la première à le faire !”

Mes yeux ne se détachent pas des siens, je prend un malin plaisir à conserver ce contact visuel avec elle tandis que je fais tournoyer ma première lame alors qu’une seconde se forme lentement dans ma main, prête à l’emploi.

“D’habitude, ils cherchent plutôt à me tuer.”

Je lui souris, fière de ma phrase et m’apprête à bondir quand soudain, cassant cet incroyable moment épique, un… yoyo - c’est un yoyo non ? - sorti de nulle part traverse mon champ de vision et s’enroule autour de moi, plaquant mes bras contre mon corps.
Qu’est ce que c’est que ça encore ?
Mon sourire disparaît alors que je baisse les yeux sur la toile qui me retient prisonnière… Pourquoi est-ce qu’il y a toujours un truc pour me ridiculiser pendant mes grands moments ?
Enervée, je tire sur mes bras, essayant de me défaire de mes liens mais je sens le métal s'enfoncer dans ma peau... Du métal ?

Et, en suivant le fil, mon regard finit par se poser sur le gamin de tout à l’heure, brandissant fièrement son fil en main, comme s’il venait de faire le coup de siècle. Mon visage se crispe, je vois rouge et mes tatouages s'illuminent, j'aurais pu désintégrer le fil d'un seul coup dans une explosion grave classe si ça n'avait pas été du métal... Quel rabat-joie ! Je me concentre et, à côté de mon coude, un jet de lumière s'ejecte de ma peau et brise un lien d'un seul coup.
Je remue mes bras et le fil tombe à mes pieds, vaincu. Je passe alors mes mains sur les plaies sur mes bras, folle de rage, cet insolent a osé m’abîmer !

Le brainless à mes côté se relève, grognant après Factory, mais je ne lui laisse pas le temps d’attaquer que je dis d’une voix ferme :

“Elle est à moi. Toi, débarrasse-moi de ce sale gosse.”

Et sans même réagir, la créature se tourne, déploie ses ailes et fond sur l’emmerdeur. Quand à moi, je me tourne de nouveau vers Factory et lui lance avec un amusement retrouvé :

“On peut continuer.”

Et, brandissant mes deux épées, je lance l'assaut avec une hargne folle.


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Dernière édition par Rosa Velasquez le Lun 6 Juil - 16:50, édité 3 fois
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Dim 5 Juil - 23:50
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#1 'Dé à 20 faces' : 2

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#2 'Dé à 20 faces' : 9

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#3 'Dé à 20 faces' : 4
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Ai Ueyonabaru
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Titre: Factory
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Ai Ueyonabaru
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Mar 7 Juil - 17:16
L'héroïne haussa un sourcil sans bouger.

"Beeeh… Les héros sont pô s'possés tuer s'y peuvent faire aut'ment."

Ce n'était techniquement pas un « non », mais ça en avait toutes les caractéristiques. Elle n'était pas exactement confuse par la réaction de la vilaine, mais plutôt… déçue. Elle n'aimait pas se battre et aurait vraiment espéré éviter l'affrontement, mais la mexicaine avait déployé une deuxième arme de lumière, donc combat il y aurait. La criminelle prendrait sans doute le dessus mais tant que Factory parvenait à protéger les civils et à gagner assez de temps pour que des renforts plus compétents viennent la sauver, elle s'en fichait un peu. Et pour ça, tout le temps passé à discuter et à ne pas céder à la provocation était à son avantage…

… jusqu'à ce que quelqu'un d'autre passe à l'attaque. Zut. L'héroïne n'avait pas du tout remarqué la présence d'un enfant dans la cabine, et resta sans voix quand il lança son yoyo. De toutes les idées possibles, pourquoi est-ce que ce gamin voulait jouer aux héros et mettre sa vie en jeu ?! Elle ne fit bien sûr pas attention à sa casquette ou son costume, elle ne vit qu'un civil de plus à protéger. Par chance, c'est aussi ce que vit Bigshot, à l'autre bout du wagon. Même occupé à se débattre avec un Brainless, il remarqua que l'autre étendait ses ailes et sauta sans hésiter.

"Tu restes ici !"

"Et toi aussi !"

Il bondit et se saisit des jambes du Brainless, interrompant son envol et le plaquant au sol. Le second monstre sombre tenta de l'attaquer, mais ce fut à Geometric de l'interrompre en lui saisissant la gorge. Les deux héros retenaient les Brainless de leur mieux, et le plus massif accorda même un pouce levé à Factory.

La brune n'eut cependant pas le temps de lui répondre. Son adversaire, bien plus menue et donc à l'aise dans cet environnement étroit, était repassée à l'attaque. Factory dut concentrer le métal autour de son bras droit pour bloquer le coup. Et encore, les lames érodaient lentement mais sûrement son bouclier de fortune. Tout le corps de l'héroïne se dégonfla alors qu'elle renforçait sa protection, jusqu'à ce qu'un bloc d'acier d'une trentaine de kilos soit arraché de son corps et tombe lourdement au sol.

"N'est pô 'bligés, t'sais ? S'tu veux t'rrêter…"

Cette défense lui avait coûté cher mais elle avait accaparé l'attention de la meurtrière, qui avait arrêté d'attaquer les civils. Avec de la chance, le grand balaise de tout à l'heure s'était mis à l'abri. Et elle avait laissé à la géante le temps d'armer son second bras et de se mettre en position pour frapper… Un siège. Définitivement, cette rame était trop étroite et encombrée pour son immense gabarit.

"… Moi ça m'va 'ssi !"

Son poing couvert de pics s'enfonça sans effort dans un coussin avant de se coincer dans le cadre en plastique, incapable de l'absorber pour se dégager.

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Dernière édition par Ai Ueyonabaru le Jeu 9 Juil - 1:15, édité 3 fois
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Mar 7 Juil - 17:16
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'Dé à 20 faces' : 5, 14
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Léo Oxton
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Léo Oxton
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Jeu 9 Juil - 22:55
L’intérieur de ce train était rapidement devenu assez chaotique. Ils étaient plus de cinq à se battre, et parmi eux il y en avait avec une carrure bien trop large. Avec la force de certains de ces antagonistes, le train pouvait même chavirer à tout moment. Le danger était grand.

Son yo-yo avait fait mouche. Mais ce fut de courte durée. Il ne comprenait pas encore tout à fait l’alter de la vilaine, mais ce qu’il avait vu c’était que ça brillait et que ça avait coupé le câble de métal de son yo-yo. Shit. Il venait de remarquer autre chose aussi. La Time Room qu’il avait placé pour courir vers la cabine avait disparu. Puisqu’ils étaient dans une zone qui était continuellement en mouvement, elle finissait par disparaitre après un court instant. Comme si ce n’était déjà pas assez compliqué. Et pour ne pas s’améliorer, maintenant qu’il s’était fait remarquer, il était devenu une cible. Elle ordonna à l’un des Brainless de s’occuper de lui.

Heureusement pour lui un héros à gros gabarit le rattrapa, alors que Léo avait bondit par instinct pour s’accrocher à l’une des poignées accrochées au plafond, levant ses jambes et son bassin.

« Merci ! »

Posant ses pieds contre le plafond pour avoir un peu plus de stabilité, il tourna le regard vers celui qui lui avait suggéré d’arrêter le train.

« Désolé, je n’ai pas trouvé comment faire et je ne voulais pas faire n’importe quoi. J’ai passé un appel à l’aide à la radio, je ne sais pas si on m’a entendu. Vous pouvez essayer et on vous fait gagner du temps. Ne vous en faites pas pour moi » , affirmait-il d’un sourire rassurant.

Léo commençait à penser qu’il ne s’agissait que d’un civil, en dépit de son physique imposant. Il avait de nobles intentions et montrait le courage d’aider, mais il ne semblait pas pouvoir faire grand-chose pour se battre directement.

« Attendez, c’est la casquette de Shiketsu non ?
- Je trouvais aussi que sa tenue était bizarre... »


Maintenant qu’il était en hauteur, l’ensemble de la rame avait une bonne visibilité sur l’enfant aux cheveux verts.

« Il me dit quelque chose, il n’était pas à la télé à ce tournoi d’étudiants ?
- Maintenant que vous le dites je m’en souviens, je m’étais demandé pourquoi un enfant de 10 ans s’était battu dans cette arène. »


Les passagers préféraient rester discrets, ils s’étaient regroupés dans le fond pour ne pas déranger, et Léo était à l’opposé. Trop concentré et trop éloigné pour entendre tout ça. Il ne se demandait même pas s’il gênait les autres héros : dans cette situation de crise, il avait directement considéré qu’ils devaient unir leur force, et ne s’était pas rendu compte que jusqu’à présent, tout le monde s’était demandé pourquoi un gosse faisait le malin avec son jouet de cour de récré.
Il déterminait comment agir ensuite. Il considérait toujours les Brainless comme des gros débiles musclés qui ne savaient pas se débrouiller tout seul. Et effectivement, la chef de bord improvisée semblait bien donner les ordres. Alors s’ils s’en débarrassaient, la suite sera probablement plus simple ? Une Time Room se forma entre lui et sa cible. Il poussa ses jambes pour rebasculer en arrière, toujours accroché à la poignée.

« Time Breaking Hissatsu… »

Et il repoussa d’un coup sec de l’autre côté pour se rebalancer vers l’avant, lâcha prise pour se propulser vers la vilaine, pieds en avant et traversant la Time R…
Elle était déjà partie. Il avait encore mal calculé à cause du déplacement du train. L’apprenti arrivait sur elle à une vitesse des plus normales. Oups.

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Dernière édition par Léo Oxton le Jeu 9 Juil - 23:19, édité 3 fois
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Dés de combat
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Dés de combat
Jeu 9 Juil - 22:55
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'Dé à 20 faces' : 4
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Barī Nikuya
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Barī Nikuya
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Ven 10 Juil - 1:11
J’ai failli y aller…

Non non, je ne rigole pas, j’ai vraiment failli y aller. J’ai vu le gamin, j’ai vu le monstre, j’ai vu les griffes du monstre, j’ai vu sa bave... J’ai vu… Trop de choses ! Et j’allais m’interposer !

Oui oui, moi, Bari, le gars du service après-vente…

Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi au juste ? Comment j’ai pu envisagé ne serait-ce qu’une seule mili petite stupide seconde que j’allais faire le héros dans cette histoire ? Et le pire ? Bah le pire, c’est que je n’ose même pas dire combien je suis soulagé que le vrai héros l’ai fait à ma place ! Ça m’a remis les pendules à l’heure.

Et puis, de toute façon, les collants ça m’irait pas, oui, les col…Eh ? Le gamin m’a parlé ?

Je redresse la tête vers lui, ouais, c’est à moi qu’il parle ! Attend… Attend une minute…

Les lunettes…

Aaaah ! L’idiot, j’ai oublié ! J’ai retiré mes lunettes ! Okay ! On tourne le regard ! Vite, pas regarder, pas regarder !

C’est bon, le sol, le sol c’est bien. Ça n’a pas peur le sol, c’est un bon sol.

Le gamin me dit d’aller m’occuper de la cabine. Okay, retour au plan initial. Eux, ils sont fort, ils sont expérimentés. Et même le gosse, vu les acclames, ce n’est pas n’importe qui. Super, faites vos trucs super héroïques, moi, j’essaye d’arrêter ce train !

J’attends que le combat reprend pour me ruer vers la cabine. Faite que ça passe, faite que ça passe, faite que ça passe…

Je dois courir tellement comme un idiot en plus ! Avec ma main plaquée contre ma plaie, ça me fait encore super mal !

Mais c’est bon, ça le fait, je suis dans la cabine !

Et évidemment, qu’est-ce qu’il y a devant moi ? Des boutons, plein de boutons. Et des leviers.

Et, un grésillement ?

« Train 6, répondez. Train 6 ! Vous êtes toujours là ? »

Je m’approche en vitesse, appuyant sur le bouton de mon doigt griffu.

« Ici le train 6, le conducteur n’est plus là, comment j’arrête le train ? »

Bien joué le gamin ! Ils t’ont entendu !

« Situation train 6, vous êtes attaqué par quoi ? »

Je suis un gars calme d’habitude, je n’aime pas trop hausser la voix. Mais là…

« On s’en fiche ! Comment j’arrête ce train ?! C’est une question de vie ou de mort ! On va tous crever si vous ne me dites pas MAINTENANT ! »

Sérieusement !

« Vous devez avoir un levier blanc devant vous, le numéro 4 est écris à côté. Baissez-le jusqu’en bas »

Ça y est ! Je vais pouvoir…

Evidemment…EV-ID-EM-ME-NT ! Le levier est bloqué, j’ai beau tirer de toutes mes forces, rien à faire. Il ne bouge pas d’une seule pousse ! Elle a dû faire un truc, Darth punk a fait un truc !

« C’est bloqué ! Le levier est bloqué ! Elle l’a trafiqué ! »

J’en ais les dents qui claquent, j’ai évacué tellement de sueur qu’on dirait que je reviens de la piscine.

« D’accord, activez le frein d’arrêt d’urgence. C’est un manche rouge, vous devez tiré dessus et tourner sur votre droite. »

Un manche rouge… Un manche rouge. Là, un manche rouge !

Je lève la plaque de protection avant de le saisir. Okay, on tire, et on tourne…

J’entends un grincement, non, mieux, la trame, elle vibre !

J’en ai le cœur qui s’arrête un bref instant et… Pourquoi le train s’arrête pas ?

Non… Y’a bien le bruit, y’a bien le tremblement mais… Le train ne ralentit pas du tout.

Je vois…

Elle a trafiqué ça aussi, pas vrai ?

« Ça ne marche pas, elle a dû trafiqué ça aussi ! Autre chose. Autre chose ! »

« … »

C’est un grand silence de l’autre côté de la ligne.  

J’ai soudainement l’impression de ne plus avoir aucune énergie. Mes jambes tremblent tellement, que j’en tombe sur les fesses.

J’ai… J’ai essayé.

Je vous jure, j’ai essayé…

Je viens me passer les mains sur le visage. Qu’est-ce que je peux faire sérieusement… ?

Même si les héros réussissent à vaincre la psychopathe, comment ils vont arrêter le train ?  All Might ? Il viendra nous sauver non ? Il sauve tout le monde et…

« Allo ? Vous êtes toujours là ? »

Je relève le regard vers la lumière rouge, celle de la radio.

« Vous nous confirmez qu’il n’y a aucun moyen d’arrêter ce train ? »

Je me redresse pour appuyer sur le bouton.

« Aucun. »

Dire ces mots c’est… Presque comme un aveu.

« Très bien… Nous allons rediriger votre train vers une voie sans issue. Le système du "train stop" au bout devrait réussir à arrêter votre train. Mais l’arrêt risque d’être brutal. Veillez à ce que les passagers soient en sécurité au centre d’un wagon. Et qu’ils se tiennent en position de sécurité pour éviter toute projection. »

Je ne sais pas ce qu’est un train stop, je ne sais pas comment ça marche, je ne sais pas si ça va réussir. Tout ce que j’entends là, c’est qu’on a encore une chance. Une chance de s’en tirer. Il nous faut juste du temps… Et espérer que la psychopathe soit suffisamment distraite pour pas qu’elle remarque le changement de destination.

En attendant… Faut que je me bouge ! Si je ne peux pas me battre contre la folle, faut que je m’arrange pour faire changer de wagon les autres voyageurs. L’arrêt risque d’être brutal, et la dernière chose que les héros ont besoin, c’est d’avoir une pluie de japonais sur eux !

On y croit !

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Rosa Velasquez
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Rosa Velasquez
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Ven 10 Juil - 19:03
Tous vous tuer
Mes lames tournoient avec rapidité, se heurtant à la peau métallique de la géante acculée dans un crissement plutôt agréable à l'oreille, c'est un peu comme si je tapais une grosse poêle.

"N'est pô 'bligés, t'sais ? S'tu veux t'rrêter…"

Rooh ! Tu veux pas juste te donner à fond ? Je vais vraiment finir par croire qu'elle a pas envie de se battre contre moi, c'est démotivant !
Je crois qu'il va falloir que je lui montre que je ne plaisante pas.

"… Moi ça m'va 'ssi !"

D'un bond agile, j'esquive l'attaque de la brune avec grâce sans vraiment de difficulté.
Son poing vient s'écraser dans un siège alors que je la dévisage, pensive.
Cette héroïne est différente de ce que je pensais, notre combat ne l'interesse pas, elle veut simplement sauver les civils…

"C'est... vexant."

Mon sourire se crispe alors que je fixe l'héroïne avec folie. Je crois que j'en ai marre de jouer les filles sympas, il se permettent de sous-estimer la merde dans laquelle je viens de les mettre, ils pensent pouvoir s'en sortir en évitant le combat, ils croient pouvoir réussir alors que Illuminación leur barre la route ?!

Soudain, toute la rame tremble et on entend les roues crisser avec violence alors que le train change soudainement d'itinéraire.

"J'ai une devinette pour toi, la casserole."

À droite.
D'un seul coup, je fais un pas vif en arrière, esquivant de peu l'attaque aérienne du gosse, toujours décidé à me les briser. Nos regard se croisent, le mien n'a plus aucune trace d'humanité, j'ai simplement envie de frapper.
Dans un réflexe impressionnant, j'abat mon coude sur le gamin, faisant exploser mes tatouages au passage ce qui plonge le train entier dans un flash lumineux l'espace d'une seconde.

Et, sans même regarder le cadavre rouler au sol, je replonge mes yeux dans ceux de Factory et ajoute avec un sourire carnassier :

"Pourquoi est-ce que je me serais emmerdée à détourner ce train si ce n'était pas pour tous vous tuer ?"

Autour de moi, c'est le chaos. Les Brainless se déchaînent, le train tremble dangereusement et chaque seconde qui passe me rapproche de ma destination…
Ces imbéciles viennent de dévier le train et j'ai réussi à y attirer quelques héros… Pour l'instant, tout se passe comme prévu.


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Dés de combat
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Ven 10 Juil - 19:03
Le membre 'Rosa Velasquez' a effectué l'action suivante : Faire une action


#1 'Dé à 20 faces' : 17

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#2 'Dé à 20 faces' : 17

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#3 'Dé à 20 faces' : 18
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Ai Ueyonabaru
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Titre: Factory
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Ai Ueyonabaru
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Ven 10 Juil - 19:15
L'héroïne n'écoutait la discussion de l'enfant et du géant que d'une oreille distraite, tout comme elle ne prêtait pas trop attention à leurs actions. Ils faisaient quelque chose dans la cabine, qui ne semblait pas marcher. Pour sa défense, toute son attention était accaparée par un adversaire bien trop dangereux pour elle. Un geste sec finit de lui dégager le bras des sièges.

"D'solée, ch'uis pô une combattante…"

Elle en profita pour frapper de nouveau, mais son geste était ample et prévisible, sans compter que la rame en mouvement fit trembler son adversaire. Le poing massif entouré de métal s'écrasa simplement dans un coin du plafond avant de redescendre. Ce crissement spécifique, cependant, éclaira sous un nouveau jour les actions des deux civils à l'avant.

"… S'tu voulais t'friter cont' des gens 'vec du répondant, fallait pô t'rend si dure à r'joind"

Ils avaient dû prévenir quelqu'un que l'attaque se passait mal, ou tenter d'arrêter le train. Dans un cas comme dans l'autre, ça n'avait pas marché, ils étaient toujours lancés à pleine vitesse, mais quelqu'un avait changé l'aiguillage sous leurs roues au dernier moment. Ils étaient en route pour l'arrêt d'urgence, là où le train pourrait s'écraser sans blesser personne à l'extérieur. Pour les passagers, cependant, ce serait très douloureux. En temps normal, Factory aurait pû arrêter le train de force en fabriquant des freins, ou en absorbant les roues, mais elle doutait que la terroriste la laisse faire. Il y avait une autre solution, cependant. Discrètement, dans son dos, elle commença à rassembler du métal et à fabriquer quelque chose…

"Non !"

Avant de voir le gamin sauter et essayer de frapper la vilaine. L'héroïne tendit le bras pour l'arrêter mais trop tard, la criminelle avait déjà répondu d'un geste du coude pour le mettre au tapis. Si sa propre douleur lui importait peu, elle n'avait après tout plus peur de la mort et la majorité de ses terminaisons nerveuses avaient été saccagées par son propre alter, elle se sentit envahie par la rage en voyant un gosse d'à peine dix ans se faire attaquer aussi froidement. Son geste se mua en attaque et elle frappa, une fois, deux fois, trois fois, elle abattit ses poings de toutes ses forces… mais sans succès. Alors elle hurla…

"Geo !"

De l'autre côté du wagon, l'autre membre de la team Idaten reconnut son nom et releva la tête. Elle était aux prises avec les Brainless, luttant de son mieux pour les immobiliser. L'un d'entre eux profita de sa seconde d'inattention pour tenter de la mordre, mais Bigshot lui saisit la tête et l'encastra à la place contre une vitre. Geometric put donc se concentrer sur Factory, et reconnaître la forme dans son dos. Malgré sa colère, la brune avait gardé assez de sang-froid pour achever une scie à métaux redoutable et la projeter à sa collègue. Celle-ci intercepta l'outil sans mal et y glissa une batterie – tous les associés de Factory en gardaient quelques unes, bien pratiques quand l'héroïne leur improvisait des machines à la volée. Le message était clair.

Dans ce genre de train, chaque wagon avait sa propre force motrice, celui de tête servait avant tout à diriger les autres. S'il ne pouvait pas freiner, aucun ne pouvait car il continuait d'envoyer l'ordre d'avancer en continu. S'il se trouvait séparé du reste du train, cependant, alors tout changeait. Il ne pouvait plus envoyer de signal du tout, et sans signal du wagon de tête, le reste du train cessait d'avancer. C'était une sécurité pour empêcher les accidents en cas de problème. Ainsi, l'arrière du train freinait brusquement et se figeait, qu'il soit en gare ou non. Et si la locomotive seule continuait sa route, ses occupants les plus problématiques se retrouveraient d'un coup séparés de toute victime potentielle. A part les héros qui tentaient de les retenir, et les deux malheureux civils piégés au milieu du combat. Ansi, arme à la main et couverte par Bigshot, Geometric entreprit de découper le wagon et de séparer le combat du reste du train.



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Dernière édition par Ai Ueyonabaru le Sam 11 Juil - 3:41, édité 3 fois
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Ven 10 Juil - 19:15
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'Dé à 20 faces' : 4, 3, 9
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Léo Oxton
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Léo Oxton
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Dim 12 Juil - 17:32
Quelle imprudence. Comment réussissait-il l’exploit de se faire surprendre par les propriétés de son propre alter ? La vilaine l’esquiva comme par instinct avant de lui asséner un coup des plus violents dans le dos. Le choc fut rude et Léo s’écrasa par terre, restant immobile un certain temps. Il allait commencer à inquiéter les héros autour de lui, si ce n’était pas déjà le cas. Il allait même gêner.

Il commençait à se relever, posant une main au sol, et son coude de l’autre côté. Il toussait pendant quelques secondes. Ça lui avait fait un mal de chien. Et ça ne semblait pas avoir demandé beaucoup d’énergie pour blesser autant. Le garçon serrait des dents. Il avait entendu l’héroïne à côté de lui exprimer qu’elle n’était pas une combattante. Cette nouvelle… n’était pas rassurante. Mais n’était pas venue seule. Léo levait la tête et vit le plus épais se battre contre un des Brainless. Peut-être s’il les aide tout de suite, ils pourraient tous ensemble s’occuper de la terroriste.

Il se releva et s’élança vers l’arrière de la rame. Une idée venait de germer dans sa tête. Il n’avait jamais fait ça, mais pourquoi ne pas essayer. Il tapota dans son dos la pièce de métal qui s’y trouvait. Celle-ci s’agrandit sur les côtés, puis le haut, et le bas, laissant apparaitre une large plaque à la place. Sa planche. Toujours en courant, il la saisit de ses deux mains, se déclarant au héros professionnel qui venait d’encastrer ce Brainless dans la fenêtre.

« Attention ! »

Il la braqua vers l’arrière. S’il accélérait, alors le coup sera plus rapide, plus fort… Il arrivait au niveau de la créature qui essayait de se dégager, et le corps de Léo s’enveloppa d’un voile translucide. Le voyage de la bête à quatre bras allait bien continuer, mais pas à bord de ce train. D’un geste rapide, il balaya d’un coup de sa large planche, frappant le monstre. Le choc brisa le reste de la vitre et la victime bascula par-dessus bord. Le train était rapide, la chute était haute. Aucune chance qu’il soit dans un état suffisant pour menacer qui que ce soit pour le reste de la journée.
Léo poussa un soupir de soulagement. Il sourit un instant, content qu’un pas ait été franchi dans cet enfer. Mais il reprit son sérieux peu de temps après, c’était loin d’être terminé.

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Dernière édition par Léo Oxton le Dim 12 Juil - 18:10, édité 1 fois
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