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[La Bataille de Musutafu] Portes de Shiketsu (Katsuko, Jiyūhito, Aslinn, Iku, Léo)

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Mer 20 Jan - 3:13

(PNJ présents dans la scène : Squishy, Tetsujin, Soft Machine, Yaoguai, Máodùn et Tenkuu Otoshi, professeurs de Shiketsu et héros professionnels)




"Ne bouge pas, Shrimp Knight."

La pluie diffuse n’atteignait plus Iku. Penché au-dessus d’elle, étendant ses tentacules comme un parapluie jaune protecteur, Squishy affichait la même expression figée dans un grand sourire que d’habitude. C’était peut-être là le seul trait de son Alter qu’il détestait profondément. Néanmoins, son langage corporel était plus parlant, là où son faciès peinait à retranscrire ses émotions : d’une douceur extrême, il passait ses membres de poulpe sur les parties exposées du corps de son élève, pour s’assurer de la gravité des blessures de cette dernière.

"La balle a traversé l’épaule de Ko-no-Hana proprement. Time Breaker la porte encore en lui. J’ai mis fin à l’hémorragie mais ils auront besoin de soins plus intensifs."

Soft Machine avait remplacé le garrot sommaire de laine qui recouvrait l’épaule de Léo par un véritable bandage, avant de faire de même avec Katsuko. Elle aurait pu faire usage de son Alter pour ramollir la chair des jeunes gens et ainsi "boucher" l’impact de balle de façon plus radicale, mais après s’être autant battue, elle ne faisait plus confiance à la précision de ses doigts, sans compter que les corps glacés par la pluie reprendraient trop rapidement et douloureusement leur rigidité initiale.

"Jin Bubaiwagara est déjà loin. Mais nos élèves ont malgré tout réussi un sacré coup de filet."

Tetsujin, mesurant un bon mètre de plus que d’habitude, venait d’extraire au moyen de câbles métalliques jaillis de son être l’imposant corps inconscient de Muscular. Sans qu’il semble avoir besoin de fournir un effort, les câbles s’enroulèrent autour du super-vilain avant de fusionner entre eux, ne devenant qu’un seul bloc solide dans lequel le criminel était enfermé. L’appendice métallique se détacha de son corps et tomba lourdement au sol, véritable camisole improvisée pour le tueur en série. Plus loin, le gamin répondant à l’alias "Mustard" gisait également, dans une position similaire.

"L’heure n’est pas aux réjouissances, Tetsu-kun. Nous avons été trompés. Ces Brainless n’étaient qu’une distraction. Des pions sacrifiés pour que les généraux aient le champ libre. Je suis désolé de ne pas avoir vu à travers une stratégie si basique."

Yaoguai, très visiblement agacé par la situation, faisait signe à d’autres élèves de Shiketsu portant des civières de s’approcher des combattants sinistrés. Il en profitait également pour scruter l’état de chacun. Comme toujours, le plus petit des professeurs de Shiketsu n’était pas en reste, une fois sur le terrain. Il bougeait partout, s’assurait qu’aucun Brainless ne rôde caché, organisait les étudiants par degré de blessure et envoyait des rapports sur le Hero Network au moyen d’un écran qu’il protégeait de la pluie en déviant les gouttes au moyen de son Alter.

"Fù… Yaoguai, ne sois pas si sévère. On est tous tombés dans le panneau."

La jeune Máodùn était en train de dégager la route le plus possible, afin de faciliter la circulation des ambulances, dont les sirènes étaient déjà audibles au loin. Quand bien même elle était théoriquement leur égale, elle ne pouvait pas s’empêcher d’être frustrée de voir à quel point ses collègues étaient protecteurs avec elle en combat. Elle était de loin la moins blessée de ses pairs. Tetsujin était presque "nu", ses habits ayant été déchirés par les combats et l’utilisation de son Alter, Soft Machine saignait abondamment de la tête, Yaoguai avait subi une brûlure impressionnante au torse, Squishy se régénérait vite, mais il avait malgré tout perdu son petit chapeau, mettant fin à des années de théories étudiantes tournant autour de ce qui se cachait sous ce dernier. Tous étaient salis, égratignés, fourbus. Mais ce n’était rien comparé à ce qu’avaient subi les étudiants.

"Nous avons commis des erreurs. Mais nous n’avons pas échoué."

"Senpai..."

Tenkuu Otoshi venait d’arriver sur les lieux. Le héros aveugle avait assuré la défense de tout un front à lui tout seul, à l’abri des regards. À en juger par l’état de ses habits, néanmoins, le combat qu’il avait mené était véritable. Il s’avança vers le groupe, canne en avant.

"Nous n’avons aucune perte à déplorer, et l’établissement est intact. Nous avons fait notre possible, vaincus nos ennemis, éteint nos feux, bandés nos plaies. Nous ne pouvons plus qu’attendre et espérer qu’il en soit de même pour nos alliés."

Quelques regards inquiets se tournèrent, dans le lointain, vers le bâtiment de Yuei et vers la colonne de fumée qui émanait des alentours de la tour de Tokyo.

"Ces jeunes gens seront soignés et notre société récupérera également. Et puis, je ne suis pas du genre à croire aux présages mais..."

L’aveugle avait tendu sa main, paume ouverte vers le ciel devant lui, et arborait un petit sourire satisfait.

"Il ne pleut plus."

Des rais de lumière perçaient désormais les nuages gris et s’abattaient sur Shiketsu, comme pour féliciter les combattants éreintés.




Assis dans son bureau, les yeux sautant de caméra en caméra, la joue toujours pressée contre un téléphone, les doigts pianotant le plus vite qu’ils le pouvaient sur son ordinateur connecté au Hero Network, Kurai Gensei, le directeur de Shiketsu, était loin d’attendre sagement que les choses se tassent.

Mais quand bien même il était actif, quand bien même il savait qu’il faisait de son mieux avec ses circonstances, il ne pouvait pas s’empêcher de serrer les poings quand son regard se perdait éventuellement dehors.

"C’est… Pour le mieux."

Il ne pouvait pas sortir. Il ne pouvait pas se battre. Il ne pouvait qu’être un agent de l’ombre. Condamné à jamais à errer dans les couloirs de cet établissement dans lequel il avait placé tous ses espoirs, à se cacher derrière ses amis et anciens compagnons d’arme, derrière même ses chers étudiants. Il avait construit cet endroit en voulant inculquer aux jeunes héros un sens éthique irréprochable et pour leur transmettre le savoir de ceux qu’il estimait être les plus grands héros du Japon. Peut-être pas les plus puissants, mais très certainement les plus nobles, à ses yeux.

Au moins l’ouragan était passé sur les siens. Il devait maintenant regarder vers l’avenir. Il étala devant lui les dossiers des cinq étudiants mentionnés par ses collègues, et commença à préparer le nécessaire...

Portes de Shiketsu
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Mer 20 Jan - 17:45
Jiyuhito était branché à tellement de tubes qu'il avait l'impression d'être devenu une vache à lait.

Rosa n'y avait pas été de main morte avec lui. Sa plaie s'était révélée plus profonde que prévu, et elle aurait des conséquences dans la durée. Le jeune homme allait devoir ajouter une cicatrice à son palmarès. Rien de bien exceptionnel à ça, son corps était déjà une œuvre d'art à ce niveau, mais il fallait que le physique du petit agité se ressoude. Jiyuhito allait donc devoir se tourner les pouces dans un hôpital privé, sans aucunes opportunités pour faire le mur. Ça ressemblait un peu à l'enfer, et ça ne lui plaisait pas vraiment.

Il avait besoin de faire quelque chose, quitte à parler de tout en n'importe quoi.

"Pas de commentaires ?"

Shinzo Nishimura, chef de la sécurité pour la famille impériale, ne daigna même pas relever la tête vers le plus jeune descendant d'Amaterasu. Il était bien trop occupé à se gratter la barbe pour considérer l'état de son protégé.

"Je n'ai rien d'agréable à te dire."

Le vieil homme s'adossa sur son fauteuil en grognant. Il déchiffrait un rapport sommaire sur la situation à Tokyo et c'était, pour ainsi dire, un véritable casse tête. Au niveau sécuritaire la capitale était en ruine. Il était hors de question d'y laisser le moindre Yamato sans surveillance plus de quelques secondes, mais la population avait plus que jamais besoin d'eux. Les monarques constitutionnels servaient, entre autres choses, à réconforter les gens quand quelque chose dérapait. C'était typiquement dans ce genre de moment qu'il fallait les sortir.

"Même pas un petit compliment ?"

Nishimura leva un sourcil.

Parfois, le coté hors sol du gamin lui faisait douter du concept même de monarchie.

"Toi et tes petits camarades vous frappez bien mais vous ne réfléchissez pas assez."

Le vieillard tourna la page de son document. Il n'avait toujours pas tourné la tête vers l'adolescent, dont il avait observé le combat contre l'alliance quelques heures auparavant. Les caméras de Shiketsu s'étaient révélés extrêmement instructive. Les élèves avaient du cran, ils avaient repoussés un commando de l'alliance à eux tout seuls. Reste que c'était loin d'être parfait.

"Vous avez laissé l'ennemi prendre le contrôle du terrain. Plutôt que d'utiliser votre connaissance des environs pour piéger l'endroit vous vous êtes rendu vulnérable à une attaque au gaz. Je comprend que ce genre de chose est inattendu mais ça reste un classique du terrorisme japonais."

Pour Nishimura, très franchement, c'était un miracle qu'aucun d'entre eux ne soient mort.

"Vous aviez du temps, vous saviez qu'une attaque allait arriver, une planification était de mise. Certes vous avez gagné, mais vous l'avez fait en suivant le tempo de l'ennemi. Ce n'est pas une bonne habitude. Si vous sortez un truc comme ça contre un vilain qui se sert de son cerveau vous allez vous faire fracasser."

Jiyuhito ne répondait pas. Il réfléchissait. De toute façon, harnaché comme il était, il n'avait rien d'autre à faire. Le vieil homme, de son coté, daigna enfin tourner la tête. Son visage était fermé. Il venait de vivre l'une des journée les plus traumatisante de sa vie. Les vétérans de son âge étaient des gens prudent. Reste que, après un sacré nombre d'années de service, on ne s'attendaient jamais à voir son monde s'effondrer de cette manière.

"Ce que je veux dire honte du Japon c'est que, dans cette situation, Lady Moriarty vous aurez brisé en deux comme les petites pédales que vous êtes. C'est inacceptable. Vous êtes nuls, et vous allez devoir vous sortir les doigts du cul. Le monde ne va pas vous attendre."

Dans un monde ou All Might existait on ne s'attendait pas à subir des attentats pareils.

"Ça vaut aussi pour vous."

"Pardon ?"

Nishimura tourna la tête comme un démon dans sa boite. D'une manière plus que surprenante son expression faciale n'avait pas bougée d'un pouce. Jiyuhito, de son coté, le regardait avec une hargne visible. Le tabassage de l'alliance ne lui avait pas suffit, il avait envie de se battre.  

"Ne me regarde pas comme ça l'ancien, sérieusement, y'a pas quelqu'un d'autre à qui tu devrais tenir ce discours ? On se croirait en 1995 là ! Une attaque comme ça ne sort pas de nul part wesh !"

Si le jeune homme avait pût bouger son bras droit dans l'oxygène il l'aurait fait sans discontinuer. Reste que, entubé comme il était, il avait une liberté de mouvements assez restreinte. Il n'était pas sous antidouleurs. Si il commençait à gesticuler dans tout les sens son médecin allait le crucifier, et il avait envie de passer le moins de temps possible à hôpital.

Reste qu'il était, tout de même, un petit peu outré.

"On a une insurrection sur les bras, UNE INSURRECTION, et la population était même pas au courant du début d'un danger ! Même nous, les étudiants héroïques, on ne savait rien de rien ! On s'est fait cueillir comme des lapereaux dans le clapier ! Sérieusement, on est le du futur du régime quand même, y'a quelque chose qui va pas là ! Qu'est ce que c'est que ce bordel ? C'est de l'incompétence ou de la haute trahison ?"

La question retomba dans la pièce comme une feuille morte en hiver. Elle laissa place à un silence absolu.

On aurait pût entendre une mouche péter.

"C'est vrai quoi à la fin..."

Nishimura détourna la tête pour se recentrer sur son document. Il poussa un profond soupir, accablé par le coté pitoyable du rapport, se redressa sur sa chaise et se dirigea vers la petite cuisine dans le fond de la pièce. Il avait besoin d'un thé, chaud si possible. Il n'en offrirait pas à Jiyuhito, le môme n'y avait pas droit. Il ne le méritait pas de toute façon.

"Nous n'avons pas voulu voir, et quelqu'un de puissant s'est arrangé pour que nous restions aveugle."

Le vieillard calla sa théière sur une plaque électrique. Son mouvement avait été beaucoup trop brusque, juste assez pour renverser une partie du liquide sur l'outil de cuisine. Enervé comme il était, il ne le remarqua même pas.

"Et, crois moi quand je te dis ça gamin, on va tous saigner pour arriver à le prendre."
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Léo Oxton
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Léo Oxton
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Sam 23 Jan - 12:33
Le lit d’hôpital n’était pas vraiment l’endroit le plus palpitant du monde. Mais même s’il ne faisait pas grand-chose, Léo Oxton profitait du repos qui lui était offert. Il en ressentait le besoin.

C’était le lendemain de ces moments forts. La vie reprenait son cours lentement pour certains. Mais on ne pouvait pas vraiment dire que le calme était revenu. Les médecins et infirmiers couraient partout pour gérer cette crise et il n’y avait pas besoin de tendre l’oreille pour les entendre dans les couloirs, un peu paniqués. Même si les vilains avaient fini de semer la pagaille, les soignants continuaient de se battre. Le jeune garçon ne les enviait pas. Assis sur son lit, le dos contre son oreiller et les jambes couvertes, il passait son temps sur son téléphone portable. Il communiquait avec sa famille et ses amis. Tout le monde dans ce cercle allait bien, et ça le réconfortait. Pareil pour son école. Il trainait aussi sur les réseaux sociaux, qui atteignaient un pic d’activité monumental depuis plus de vingt-quatre heures sans baisser. On y trouvait des messages montrant tout type d’émotion : du chagrin et de la haine pour ce qui était arrivé, du soulagement quant au fait que c’était terminé, et de la peur et des doutes pour le futur. Léo ressentait un peu de tout ça à la fois, de manière plus ou moins importante. Les héros ont pu sauver la ville, cette fois encore. Mais est-ce qu’ils y arriveraient à chaque fois ?

Un toc-toc se fit entendre, puis sa porte s’ouvrit.

« Hi son.
- Dad ! »

Son père ferma la porte derrière lui puis vint s’asseoir sur le lit de son fils. Il avait une voix calme, même un peu basse, conscient de l’état du petit britannique.

« Alors ? Comment ça va ?
- Ça va mieux… Je m’en remets… »

Ses plus grosses blessures étaient plus psychologiques que physiques. Cette journée représentait beaucoup trop de choses qui sont arrivées d’un coup. Être assis sur un lit était peut-être un bon remède. Ça ne permettait pas vraiment de se changer les idées, mais son esprit pouvait se reposer. Son costume, qui commençait à montrer des traces d’usure, était sur une chaise proche. Quitte à demander à le raccommoder, peut-être était-ce l’occasion d’avoir un peu plus.

« Maman et Lucie ne sont pas avec toi… ?
- Non je ne fais que passer durant ma pause. Les dégâts matériels sont nombreux, beaucoup de choses sont à reconstruire, des zones et des routes sont devenues inaccessibles… Certains civils n’ont plus de foyer habitable. J’aide la ville et ses habitants comme je le peux. »

Léo était songeur. Le calvaire n’était pas fini pour certains, ces traces allaient rester un certain temps. Il avait eu beaucoup de chance de son côté.

« Je suis soulagé de savoir que tu t’en es si bien tiré. Bien sûr, tu te doutes que ta mère ne vit pas aussi bien la chose.
- Je me doute mais… »

Le garçon baissait la tête. Pauvre mère, 50% de sa famille proche met régulièrement sa vie en danger. Elle faisait davantage confiance à son mari et elle s’était habituée à ça, mais le fils était encore son petit bébé. Il ne savait pas quoi faire pour la rassurer. Le sauvetage de Melody l’avait déjà bien marquée. Mais avec le recul, quoi qu’elle en pensait, c’était une très bonne expérience pour précéder son stage puis cet attentat. Tout était encore améliorable, mais il avait été bien préparé. La motivation de Léo ne bougeait pas. Elle grandissait même encore, constatant que le pays avait besoin d’aide. Et il ne voulait plus être un boulet. Il ne voulait pas que quelqu’un soit encore obligé de payer le prix fort pour le protéger.

« Can’t be helped. Elle sait qu’elle ne te fera pas changer d’avis, et ce n’est pas son souhait de te forcer à changer ta carrière. Ta motivation ne se limite plus à me suivre, n’est-ce pas ? »

Il répondit d’un non de la tête. La question était rhétorique. Space Shaker savait que le garçon se motivait avec ses amis et aimerait monter une agence avec eux dans le futur. Il savait aussi qu’il avait fixé le genre de héros auquel il aspirait. Clive était rassuré de le voir développer ses ambitions au fur et à mesure. Il fallait que la nouvelle génération soit au top. La singularité des alters rendait les menaces toujours plus menaçantes, et les héros se devaient de suivre. Les étudiants héroïques d’aujourd’hui se voyaient attribuer une lourde tâche.

« J’ai entendu dire que durant votre deuxième année vous pouvez travailler chez des héros plusieurs jours dans le mois. Si tu t’ennuies, tu peux te renseigner.
- J’ai déjà quelques idées ! »

Et il était fier de pouvoir le dire. Bien qu’il ne regrettait aucunement son stage de première année, il avait eu plus de mal à faire des choix. Maintenant que ses idées étaient plus claires, il s’était fait une petite liste de héros chez qui il pouvait passer, tous pouvant lui enseigner des choses différentes. Avec le travail à temps partiel et les stages, il fallait qu’il réfléchisse à comment optimiser au mieux son apprentissage.

« Je suis content de l’entendre », fit-il en souriant honnêtement devant l’enthousiasme de son fils.

Quand Clive avait appris ce qu’il s’était passé sur cette ligne de train, il craignait le retrouver dans une grande dépression. Celui-ci ne s’en était probablement pas aussi bien remis qu’il le laissait croire, mais il ne s’arrêtait pas sur cette défaite.

« Tu sais, papa…
- Oui ? »

L’enthousiasme devenait réellement palpable. Avant même que Léo ne reprenne la parole, son père avait compris dans quel pétrin il s’était fourré.

« Aslinn et Iku deviennent trop trop fortes, il faut vraiment que je ne lâche rien ! Si tu avais vu comment Iku a calmé tout le monde dès le début quand les vilains nous ont bondit dessus ! En vrai à cause du gaz j’ai pas beaucoup vu non plus mais j’ai imaginé… Et Aslinn a affronté un colosse d’au moins deux tonnes ! Et puis même ceux de la classe du dessous sont forts, je dois faire attention à ce qu’ils ne me dépassent pas, ils ont… »

Il semblerait que le héros ne trouve pas le temps pour une pause déjeuner ce midi…



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