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[La Bataille de Musutafu] Ligne du train n°6 (Léo, Ai, Rosa, Bari)

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Barī Nikuya
Age : 27
Messages RP : 49

Feuille de personnage
Titre: /
Expérience: 145/300
Alter: DreadStare
Rang D





Barī Nikuya
Rang D
Mar 1 Sep - 17:28
Je n’ai pas fermé les yeux à temps.  Ça a dut se passer en quoi, deux minutes ? J’ai cru tout voir au ralentit. Alors bon, peut-être qu’il y a un alter qui ralentit le temps, tout ça. Mais là ? Présentement ? Non, ce n’est pas ça, c’est autre chose.

J’ai vu la créature se faire scinder en deux. J’ai vu du liquide rouge, j’ai vu un sourire de fou, je l’ai vu foncer sur nous. Et j’ai regretté, j’ai tout regretté.

Je n’aurais jamais dû monter, j’aurais jamais dut venir sur ce toit. Non, je n’aurais jamais dû m’interposer. J’aurais dut…

Pas le temps bon sang ! Elle s’approche, qu’est-ce que je fais ? Qu’est-ce qu’on fait ?! Elle s’approche, bon sang ! Elle est là ! Là ! LA !

Je viens de réagir dans un dernier instinct de survie, le seul qu’il me reste visiblement. Je me suis jeté vers le trou béant, le trou menant dans le wagon. Et le reste ? Je viens de m’écraser en plein milieu, dans un bruit aussi lourd qu’idiot. Et très franchement ? je n’arrive même pas à sentir de la douleur.

Je vois bien les sièges dans mon champ de vision, les regards des civils au loin qui me regarde avec de la peur. Mais non, comme superposé, y’a d’autre images. Des images qui refusent de partir. Je revois le sang de l’autre truc, je revois l’héroïne qui s’interpose, je revois le sourire de psychopathe de l’autre folle.

Le son sonne bizarre, ma vision est de plus en plus flou. Je vois bien le gamin qui redescend, qui s’adresse aux autres mais… Je n’arrive plus à entendre ce qu’il dit, ni même à voir ce qu’il fait réellement. Il vient de remonter, et tout ce qui reste là, c’est le silence. Je redresse un peu la tête vers les civils à nouveau, ouais… Ils ont tellement la trouille, personne ne voudra venir aider un monstre... Je comprends, je comprends, c’est juste que…

Les images continuent de tourner, tout ce qui vient de se passer depuis le départ de ce train, je revois tout en boucle, encore et encore. L’adrénaline n’est plus là, le calme du wagon me donne un sentiment de sécurité, alors… Tout relâche ?

Pourtant je sais, je sais que c’est faux, je sais que le train va encore à sa perte… La scie, la scie, je dois aller scier j’avais…

J’essaye de me relever mais, je n’arrive pas à bouger. Pourquoi ? Pourquoi après tout ça ? Après tout ce que je viens d’affronter, prendre une scie et scier dans le calme, ça ne devrait pas, ça devrais…

Je sens mes épaules pris de soubresauts, mes yeux deviennent de plus en plus humide. Je n’arrive toujours pas à bouger, j’arrive plus à voir devant moi, y’a que ces images, y’a que cette folle. Mais elle n’est plus dans le wagon, elle est sur le toit. Arrête Bari, juste… Arrête… Arrête bon sang… stop…

Je n’y arrive pas, mes soubresauts sont de plus en plus fort. Je viens me tourner sur l’épaule, tandis que je pose mes mains contre mes cornes.

J’y arrive juste plus…

Plus Ultra:
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Rosa Velasquez
Messages RP : 305

Feuille de personnage
Titre: Iluminación
Expérience: 95/1100
Alter: Neón
Rang B





Rosa Velasquez
Rang B
Mer 23 Sep - 0:50
Scène finale
La vitesse, l'adrénaline, l'émotion de l'instant ! Alors que je m'élance en avant, debout sur le toit de ce train lancé à 200 a l'heure, je sens toutes mes émotions se décupler. Quel plaisir !
Mon envie de tuer est poussée à son summum, je veux tous les éliminer, être la seule au contrôle de ce cercueil ambulant… Je vais les massacrer !

"Pô moyen !"

Aussi vive que ma rage, une lame de métal bien plus grossière que mes sabres sort du ventre de l'héroïne pour tenter de m'éventrer sur place avant que je n'atteigne ma cible !
Malheureusement pour elle, ma soif de sang affûte bien plus mes réflexes qu'ils ne les brouillent, surtout quand mon adversaire tente d'entrer dans mon propre terrain de jeu.

"Héhé !"

Je vais lui montrer ce qu'est un véritable combat à mort.
Pas le temps de m'arrêter, je lâche l'une de mes lames pour appuyer ma main nue sur le métal aiguisé et mes pieds décollent du sol.
Dans un bond gracieux et agile, je pivote au dessus de la barrière mortelle alors que la peau de ma paume se fait lacérer par la lame.

Du sang gicle et j'atterris juste derrière mon adversaire, dans un équilibre parfait. Mon sourire déchire mon visage, mon épée tournoie et se plante violemment dans le dos de Factory.

"Raah!"

Mon arme traverse son corps d'un seul coup pour ressortir de l'autre côté.
L'héroïne s'immobilise, frappée à mort. Elle a perdu notre duel depuis longtemps mais cette attaque vient signer ma victoire avec perfection… Et pourtant elle reste encore debout.

"À genoux."

Je frappe violemment dans ses jambes pour la forcer à s'agenouiller, j'ai gagné, il n'est plus question qu'elle me regarde de haut.
L'héroïne tombe à genoux devant moi alors que je sors ma lame de son corps pour venir lui faire face.

"Je ne sais pas de quoi tu es faite ma jolie, mais t'es ¡Muy fuerte!"

Je ricane alors que je viens caresser son menton du bout de mes doigts pour la forcer à lever les yeux.

"Regarde pour quoi tu as perdu la vie."

Au loin, un nuage de fumée se profile. Le train de dirige inexorablement vers le pont détruit, sans avoir ralenti une seule seconde.
Mon visage se déchire alors qu'un profond sentiment de jubilation m'envahit lorsque je regarde mon adversaire vaincue.

"Tes belles paroles et ton insolence n'auront rien changé. Tu vas mourir et aucun de ces passagers ne sera sauvé… J'ai gagné."

Ma main s'illumine et je viens la saisir à la gorge avec un plaisir toujours plus grandissant.

"Vous avez beau parler, ma domination est absolue. Je la soulève doucement, resserant de plus en plus mon étreinte sur sa gorge. Vous ne pouvez pas me vaincre, vous ne pouvez pas m'empêcher de faire ce que je veux."

Un ricanement grandit doucement au fond de ma gorge jusqu'à devenir un rire fou alors que je tiens ma victime incapable de lutter du bout de mon bras.

"Hahaha… Héhéhé… J'aimerais savourer ma victoire un peu plus longtemps mais j'ai des responsabilités."

Je laisse tomber Factory qui s'écroule comme une poupée de chiffon sur le toit du train fou et, sans lui laisser le temps de passer par dessus bord, je viens planter avec violence mon épée dans son ventre à découvert, traversant également le toit du wagon pour la fixer à ce dernier.

"Ta tête aurait très bien rendu a côté de celle d'All Might, mais je tiens à ce que tu la garde jusqu'au bout pour constater ta défaite."

Je me relève, contemplant une dernière fois le magnifique tableau du parangon de la justice vaincu par Illuminaciòn.
Mes yeux se posent sur le visage de Factory et je lui adresse un dernier clin d'œil complice.

"¡Adiós!"

Et, sans me faire prier, je m'élance pour bondir dans le vide, quittant le train de la mort auquel est accroché l'héroïne qui s'est cru plus intelligente que moi.

Après quelques secondes de chute, un portail apparaît sous mes pied et je disparaîs du champ de bataille avec style.




Je sors du portail les pieds devant et à une vitesse bien trop rapide. Heureusement, je parviens à sauver mon entrée en scène à l'aide d'une roulade agile et atterrit finalement aux côtés de mes camarades de l'alliance, un grand sourire sur le visage :

"Vous m'attendiez ?"
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PNJ
Messages RP : 348





PNJ
Mer 23 Sep - 10:46

(PNJ présent(s) dans la scène : ???)



Un wagon.

Deux wagons.

BigShot était en sécurité. Les civils étaient en sécurité. Il ne restait plus qu’un dernier wagon et tout serait fini. Il avait juste à arriver à temps. Malheureusement, il devait déployer son Alter à 100 % pour tirer son épingle du jeu et sauver tout le monde. Ce qui l’empêchait d’aller aussi vite qu’il le souhaitait. Son avancée était méthodique. Il ne laissait personne derrière.

Enfin, il avait fini par atteindre le dernier wagon. Il se retrouva de suite face au civil le plus imposant de tout le train, à deux doigts de sombrer dans l’inconscience. Une scie, posée à ses côtés, rendait explicite ses intentions. Le héros ne put s’empêcher de ressentir un pincement au cœur devant cette scène. On disait souvent de lui qu’il allait trop vite. Visiblement, pas assez.

"Tout va bien se passer."

Son Alter se rassembla autour de lui et enveloppa doucement le gros mutant. Le soulevant du sol avant de le porter, hors du train, pour aller être déposé en contrebas, près des autres civils.

Puis, il se saisit comme d’une épée de la plus grande plume qui lui restait et, d’un coup, trancha l’attache du wagon. Laissant la tête du train filer droit.

Il n’en avait pas tout à fait terminé ici. Aussitôt ses ailes reformées, le héros n°3 prit son envol vers le toit de la tête du train, dont l’immobilité passagère facilita l’abordage.

Ligne du train n°6



(PNJ présent(s) dans la scène : Hawks, héros professionnel)



Les plumes d’acier fusèrent, mais furent trop lentes pour atteindre Iluminación. Le portail se referma, laissant les projectiles vermeils fendre le vide.

Hawks venait d’arriver sur le toit, témoin immaculé de la désolation. Il reconnaissait l’héroïne empalée, de même que le gamin, aperçu au tournoi inter-écoles.


Il courut en direction de la femme, bien plus mal en point que le gosse, mais plaça néanmoins sous ce dernier un tapis de plumes, de façon préventive. Avant qu’il n’atteigne Factory, il envoya quelques plumes vers la lame qui l’immobilisait, brisant cette dernière, qui se dissipa en fines particules de lumière.

Il posa un genou à terre et remonta ses lunettes sur son front. Alors que le train fonçait comme un bolide vers une destruction certaine, Hawks prenait son temps, rien que pour cet instant. Elle était mal en point, presque morte à vrai dire. Son corps de métal était étiolé, endommagé, tordu d’une façon qui aurait pu être grotesque. Et pourtant, elle était admirable, cette enveloppe d’acier qui à ses yeux brillait comme de l’or.

"Factory."

Sa voix était calme, mais chaleureuse. Sa main gantée se posa doucement contre la joue de celle qui, à ce moment précis, était sans aucun doute la plus grande héroïne du monde.

"Factory, je me suis occupé des civils. Il n’y a pas eu de morts. L’apprenti est en sécurité et tes camarades sont saufs."

Un sourire triste apparut sur les lèvres de Hawks, tandis que ses plumes se glissaient sous l’enveloppe d’acier, la soulevant doucement du toit. En parallèle, il faisait de même pour Time Breaker, qui fut porté loin du train fou par l’Alter du héros, en direction des civils sauvés, plus bas.

Il y eut un moment de silence, tandis qu’Hawks avait devant lui sa collègue flottant paisiblement, comme bercée par les plumes. Il regarda droit devant, vers la colonne de fumée qui s’élevait plus loin. L’évacuation des alentours de la zone d’impact avait déjà été effectuée. Il ne pouvait pas arrêter le train, pas lui. Ceux le pouvant étaient occupés ailleurs.

Et pourtant, alors qu’il passait ses bras sous le dos de Factory, qui méritait plus que d’être soulevée uniquement par son Alter, il ne pouvait pas se résoudre à voir cet incident comme une défaite.

Il s’envola avec Factory. Haut, au-dessus du chaos. Et quand bien même, en contrebas, on se battait, portée ainsi la seule chose qui s’offrait à la vue de l’héroïne était le ciel sans limites.

Et Hawks espérait, au fond de lui, qu’elle pousse son dernier soupir avant de pouvoir apercevoir les sombres nuages de pluie qui venaient cacher le soleil.

Ligne du train n°6
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Ai Ueyonabaru
Messages RP : 85

Feuille de personnage
Titre: Factory
Expérience: 510/700
Alter: Assembly Line
Rang C





Ai Ueyonabaru
Rang C
Mer 23 Sep - 21:13
Trop lent. Factory n'était pas du genre rapide de toute façon, elle n'en avait pas besoin. Elle n'était pas une combattante. Quand la malade changea de direction à la dernière seconde, l'héroïne ne put rien faire. Le métal commença à revenir dans son corps, ses jambes et son bassin à pivoter, mais elle aurait aussi bien pu ne rien faire. Son adversaire disparut au-dessus de son champ de vision, et l'instant d'après un frisson agressif parcourut tout son corps. Plus que la lame qui dépassait désormais de son ventre, c'est le choc qui paralysa l'héroïne. Un choc littéral, électrique, causé par la destruction de la batterie dans son abdomen. Le courant emmagasiné brûla un peu plus ses nerfs fatigués, et sans courant elle ne pouvait plus alimenter ses organes artificiels. Elle pouvait juste forcer les plus importants à fonctionner un temps, en attendant les secours. Dès que les effets du choc seraient passés.

A ce moment-là, cependant, il était déjà trop tard. La folle avait profité de son incapacité temporaire pour la mettre au sol. Impuissante, l'héroïne ne pouvait pas même murmurer en protestation, ou déplacer son regard. Redémarrer son cœur d'or, un battement après l'autre, demandait toute la concentration dont elle pouvait faire preuve avec ses nerfs engourdis. Respirer vint en second, pour rester en vie un instant de plus. Pour trouver une chance de riposter, de prendre la folle par surprise et de retourner la situation. Le métal souleva sa poitrine comme des pistons avant de glisser vers sa gorge. En y installant une turbine, Factory aurait pu forcer le passage de l'air plus efficacement. Et elle aurait aussi pu trancher la main de la folle, ou la sceller au train. Mais là encore, elle avait été trop lente, et le temps que son cou se gonfle, la criminelle était loin.

La chute contre le toit dur du wagon ne lui tira pas un gémissement, juste un bruit mat. La parole était la dernière de ses priorités. La batterie suintait du poison et de l'acide plein son ventre, la plaie ouverte laissait échapper un mélange rouge et vert sur le plastique. Sans soins rapide, elle était finie. Non, même si une ambulance arrivait dans l'instant, elle n'arriverait pas à temps. Ai comprenait très bien sa situation, ses symptômes, et leurs conséquences. Elle ne pouvait plus se sauver, mais elle pouvait au moins sauver quelqu'un d'autre. Le métal glissait aussi vite que possible sous sa peau en lambeaux, là où elle en avait besoin. Maintenant c'était ses bras, juste de quoi atteindre la criminelle. La folle avait forcément prévu un moyen d'arrêter le train, au cas où elle ne pourrait pas s'enfuir. Si elle pouvait la bloquer avec eux, sur ce toit, elle serait obligée de tous les sauver pour se sauver elle-même. Il fallait juste lui saisir la cheville, et ce serait bon. La folle serait la perdante en fin de compte.

Mais une fois encore, elle fut trop lente. Son coude n'eut même pas le temps de faire un soubresaut. Rien. Il ne vibra même pas quand une nouvelle lame cloua l'héroïne sur place. Cette fois le trou traversait ses poumons. Le sang allait les remplir, et à moins de mettre en place un drainage, Factory se noierait et perdrait connaissance d'ici une minute ou deux. Et elle ne pouvait gâcher la moindre ressource pour sa propre vie, plus maintenant. Un des pistons qui animait sa cage thoracique se déforma pour sectionner la lame qui la maintenait en place. Dans le même temps, une unique jambe se plia, se tordit, pour redresser la carcasse de l'héroïne. Elle remarqua alors que ses deux tibias étaient fracturés, sans doute par le coup qui l'avait faite tomber la première fois. Sans importance. Elle les remit en place et se hissa à genoux, juste à temps pour voir un visage inattendu.

"Factory."

Elle s'immobilisa. Elle en oublia même de faire battre son cœur. Hawks, le héros numéro 3, penché sur elle avec un sourire triste.

"Factory, je me suis occupé des civils. Il n’y a pas eu de morts. L’apprenti est en sécurité et tes camarades sont saufs."

Une larme se forma au coin de son œil. Tout le monde était sauvé, c'était bon. Malgré la folle, ses paroles en l'air et tous ses efforts, ils avaient gagné. Ai n'avait plus besoin de se battre. Tant mieux, elle n'aimait pas ça. Et elle n'était pas douée. Elle préférait laisser ça à d'autres. A la place elle remit quelques muscles dans son visage. Juste de quoi lui donner meilleure mine. Tirer ses lèvres dans un sourire. Et fermer ses yeux alors que le monde disparaissait autour d'elle.
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