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[La Bataille de Musutafu] Ligne du train n°6 (Léo, Ai, Rosa, Bari)

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Dés de combat
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Dés de combat
Dim 12 Juil - 17:32
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Barī Nikuya
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Barī Nikuya
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Lun 20 Juil - 13:48
Ça va le faire, on va y arriver !

C’est ce que je me répète en boucle. J’ai les mains qui serrent tellement le tableau de bord qu’on dirait qu’elles vont s’enfoncer dans le plastique. J’entend encore du bruit derrière, malgré la portière qui me sépare du wagon.

Bon sang, j’espère que ça se passe bien derrière. Ce sont des héros pros, ça va le faire. J’espère ? Non, ça va le faire. Et si… Raaaah !

Mon regard se tourne vers la portière, doucement. Je n’arrive pas bien à distinguer ce qui se passe derrière, la vitre est volontairement floutée pour pas que les voyageurs puissent distinguer le conducteur. Je ne sais même pas qui gagne, qui est en difficulté.

Bon… Juste un regard ? Ça ne tuera personne si j’entrouvre juste ? Un regard, et je referme. Pas une seconde de plus, pas une seconde de moins.

Je déglutis tandis que je pose ma main sur la poignée de la porte. Je ne devrais pas, je ne devrais vraiment pas. Et je la fais coulisser, juste un peu.

Ce que je vois derrière, c’est un gamin avec une planche qui joue au baseball avec un gros tas de muscle. Et visiblement, c’est le home run. Je cligne un peu des yeux sous la surprise…. Je veux dire… Ouah ! La vache ! Il est super doué !

Et alors que je sens presque comme de l’adrénaline de voir ça, mon regard se pose sur les autres protagonistes. J’ai presque honte de le dire mais, c’est comme si je regardais un spectacle. Un spectacle mortel, où l’issue risque d’atteindre à ma vie mais… Je ne sais pas, c’est juste… Ils ont la classe quand même ! Bari, la porte ! Juste un coup d’œil on a dit, juste un c… Attend, elle fait quoi elle ?

Je… C’est… Attend. Une fille, une scie, grosse scie. Fille + Scie + … wagon = ... Est-ce qu’elle va… OH ! Attend ! Attend attend attend, j’suis encore là ! Je suis de l’autre côté ! Attend ! Si tu coupes, je vais… Je vais rester avec vous ! Oh bon sang ! BON SANG !

Y’a ces moments vous savez. Où ta tête te dit de pas faire un truc, où ton cerveau te sort tous les milles et une raison de pourquoi faut pas faire un truc. Tu vas les gêner, tu vas te faire hacher au passage, reste dans ton coin. Mais l’instinct, il dit non. Je le savais hein, ce que je devais faire. Rester au chaud dans la cabine, attendre quelque part que ça soit fini. Mais mes jambes ? Elles ont couru, elles ont couru toute seule.

Y’a tout qui fonce! s’emmêle dans t'arrête pas ma tête, j’ai l’impression si tu reste là tu vas mourir d’être devenu schizophrène il coupe le wagon, dépêche ! d’un coup. C’est vraiment plus vite, plus vite ! bizarre, j’ai le bon sang ! corps qui bouge tout il va se détacher, je le sens, c'est trop tard ! seul, je suis viiite bon sang viiite ! qu’un spectateur. Je vois trop lent, je suis trop lent ! bien que je suis en mais dégagez de là, je passe ! train de sprinter, de charger vers l’arrière du wagon. Je sais pitié, faite que ça passe pourquoi, je veux juste être de l’autre côté je peux pas rester là quand le wagon sera coupé. Pouvoir être en sécurité, une bonne je suis un boulet fois pour toute. J’ai baissé la tête, j’ai les c'est mort... cornes en avant, comme ça va jamais le faire si ça pouvait me protéger j'aurais dut envoyé un sms d'adieu dans la cabine de la folle. Au pire, elle s’écartera, c'était idiot mais… Est-ce que je vais vraiment réussi à traverser ?

C’est presque comme au ralentit maintenant, mes foulées qui touche le sol, mon regard sur le sol pour mieux laisser mes cornes en avant. Quelques pas… Juste quelques pas, et je serais au fond.

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Dernière édition par Barī Nikuya le Lun 20 Juil - 13:48, édité 1 fois
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Dés de combat
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Lun 20 Juil - 13:48
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Rosa Velasquez
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Rosa Velasquez
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Lun 20 Juil - 18:30
Desespoir
C’est ça ! Le poing de Factory passe juste au dessus de mon crâne, remuant ma crête rose. Laisse toi embarquer ! Sa seconde attaque me frôle le visage. Laisse parler ta rage ! Sa troisième attaque me rate de peu, écrasant un siège innocent avec violence.
Les yeux de l’héroïne ont changé depuis que j’ai détruit le gosse sous ses yeux, ce serait son point faible ? Elle fait partie de ce genre de personne qui met la vie des autres avant la sienne hein ? Quelle philosophie stupide.


“Géo !”

Soudain, quelque chose s’expulse du corps de la géante de fer, droit dans les mains de sa camarade héroïne… Qu’est ce que c’est que cette merde ? Hé, ils ne vont pas essayer de me couper de mon public quand même ?
Un sourire frustré se dessine alors sur mon visage lorsque je vois le gamin qui était censé être mort se relever à son tour, balançant mon nomu par la fenêtre d’un coup de planche tandis que la fille se met à scier la jonction du wagon avec application…

“Héhé…”

Nan mais ils sont sérieux ? Qu’est ce qu’ils croient là ? Ils pensent vraiment réussir à s’en tirer ? Ils pensent pouvoir renverser la situation ?!

“Hahaha !”

J’éclate d’un rire mi-franc mi-fou face au ridicule de la situation, croisant mes bras sur mes côtes. Ils sont si remplis d’espoir et tellement courageux !! S’en est presque mignon.
Mon rire s’arrête d’un coup et j'esquive d’une me réceptionne avec grâce sur un siège et reste un instant à dévisager chacun des passagers encore en vie de ce train.

“Je crois que vous avez pas pigé un truc.”

Mes épées disparraissent et je laisse la lumière de mes équipements renflouer ma peau, faisant briller mes tatouages avec style. Alors que je parcoure mes passagers du regard, mes yeux se posent dans ceux de l’héroïne d’acier.

“Vous ne pouvez pas gagner.”

Des hurlements résonnent à l’arrière alors que mon brainless volant se saisit d’un des héros pour le tirer à l'extérieur sous les regards horrifiés des civils. J’écarte mes bras et les serres de mon sbire relâchent leur proie directement dans le vide.
Mes épées réapparaissent et un sourire sadique se dessine sur mon visage :

“Personne ne pourra arrêter ce train… Mon regard se fait plus insistant. Quand à moi... Je vais vous rappeler ce qu’est le désespoir.”

Mes tatouages explosent, plongeant le train entier dans une lumière éblouissante et je bondis en avant, ignorant la fille de fer, pour plonger droit sur celle qui essaye désespérément de couper le wagon.
Je vais la décapiter sous leurs yeux, ça devrait faire un bon effet.


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Dernière édition par Rosa Velasquez le Lun 20 Juil - 23:19, édité 2 fois
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Dés de combat
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Lun 20 Juil - 18:30
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#1 'Dé à 20 faces' : 11

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#2 'Dé à 20 faces' : 9
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Léo Oxton
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Léo Oxton
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Mar 21 Juil - 21:52
Un en moins, ça allégeait le train. Et aussi les esprits. Il replaça sa planche sur son dos, qui rétrécit à nouveau. Il allait être l’heure. Mais avant ça, il jeta un coup d’œil autour de lui. L’une des héroïnes commençait à couper les wagons et séparer les civils de la bagarre. C’était une idée de génie, mais jamais ils allaient la laisser faire… Et il ne pouvait pas la défendre tout de suite, alors il l’aidera comme il pouvait. Il forma une room dans la longueur, afin qu’elle en bénéficie le plus longtemps possible malgré les déplacements du train.

« Ça vous permettra d’aller plus vite ! »

Explication rapide et concise. Pas le temps de s’attarder sur les détails, elle allait peut-être comprendre dans la seconde qui suivait. Il disparut l’instant suivant, dans un éclair blanc. Le rewind, une technique qui lui permettait de se retrouver dans le même état et au même endroit que plus tôt. Il réapparut très peu après, accroché à la prise du plafond du train. * Just in time. * La vilaine s’était élancée vers l’avant pour attaquer l’héroïne qu’il venait d’aider, et le héros avait été balancé par-dessus bord à son tour. Shit, ils n’auront pas profité de l’avantage qu’ils avaient. Et euh… pourquoi le gentil monstre s’était mis à charger ? Il allait les aider au final ? Bon en tout cas il semblait en avoir fini avec la cabine, et le train n’avait pas changé de vitesse… Espérons au moins qu’il avait pu s’assurer que quelqu’un ait entendu l’alerte.

La psychopathe avait commencé à péter un plomb. Certes ce n’était pas le premier. Mais elle en devenait encore plus effrayante. De là où il était, Léo et entendait la frayeur des civils au fond et lisait la panique dans leurs gestes. Ce n’était pas pour lui que le britannique avait peur, c’était pour tous ces innocents. Elle ne devait pas s’en approcher. Il relâcha prise et ramassa son yo-yo. Il était encore utilisable, bien que moins efficace. Il le rangea rapidement et courut après la folle. Il ne fallait pas la laisser interrompre le sauvetage.

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Ma couleur : #0033FF
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Ai Ueyonabaru
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Ai Ueyonabaru
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Mer 22 Juil - 18:48
L'attention de l'héroïne était désormais entièrement tournée vers son adversaire. Elle ne pouvait pas voir ses camarades dans son dos mais elle leur faisait confiance. Elle ne vit pas non plus l'étudiant se relever, et tout-juste entendit-elle le bruit d'une vitre brisée sans savoir ce qu'il signifiait. Qui était passé à travers, qui avait frappé qui ? Elle devait juste croire en BigShot et Geometric, et s'assurer que la malade ne s'approche pas d'eux. Frapper, riposter, cela ne servait qu'à l'occuper, et visiblement pas assez. Du coin de l’œil, elle remarqua le colosse qui chargeait et dut faire un pas en arrière pour ne pas finir encornée. Cette intervention donna malheureusement l'occasion à la criminelle de s'écarter et se libérer du corps-à-corps.

Factory se mit en position pour attaquer à nouveau, mais le flash la prit par surprise. La malade ne faisait pas que des armes, elle avait encore des mauvais tours à son arsenal. Par réflexe, l'héroïne ferma les yeux et les couvrit avec une épaisseur de métal pour les protéger. Cela bloqua complètement la lumière, mais lui fit aussi perdre de précieuses secondes. Quand elle eut fini de réabsorber sa protection, la criminelle était déjà en train de foncer vers l'arrière du train.


"Y'a pôs moyen !"

D'un coup tous les ressorts qui encaissaient les jambes de l'héroïne se détendirent. Elle leva un bras et bondit au-dessus des sièges. Sa réception fut catastrophique. Elle se coinça dans des sièges à moitié arrachés. Mais pendant une fraction de seconde, sa main avait dépassé la fuyarde. Alors des perches de métal lui transpercèrent les doigts en tous sens. Les barres perçaient les parois du wagon, se croisaient comme un grillage, et créaient un mur solide entre les adversaires et le reste du train.


"S'pôs toi qui veux t'battre ? 'Lors tu t'bas 'vec moi. Même si, j'dois t'dire…"

Elle détacha sa peau en lambeaux de la barrière et posa le métal à vif sur le plastique d'un dossier. Même avec la paume presque entièrement arrachée, couverte de brûlures et balafres, elle sentait à peine la douleur. Sa silhouette avait diminué de volume, elle semblait à peine plus forte qu'un civil moyen désormais, une civile malmenée et couverte de blessures – certaines de son propre fait. Pourtant, c'était toujours un regard déterminé et calme qui se posait sur son adversaire.


"… J'suis malade d'puis qu'chuis née, l'genre qu'est létal. 'Lors l'désespoir, ç'fait longtemps qu'j'ai fait la paix 'vec."


- - -


Le héros fit un pas en arrière. Pour monstrueuses qu'elles soient, ces créatures restaient vivantes. Elles pouvaient être blessées, et surtout sonnées. C'était le cas de celui qu'il venait de frapper, qui chancelait désormais contre une vitre fissurée de part en part. C'était le moment d'en finir, il arma son bras et… s'interrompit en entendant un hurlement. Avant qu'il puisse réagir, une planche de métal s'enfonça dans le crâne du Brainless et acheva de le faire basculer hors du train. Cette attaque surprise décontenança Bigshot, qui resta interdit une seconde avant de se tourner vers cet allié providentiel. Qui s'avéra être un gamin avec une casquette de son école, Shiketsu. Il ne fallut pas longtemps au héros pour comprendre. Il adressa un sourire complice à l'étudiant et dressa un pouce.

"Bien joué gamin, maintenant il faut~"

Puis un mouvement, un craquement cristallin, et il avait disparu. Le wagon avait disparu. Bigshot était dans les airs, seul avec l'autre monstre. Merde, il avait baissé sa garde. Il était blessé, fatigué, et incapable de se défendre dans cette position. Si la créature ailée décidait de l'achever maintenant, le héros ne pourrait pas l'en empêcher. Heureusement, elle préféra le lâcher dans le vide pour retourner avec sa maîtresse. Il vit donc le sol se rapprocher à toute vitesse avant de fermer les yeux et de puiser dans son alter…

"BIGSHOOOOT !"

Une dizaine de mètres plus haut, Geometric poussa un hurlement paniquée. Elle ne pouvait pas abandonner son office, pas avec Factory qui comptait sur elle et l'étudiant qui avait pris la peine de l'aider. Elle ne pouvait rien faire pour aider son collègue et ami qui venait d'être arraché du train comme dans un mauvais film d'action. Cependant, avec l'accélération que lui avait donné le petit, elle voyait le monde au ralenti. Sa scie coupait dans un train qui se tordait et avançait à la vitesse d'un escargot, le flash gagnait en intensité progressivement, et la vilaine se rapprochait pas après pas. Elle ne pouvait pas abandonner son office alors qu'elle était à peine à la moitié, mais elle pouvait faire autre chose. Alors elle lâcha son outil d'une main, l'autre toujours concentrée pour le guider à travers le métal. Elle se saisit d'une autre batterie dans sa poche – la dernière. Elle profita de la vitesse conférée par Time Breaker pour la lancer à travers la rame. Et au dernier moment, elle utilisa son propre alter pour dévier sa trajectoire. La batterie fila donc en esquivant tout obstacle, droit entre les barreaux de la grille, droit vers la salope droguée au sang.


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Dernière édition par Ai Ueyonabaru le Mer 22 Juil - 21:59, édité 3 fois
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Mer 22 Juil - 18:48
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Barī Nikuya
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Barī Nikuya
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Sam 25 Juil - 14:58
Une lumière aveuglante. Je ne vois plus rien. Est-ce que… C’est fini ? Elle m’a désintégré ? Je le savais, je n’aurais pas dû courir, j’aurais pas dut essayer, c’était stupide, c’était… Attend. Ma vision, elle me revient. Bon sang, mes yeux me piquent, qu’est-ce qui s’est passé, d’où est-ce que ça ven…

Des formes se dessinent devant moi, la méchante, elle est toujours là. Le gosse, et… Je vois la méchante se ruer vers moi. C’est moi qu’elle vise ou c’est… l’autre héroïne, elle est juste à côté de moi.

Mon regard se pose sur la folle. Je la fixe droit dans les yeux. Cette image… C’est comme si elle venait de s’ancrer dans mon esprit. Au fer rouge dans un coin de ma cervelle. Ce n’est plus un regard de sadique qu’elle émane cette taré. Ce n’est plus un regard de jeu. Non, c’est la mort. Elle veut la mort, elle veut tuer. Comment… Comment quelqu’un peut avoir ce regard-là ? Comment peut-on vouloir aussi intensément quelque chose de néfaste et ne pas se sentir mal ? Je ne comprends pas. Je ne comprends pas !

Le parallèle. Non, je ne dois pas penser à ça. Mais… Et si ?

Je n’ai jamais senti mon alter. C’est ça que vois les gens ? Est-ce qu’ils se posent eux aussi ces questions quand ils me regardent ? Cette terreur ?

Je n’ai même pas le temps de retenir mon souffle, de reprendre mes esprits, qu’une grille nous sépare des autres. J’en ai presque les larmes aux yeux. Je suis de l’autre côté, elle me sépare de la psychopathe, elle me sépare de son regard. Son regard, non, ce miroir.

Plus qu’à attendre. Plus qu’à attendre que le train dérive sur la voie d’urgence.

Très vite, c’est un cri qui me sort de mes réflexions. La fille à la scie, elle vient de hurler. Le reste ? C’est sorti tout seul.

« Laissez ! Je m’en occupe ! »

Ça vient de sortir de mes lèvres. Je sers à rien dans ce combat, je sers strictement à rien. Et elle… Elle c’est une héroïne. Scier la séparation, je peux m’en occuper. Affronter une folle ? Non, non ce n’est pas pour moi. Je ne suis pas un héros, je ne l’ai jamais été.

Je vois l’hésitation ou est-ce que c’est… Mon alter…

Je déglutis immédiatement avant de détourner le regard. Fichu alter, jusqu’au bout ! Jusqu’au bout !

« Elle a besoin d’aide ! » que j’insiste, pointant la fille a la peau en lambeau.

Oui… Elle a besoin d’aide, le gosse aussi. Je voudrais les aider, je voudrais tellement les aider !

Mon poing se serre, j’en tremble presque de frustration. Je voudrais tellement…

Mais…

Je ne suis pas un héros.

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Rosa Velasquez
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Rosa Velasquez
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Sam 25 Juil - 15:35
Je vais vous tuer
""Y'a pôs moyen !"

Héhé ! Finalement, elle a l'air d'avoir plus de ressources que prévu la gaillarde !
Un grillage imposant devant moi, coupant net ma charge mortelle. Emmenée par mon élan,je me heurte violemment aux barres de fer et mon regard affamé croise celui de ma cible originale, elle semble bouger étrangement vite quand même… C'est son alter ?
Soudain, elle sort un truc de sa poche et me lance violemment au visage. Le projectile traverse la grille en zigzaguant et j'ai le réflexe de lever mon bras au dernier moment pour l'empêcher de s'écraser dans mon œil sensible.

L'objet tombe au sol et je reste sans bouger, malgré la douleur qui tiraille mon avant bras et le sang qui s'en écoule…


"S'pôs toi qui veux t'battre ? 'Lors tu t'bas 'vec moi. Même si, j'dois t'dire…"

Je tourne lentement la tête vers l'héroïne, un sourire crispé sur le visage, tiraillé par la folie et l'envie de destruction.
J'avais raison, il lui suffit juste d'un petit coup de boost et madame l'héroïne sort le grand jeu. Par contre si elle continue de me faire la morale, je vais lui faire regretter, elle ne voit donc pas que tout ça est une stratégie pour développer son potentiel ?!

"… J'suis malade d'puis qu'chuis née, l'genre qu'est létal. 'Lors l'désespoir, ç'fait longtemps qu'j'ai fait la paix 'vec."

Hein ?
Mes pupilles se dilatent soudainement et une haine encore plus forte apparaît en moi alors que je fixe l'héroïne à la peau érodée avec passion :

"Et donc… Tu me crois incapable de t'enfoncer encore plus dans l'horreur ?"

Un ricanement m'échappe, alors que je me tourne vers elle, animée par ma haine combative.

"Ne t’inquiète pas, je vais te donner 100 000 raisons d'avoir peur d'Illuminaciòn chérie. Je croise mes bras devant moi et laisse mes tatouages s'illuminer. Et bientôt, tu me supplieras de t'achever rapidement."

Mes yeux se posent sur le gamin qui, par je ne sais quel sortilège, se retrouve du même côté de la grille que moi et me regarde avec ses yeux de vilain petit garçon prétentieux.
Je lui fais un clin d’oeil et croque la capsule au fond de ma bouche.
Mon corps se met alors à s'illuminer violemment, plongeant de nouveau la rame dans un éclair blanc insoutenable… Pour eux.

"Dites-moi, vous croyez vraiment encore pouvoir sauver la situation ? Je me redresse, laissant ma lumière les éblouir encore plus. Parce que vous voyez, moi, je m'en fiche pas mal que ce train s'écrase ou non… J’ai simplement envie de m’amuser un peu."

Je ricane en formant une nouvelle lame de lumière dans ma main et des fils lumineux de l'autre. Derrière moi, un boum sec secoue la rame alors que le brainless atterrit de nouveau dans le train, lorgnant les civils avec désintérêt.

"Ce qui me vexe en revanche, c'est de voir vos sales tronches pleines d'espoir qui osent encore croire que je ne suis qu'un obstacle surmontable.."

Le train venait d'être dévié, comme prévu, droit vers l'unique voie d'arrêt d'urgence. Je me dirige droit ma destination finale et ces idiots font maintenant partie du voyage.

“Alors je vais vous tuer.”

Derrière moi, un civil hurle alors que le brainless se jette sur l’héroïne devant lui, mué par le désir froid de tuer.
Mon sourire les illumine alors que je hausse les épaules. Tant pis pour eux, avec un peu de chance j’aurais la chance de voir leurs yeux larmoyants de peur avant de les achever.


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Dernière édition par Rosa Velasquez le Sam 25 Juil - 20:33, édité 2 fois
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Sam 25 Juil - 15:35
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#1 'Dé à 20 faces' : 14

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#2 'Dé à 20 faces' : 5

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#3 'Dé à 20 faces' : 18

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#4 'Dé à 20 faces' : 12

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#5 'Dé à 20 faces' : 3
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Léo Oxton
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Léo Oxton
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Dim 26 Juil - 20:47
Léo n’arrivait pas à déterminer si, au fur et à mesure que le temps passait, la situation s’améliorait ou s’empirait. Puisque les vilains étaient minoritaires, une perte de chaque côté était plus à l’avantage du bon côté de la force. Toutefois, la punk aux cheveux roses semblait inépuisable. Elle passait son temps à parler et menacer, sans trop se ménager sur les dégâts qu’elle causait (à moins que ce ne soit rien pour elle, ce qui serait encore plus inquiétant). Heureusement, l’héroïne avait réussi à lui bloquer l’accès au wagon suivant. Le civil un peu rond eut même le temps de passer de l’autre côté juste avant. Un soulagement. Qui disparut une fois que la rame fut plongée dans une intense lumière. L’étudiant ferma les yeux, avec un peu de retard.

La vilaine se mit encore à raconter qu’il fallait avoir peur. Tout le monde ici avait compris la musique, et pour preuve, les passagers étaient toujours terrifiés. Mais les héros savaient sûrement à quoi s’attendre quand ils ont signé leur contrat. Tous avaient conscience qu’ils mettaient leur vie en jeu dans cette profession. Peut-être qu’ils avaient peur, mais même si c’était le cas, ça ne changeait pas leurs convictions. Quand il avait réfléchi à ce qu’il s’était passé durant son stage, Léo avait réalisé quelque chose. Il avait peur, oui, ça il le savait. Mais ce n’était pas pour lui qu’il avait le plus peur. C’était pour les autres. À tête reposée, il se disait bien sûr qu’il ne voulait pas mourir, qu’il avait effectivement peur de mourir. Mais lorsqu’il portait ce costume et qu’il avait affronté ces vilains dans la montagne, ce dont il avait peur, c’était qu’il arrive quelque chose de grave à Star, Ragdoll, et Tora. S’ils échouaient ici, ce seront tous ces passagers qui le payeront. Et c’était ce qui le préoccupait le plus. Bien sûr, son propre état influait sur la réussite, alors il ne pouvait pas se contenter de faire une manœuvre risquée et désespérée.

La folle n’était peut-être là que pour s’amuser et lire des horreurs sur le visage de ses victimes. Mais si c’était ce qu’elle cherchait, alors elle était mal tombée. Enfin, c’était ce qu’il aimerait le penser, mais ses yeux en avaient toujours mal à s’en remettre. Heureusement, puisqu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’ouvrir sa bouche, il savait à peu près où elle était. Et avant le flash, personne ne se trouvait entre lui et elle. Se jeter sur elle en frappant était toutefois trop risqué, peut-être était-elle déjà tournée vers lui et prête à l’intercepter d’une attaque qu’il ne verrait pas venir. Heureusement, il avait de quoi attaquer à distance. Il avait profité d’un bref moment plus tôt pour renouer les extrémités sectionnées plut tôt. L’ensemble avait un peu perdu en longueur mais ce n’était pas gênant. En s’en servant comme une fronde dont on ne détacherait la pierre, il l’attaqua en gardant la distance.

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